Projet de loi portant règlement définitif du budget de 2000
(volume 3)

3. Analyse de l'exécution (suite)
A. Le budget général (suite)
.....

2. Les dépenses du budget général

B. Les comptes spéciaux

4. Synthèse générale

5. Règlement de la gestion 2000

Suite du projet de loi.
Sommaire général du projet de loi.


2. Les dépenses du budget général(1) (1 700,9 milliards de F, 259,3 milliards _)

(Millions de F)

DESIGNATION

2000

1999

Écarts

Variations en %

A. Dépenses ordinaires civiles

       

Titre I. Dette publique et dépenses en atténuation de recettes

625 692

590 880

34 812

5,9

Titre II. Pouvoirs publics

4 801

4 658

143

3,1

Titre III. Moyens des services

689 185

671 273

17 912

2,7

Titre IV. Interventions publiques

484 985

511 279

- 26 294

-5,1

Total A

1 804 663

1 778 090

26 573

1,5

A déduire : dégrèvements et remboursements d'impôts

- 368 208

- 329 136

- 39 072

11,9

Total A net

1 436 455

1 448 954

- 12 499

-0,9

B. Dépenses civiles en capital

       

Titre V. Investissements exécutés par l'Etat

22 031

22 397

- 366

-1,6

Titres VI et VII. Subventions d'investissement accordées par l'Etat et réparations des dommages de guerre

81 125

77 068

4 057

5,3

         

Total B

103 156

99 465

3 691

3,7

C. Dépenses militaires

       

Titre III. Dépenses ordinaires

111 113

109 342

1 771

1,6

Titre V et VI. Dépenses en capital

70 115

69 003

1 112

1,6

Total C

181 228

178 345

2 883

1,6

Total brut A+B+C

2 089 047

2 055 900

33 147

1,6

Total A net +B+ C (hors dégrèvements et remboursements d'impôts)

1 720 839

1 726 764

- 5 925

-0,3

A déduire : fonds de stabilisation des changes

 »

 »

 »

 »

recettes d'ordre relatives à la dette

-19 934

-16 999

-2 935

17,3

TOTAL GENERAL NET hors FSC et recettes d'ordre relatives à la dette

1 700 905

1 709 765

-8 860

-0,5

Y compris le changement de périmètre en LFI 2000

29 700

 »

 »

 »

Hors dépenses exceptionnelles

- 6 770

-13 000

 »

 »

TOTAL GENERAL NET

1 723 835

1 696 765

27 070

1,6

En 2000, les dépenses brutes s'élèvent à 2 089 milliards de F. Hors dégrèvements et remboursements d'impôts, hors fonds de stabilisation des changes, elles s'établissent à 1720,9 milliards de F.

En dette nette (hors recettes d'ordre venant en déduction des charges brutes de la dette), les dépenses s'élèvent à 1 700,9 milliards de F et se répartissent comme suit :

graphique

En 2000, les dépenses nettes du budget général s'établissent à 1 700,9 milliards de F.
A structure constante et après retraitement des dépenses exceptionnelles, elles progressent de 1,6 %. L'effort de maîtrise des dépenses a donc permis une stabilisation en volume pour l'année 2000 (inflation de 1,6 %), conformément à l'engagement pris en loi de finances initiale.

(1) Hors dégrèvements et remboursements d'impôts, hors F.S.C., hors recettes d'ordre.

Les dépenses civiles ordinaires (1 416,5 milliards de F, 216 milliards _)

Les dépenses civiles ordinaires nettes atteignent 1 416,5 milliards de F au lieu de 1 432 milliards de F en 1999, soit une baisse de 1,1 %.

Les charges brutes de la dette publique (hors F.S.C.) s'élèvent à 254 milliards de F, soit une augmentation de + 3,8 %. Exprimées nettes des recettes d'ordre, ces charges sont ramenées à
234,1 milliards de F contre 227,7 milliards de F en 1999, (+ 2,8 %).

graphique
Les différentes composantes de la charge brute de la dette sont retracées ci-après :

Les principales composantes de la charge de la dette

Les charges brutes de la dette (254 milliards de F) sont réparties entre :

- le service de la dette négociable qui en constitue la majeure partie. Ces charges sont en augmentation par rapport à 1999 de + 5,1 %, sous l'effet de la charge d'intérêts des BTF accrue du fait de la forte hausse des taux des BTF pendant les trois premiers trimestres de 2000 ;

- le service de la dette non négociable et de la dette à vue qui décroît (- 9,2 %), et, notamment celle des intérêts servis au titre de la rémunération des avoirs des particuliers aux CCP. Ceux-ci s'élèvent à 6,9 milliards de F (7,8 milliards de F en 1999) et constituent la majeure partie du poste. Cette baisse s'explique essentiellement par la mise à disposition progressive de La Poste des fonds des CCP déposés jusqu'en 1999 au Trésor.

