ASSEMBLÉE NATIONALE
COMMISSION DES FINANCES,
DE L'ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN
COMPTE RENDU N° 41
(Application de l'article 46 du Règlement)
Mardi 29 février 2000
(Séance de 16 heures 15)
Présidence de M. Yves Tavernier, Vice-président
puis de M. Henri Emmanuelli, Président
SOMMAIRE
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Élection du Président de la Commission
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La Commission s'est réunie pour procéder à l'élection de son président.
Présidence de M. Yves Tavernier, Vice-président.
M. Augustin Bonrepaux a présenté, au nom du groupe socialiste, la candidature de M. Henri Emmanuelli.
Après avoir salué l'impartialité et l'objectivité de la présidence d'Augustin Bonrepaux, M. Philippe Auberger a indiqué que le groupe RPR considérait que la présidence de la Commission était un problème interne au groupe socialiste et qu'en conséquence son groupe ne présenterait pas de candidat.
M. Pierre Méhaignerie, au nom du groupe UDF, s'est associé à l'hommage rendu à Augustin Bonrepaux et a indiqué que son groupe ne présenterait pas non plus de candidat.
M. Marc Laffineur a, lui aussi, souligné l'objectivité avec laquelle Augustin Bonrepaux avait présidé la Commission et a indiqué que le groupe Démocratie libérale ne présenterait pas de candidat.
Après avoir souligné le caractère serein des débats en Commission, au cours des deux dernières années, M. Daniel Feurtet a indiqué que le groupe communiste soutiendrait la candidature de M. Henri Emmanuelli.
M. Michel Suchod a souligné qu'Augustin Bonrepaux avait assuré une présidence équanime et équilibrée, et a indiqué que son groupe soutenait la candidature d'Henri Emmanuelli.
Après avoir constaté, en application de l'article 39, alinéa 4 du Règlement, que le nombre de candidats n'était pas supérieur au nom de sièges à pourvoir, M. Yves Tavernier, vice-président, a proclamé Henri Emmanuelli président de la Commission.
Présidence de M. Henri Emmanuelli, Président.
Le Président Henri Emmanuelli a remercié l'ensemble des membres de la Commission. Il a tenu à souligner le panache de la conduite d'Augustin Bonrepaux et les grandes qualités humaines dont celui-ci a toujours fait preuve. Il a indiqué que, par délégation, ce dernier continuera à co-présider la Mission d'évaluation et de contrôle. Les débats en Commission sont souvent riches et fructueux, et l'impartialité de la présidence est une garantie de cette richesse. Il a souligné que, sur le plan personnel, les deux années précédentes lui avaient permis de réfléchir à la nécessité pour chacun des élus d'être fidèle au mandat que les électeurs lui ont confié et que la vie des institutions mérite une attention très approfondie. Il a regretté la manière dont la presse avait parfois rendu compte des positions d'Augustin Bonrepaux, manifestant une forme d'ostracisme social, dans laquelle les gens sont jugés davantage sur leur curriculum vitae que sur les opinions qu'ils défendent. Il a souhaité que la Commission puisse continuer à se doter de moyens d'évaluation autonomes et qu'elle puisse reconquérir, même dans le cadre des institutions de la Vème République, une capacité de jugement, voire de décision. Si chaque élu doit être fidèle au mandat que lui confient les électeurs, cela implique qu'il puisse disposer de moyens d'analyse approfondis lui permettant de porter un regard lucide sur la situation de notre pays.
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