La rémunération des dépôts de divers instituts d'émission et banques centrales est de 1,5 milliard de F (1,4 milliard de F en 1999).

En ce qui concerne le service de la dette reprise par l'État, les intérêts s'élèvent à peine à moins 0,1 milliard de F en raison de l'absence de nouvelles opérations de reprise de dettes.

Les dépenses liées à la garantie de l'État s'élèvent à 0,9 milliard de F (au lieu de 14,6 milliards de F en 1999). Alors qu'elles comportaient en 1999, deux dépenses exceptionnelles -la mise en jeu de la garantie accordée par l'État à l'UNEDIC sur l'emprunt 5,25% 1993-1999 (10 milliards de F) et le versement à la Caisse centrale de réassurance suite aux intempéries de décembre 1999 (3 milliards de F)- les dépenses de 2000 retrouvent un niveau comparable à celui de 1998 (1,2 milliard de F).

Les dépenses en atténuation de recettes (370,7 milliards de F en 2000 au lieu de 331,6 milliards de F en 1999) sont constituées à hauteur de 368,2 milliards de F par les dégrèvements et remboursements d'impôts.

L'ensemble des dégrèvements et remboursements d'impôts connaît une évolution contrastée.

graphique
En 1998, les dégrèvements et remboursements d'impôts avaient enregistré une vive augmentation, principalement centrée sur les remboursements de TVA (+ 28,1 %), en raison de la reprise économique.

En revanche, en 1999, on observait une évolution moins rapide des dégrèvements et remboursements (+ 3,8 %). L'année 2000 retrouve une hausse de 11,8 %.

Les remboursements, dégrèvements et restitutions sur impôts directs, imputés sur le chapitre 15-01 augmentent de 13,9 % par rapport à 1999 et atteignent 177,1 milliards de F.

Les remboursements et dégrèvements d'impôts locaux constituent le poste le plus important avec 70,5 milliards de F soit une augmentation de 19,2 % par rapport à 1999 (59,2 milliards de F).

Ceux relatifs à la taxe d'habitation s'accroissent fortement en doublant le niveau atteint en 1999
(23 milliards de F contre 11 milliards de F) sous l'impact de la mesure prise en loi de finances rectificative de juin 2000 sur la réforme des dégrèvements et notamment la suppression de la part régionale de la taxe d'habitation.

Pour leur part, les remboursements et dégrèvements relatifs à la taxe foncière s'établissent à
2,3 milliards de F (2 milliards de F en 1999) tandis que ceux afférents à la taxe professionnelle sont ramenés à 45 milliards de F au lieu de 46 milliards de F.

Les dégrèvements et remboursements sur contributions directes revenant à l'État au titre de l'impôt sur le revenu, contributions sociales et autres impôts atteignent 25 milliards de F au lieu de
24 milliards de F en 1999 (+ 3,7 %), les admissions en non-valeur s'élevant, par ailleurs, à
15,9 milliards de F contre 12,9 milliards de F en 1999 (+ 23,5 %).

Les restitutions d'impôts sur les sociétés qui constituent le poste le plus important des dégrèvements et remboursements sur contributions directes revenant à l'État avec 48,8 milliards de F contre
41,7 milliards de F enregistrent une hausse de 17,1 %.

Enfin, les remboursements de TVA atteignent 187 milliards de F contre 170,4 milliards de F soit une augmentation de 9,7 % après une progression de 2,5 % en 1999.

Cette progression résulte en partie de l'incidence de l'arrêt de la Cour de Justice de la Communauté européenne du 12 septembre 2000 conduisant à modifier le régime TVA des sociétés autoroutières, ainsi que de l'impact des mesures nouvelles adoptées en matière de TVA telles que l'application du taux réduit aux travaux portant sur les locaux d'habitation achevés depuis plus de 2 ans, l'application du taux réduit aux livraisons à soi-même des travaux de réhabilitation des logements sociaux locatifs et l'extension du taux réduit aux livraisons à soi-même concernant les logements-foyers. Cette évolution, particulièrement dynamique, est partiellement atténuée par la diminution des remboursements résultant de la baisse du taux de TVA de 20,6 % à 19,6 %, à compter du
1er avril 2000.

graphique
Dégrèvements et remboursements d'impôts

(368,2 milliards de F, 56,1 milliards _)

Les dépenses civiles de fonctionnement (694 milliards de F, 105,8 milliards _)

Les dépenses civiles de fonctionnement (Titres II-III) s'élèvent en 2000 à 694 milliards de F
(675,9 milliards de F en 1999).

Les dépenses civiles de personnel qui en constituent la majeure partie (85 %), s'élèvent à
586 milliards de F, soit une progression de 2,6 % par rapport à 1999. La décélération, par rapport aux évolutions relevées en 1999 et 1998 (respectivement 2,9 % et 3,1 %), s'explique par la baisse des charges de compensation supportées par l'État en 2000, en régularisation de montants trop importants versés les années antérieures.

graphique
Les subventions de fonctionnement enregistrent une augmentation de 3,9 % (55,3 milliards de F contre 53,2 milliards de F en 1999), après la diminution de 1999 qui provenait du reclassement de certaines subventions de fonctionnement dans le titre IV.

L'augmentation de 2000 concerne des subventions liées au fonctionnement de l'enseignement scolaire (10,8 milliards de F, + 8,5 %) et au fonctionnement de l'ANPE et divers organismes en faveur de l'emploi (7 milliards de F, + 13,9 %).

Les dépenses d'intervention publique (485 milliards de F, 73,9 milliards _)

Les dépenses d'intervention (Titre IV) diminuent de 5,1 % et sont ramenées de 511,3 milliards de F au lieu de 485 milliards de F en 2000.

Cette baisse affecte principalement l'action économique (- 16,6 %) à la suite du transfert du financement de la ristourne générale sur les bas salaires au F.O.R.E.C.1 (Fonds de financement de la réforme des cotisations patronales), qui se trouve ainsi ramené à 1,8 milliard de F en 2000 au lieu de 38,3 milliards de F en 1999.

Les dépenses d'action économique s'élèvent ainsi à 146,6 milliards de F au lieu de 175,8 milliards de F en 1999 et représentent 30,2 % des dépenses d'intervention de l'État. Elles sont principalement dirigées vers l'aide à l'emploi. Depuis 1999, l'aide à l'emploi est centrée sur le seul budget de l'Emploi, après le transfert sur ce budget des crédits imputés au budget des charges communes.

Les actions spécifiques en faveur des jeunes (programme TRACE et contrats emplois-jeunes) et le dispositif d'insertion des publics en difficulté se sont élevés respectivement à 10,9 milliards de F et
24,2 milliards de F.

Outre ces mesures d'aide à l'emploi, l'action économique concerne également l'encouragement à la construction immobilière (10,4 milliards de F) et la participation de l'État au service d'emprunts à caractère économique (4 milliards de F).

Les subventions aux entreprises d'intérêt national se stabilisent (35,6 milliards de F au lieu de
34,1 milliards de F).

Outre l'action économique, les dépenses d'intervention bénéficient principalement à deux autres secteurs :

L'action sociale (201,6 milliards de F au lieu de 195 milliards de F en 1999) constitue 41,6 % des versements qui augmentent de 3,6%.

Parmi les versements de 2000, on relève notamment :

 

2000

1999

%

- aides sociales au logement

34 515

33 479

+ 3,1

- revenu minimum d'insertion

29 243

31 900

- 8,3

- allocation adultes handicapés

26 400

24 769

+ 6,6

- pensions d'invalidité

16 726

17 309

- 3,4

- charges de retraites SNCF

13 980

13 771

+ 1,5

- fonds national chômage

10 636

10 785

- 1,4

- allocation rentrée scolaire

1 723

6 967

- 73,5

- contribution aux transports collectifs parisiens

5 400

5 641

- 4,3

- retraite du combattant

2 678

2 455

+ 9,1

L'action éducative et culturelle (100,6 milliards de F au lieu de 99,2 milliards de F,
+ 1,4 %) représente 20,6 % des versements et se répartit essentiellement entre :

- l'enseignement scolaire et supérieur qui bénéficie de 52,9 milliards de F (+ 3,4 %) dont
39,8 milliards de F en faveur des établissements privés sous contrat et 11,6 milliards de F au titre des bourses et secours ;

- la formation professionnelle (34,4 milliards de F, - 3,9 %).

graphique
Évolution des dépenses d'intervention

2.2.2. Les dépenses civiles en capital (103,2 milliards de F, 15,7 milliards _)

Les dépenses civiles en capital enregistrent en 2000 une augmentation de 3,7 % pour atteindre 103,2 milliards de F. Cette évolution concerne uniquement les subventions, les investissements directs de l'État étant encore en diminution (- 1,6 % après - 9,1% en 1999).

graphique

2.2.3. Les dépenses militaires (181,2 milliards de F, 27,6 milliards de _)

Les dépenses militaires (181,2 milliards de F contre 178,3 milliards de F en 1999) enregistrent une augmentation de 1,6 %. Elles se décomposent à hauteur de 111,1 milliards de F pour les dépenses ordinaires et de 70,1 milliards de F pour celles en capital.

graphique

3. Les opérations des comptes spéciaux du trésor (hors F.M.I. - F.S.C.)

Les comptes spéciaux du Trésor font apparaître en 2000 un excédent de recettes de
1,3 milliards de F au lieu de + 9,3 milliards de F en 1999.

Les opérations à caractère définitif s'élèvent à 38,5 milliards de F au lieu de 64,6 milliards de F en 1999 en recettes et à 36,3 milliards de F au lieu de 61,4 milliards de F en 1999 en dépenses, soit un solde de + 2,1 milliards de F (+ 3,2 milliards de F en 1999).

La diminution observée sur les masses est essentiellement imputable au compte 902-24 « produits de cessions de titres, parts et droits de sociétés » tant en recettes (-20 milliards de F) qu'en dépenses (- 21 milliards de F) :

- en recettes : les produits tirés des privatisations et cessions de titres s'établit à
11,3 milliards de F au lieu de 31,3 milliards de F 1999), dont 7 milliards de F au titre de la privatisation de E.A.D.S. ;

- les dépenses retracent l'affectation des recettes aux entreprises publiques et aux établissements publics sous forme de dotations en capital, avances d'actionnaires et autres apports
(11,3 milliards de F au lieu de 32,3 milliards de F en 1999). Parmi celles-ci, on relève 7 milliards à Réseau Ferré de France, 2,1 milliards de F à Charbonnages de France et 1,5 milliard de F à l'E.P.F.R..

Par ailleurs, le compte « Indemnisation au titre des créances françaises sur la Russie » créé en 1998 retrace des dépenses définitives de 1 milliard de F, correspondant aux versements aux détenteurs de créances et des recettes de 0,8 milliard de F.

Les opérations à caractère temporaire laissent en 2000 un excédent de dépenses de
0,9 milliard de F au lieu d'un excédent de recettes de 6,1 milliards de F en 1999.

Ce quasi équilibre recouvre des mouvements divergents :

- la suppression de la taxe différentielle sur les véhicules à moteurs prévue par la loi de finances initiales pour 2001 explique en grande partie la diminution des recettes retracées par les comptes d'avances (414,2 milliards de F contre 443,4 milliards de F en 1999), et conduit à faire apparaître un solde débiteur de 11 milliards de F sur le compte d'avances sur le produit de la vignette ;

- le compte d'avances sur impôts locaux passe d'un excédent de 4,3 milliards de F en 1999 à
+ 7,1 milliards de F en 2000 ;

- les opérations de prêts avec les États étrangers (comptes 903-07 et 903-17) passent de l'équilibre à un solde créditeur de 2,3 milliards de F ;

- enfin, les comptes de commerce présentent un excédent de recettes de 2,8 milliards de F imputable aux comptes de commerce militaires et en particulier aux "constructions navales de la marine militaire" (+ 2,4 milliards de F).

4. SYNTHÈSE GÉNÉRALE

(En millions de F)

 

Prévisions
budgétaires

 

Situation

avant

Projet de loi
de règlement

Grandes rubriques

budgétaires

_

Loi
de finances initiale

(a)

_

Loi
de finances initiale et rectificatives

(b)

_

Modifications
réglementaires

(c)

_

l'intervention
du projet
de loi de
règlement

_

Recettes

et

Dépenses

_

Ajustements

de

crédits

_

A. Opérations à caractère définitif

           

Ressources

           

Budget général (d)

1 794 928

1 855 768

 »

1 855 768

1 896 754

 »

Comptes d'affectation spéciale

42 979

42 979

1 096

44 075

38 459

 »

Totaux des ressources

1 837 907

1 898 747

1 096

1 899 843

1 935 213

 »

Budgets annexes

106 157

106 959

199

107 158

109 346

 »

Charges

           

Dépenses ordinaires civiles :

           

Budget général (d)

1 689 378

1 734 473

69 215

1 803 688

1 804 663

+ 975

Comptes d'affectation spéciale

20 201

20 190

- 626

19 564

19 591

+ 27

Totaux

1 709 579

1 754 663

68 589

1 823 252

1 824 254

+ 1 002

Dépenses civiles en capital :

           

Budget général

81 043

85 147

18 009

103 156

103 156

 »

Comptes d'affectation spéciale

22 777

22 777

- 409

22 368

16 726

- 5 642

Totaux

103 820

107 924

17 600

125 524

119 882

- 5 642

Dépenses militaires :

           

Budget général

242 833

240 070

- 58 551

181 519

181 228

- 291

Totaux

242 833

240 070

- 58 551

181 519

181 228

- 291

Totaux des charges

2 056 232

2 102 657

27 638

2 130 295

2 125 364

- 4 931

Budgets annexes

106 157

106 959

273

107 232

109 346

2 114

Solde des opérations à caractère définitif

- 218 325

- 203 910

- 26 616

- 230 526

(e)

- 190 151

»

a. Chiffres déterminés sur la base de l'article relatif à l'équilibre des ressources et des charges

b. Chiffres déterminés sur la base des crédits répartis et des évaluations effectives de recettes

c. Cf. Exposé général des motifs : « Les mesures réglementaires ».

d. Y compris les dégrèvements et remboursements d'impôts

e. Ces résultats ne sont pas à comparer aux résultats définitifs dégagés par la colonne 6 : ils comprennent les ouvertures de crédits sur fonds de concours (39 018 millions F) inscrites dans les modifications réglementaires, mais ne tiennent pas compte des recouvrements sur fonds de concours
(39 209 millions F) ces derniers n'étant inscrits que « pour mémoire » dans les prévisions.

4. SYNTHÈSE GÉNÉRALE (suite)

(En millions de F)

 

Prévisions
budgétaires

 

Situation

avant

Projet de loi
de règlement

Grandes rubriques

budgétaires

_

Loi
de finances initiale

(a)

_

Lois
de finances initiale et rectificatives

(b)

_

Modifications
réglementaires

(c)

_

l'intervention
du projet
de loi de
règlement

_

Recettes

et

Dépenses

_

Ajustements

de

crédits

_

B. Opérations à caractère
temporaire

           

Ressources

           

Comptes d'affectation spéciale

»

»

»

»

9

»

Comptes de prêts

6 307

6 248

»

6 248

4 689

»

Comptes d'avances

381 083

375 633

»

375 633

414 159

»

Totaux des ressources

387 390

381 881

»

381 881

418 857

»

Charges

           

Comptes d'affectation spéciale

1

1

»

1

1

»

Comptes de prêts

4 350

4 751

- 2 770

1 981

1 980

- 1

Comptes d'avances

379 400

382 300

»

382 300

418 088

35 788

Comptes de commerce
(résultat net)

46

46

»

46

- 2 799

»

Comptes de règlement avec les gouvernements étrangers (résultat net)

40

40

»

40

 

»

Comptes d'opérations monétaires (résultat net), hors F.M.I.

555

555

»

555

2 490

»

Totaux des charges

384 392

387 693

- 2 770

384 923

419 760

35 787

Solde des opérations à caractère temporaire

2 998

- 5 812

2 770

- 3 042

- 903

»

Solde global :

           

_ hors F.M.I.

- 215 327

- 209 722

- 23 846

- 233 568

- 191 054

»

_ hors F.M.I. et hors Fonds de Stabilisation des Changes

- 215 327

- 209 722

- 23 846

- 233 568

(d)

- 191 223

(e)

»

a. Chiffres déterminés sur la base de l'article relatif à l'équilibre des ressources et des charges

b. Chiffres déterminés sur la base des crédits répartis et des évaluations effectives de recettes

c. Cf. Exposé général des motifs : « Les mesures réglementaires ».

d. Ces résultats ne sont pas à comparer aux résultats définitifs dégagés par la colonne 6 : ils comprennent les ouvertures de crédits sur fonds de concours (39 018 millions F) inscrites dans les modifications réglementaires, mais ne tiennent pas compte des recouvrements sur fonds de concours (39 209 millions F) ces derniers n'étant inscrits que « pour mémoire » dans les prévisions.

e. S'il était tenu compte des opérations du F.M.I. ( - 12 491 millions F) et du F.S.C. (+ 169 millions de F), le solde d'exécution des lois de finances pour 2000 se situerait à - 203 545 millions de F.

5. RÈGLEMENT DE LA GESTION 2000

Conformément à l'ordonnance portant loi organique relative aux lois de finances, le projet de loi de règlement doit, non seulement constater les encaissements de recettes et les dépenses nettes de la gestion, mais proposer les ouvertures de crédits complémentaires nécessaires et, en ce qui concerne les comptes spéciaux du Trésor, statuer sur l'affectation du solde au dernier jour de la gestion.

Les tableaux suivants décrivent la concordance des crédits et des dépenses telle qu'elle est obtenue par les mesures du projet de loi de règlement et dégagent les soldes des diverses catégories de comptes spéciaux du Trésor.

SITUATION DES

DU BUDGET

   

Modifications de crédits

     

Au titre des

Dépenses
par
grandes catégories

_

Crédits
initiaux

_

Variations des lois
de finances
rectificatives

_

Reports
de la gestion

précédente

_

Transferts
et
répartitions

_

Fonds
de concours

et dons et legs

_

           

Dépenses ordinaires civiles

1 689 377 379 309

45 096 172 528

24 149 750 350

53 523 801 600

18 386 645 093

           

Dépenses civiles en capital

81 043 273 000

4 104 597 536

43 083 156 515

9 676 552 787

16 420 784 500

           

Dépenses ordinaires militaires

159 877 601 745

3 610 000 000

1 754 599 666

- 54 687 303 172

2 579 606 108

           

Dépenses militaires en capital

82 955 270 000

- 6 372 500 000

6 636 038 128

- 8 513 051 215

1 630 699 909

           

Total du budget général

2 013 253 524 054

46 438 270 064

(1)

75 623 544 659

»

39 017 735 610

(1) Ce montant se décompose comme suit :

- Lois de finances rectificatives : 70 492 528 729

- Décret d'avance (Ouv.) : 152 500 000

- Annulations (article 13) : - 24 206 758 665

CRÉDITS ET DES DÉPENSES

GÉNÉRAL

(En Francs)

intervenues en cours d'année

     

mesures réglementaires

 

Ajustements de la loi de règlement

 

Autres
modifications
réglementaires

7

Total brut des crédits
(col. 2 à 7 incluse)

8

Reports
à la gestion
suivante

9

Total net des crédits
(col. 8 - col. 9)

10

Ouvertures
de crédits
complémentaires

11

Annulations
de crédits
non consommés

12

Montant des dépenses
(col. 10+11-12)

13

             

- 601 420

1 830 533 147 460

26 844 900 608

1 803 688 246 852

7 606 865 594,59

6 632 424 093,17

1 804 662 688 353,42

             

 »

154 328 364 338

51 171 445 189

103 156 919 149

 »

57,21

103 156 919 091,79

             


 »


113 134 504 347


1 730 579 793


111 403 924 554


161 380 358,98


452 517 186,19


111 112 787 726,79

             

 »

76 336 456 822

6 221 611 008

70 114 845 814

0,83

0,98

70 114 845 813,85

             

- 601 420

2 174 332 472 967

85 968 536 598

2 088 363 936 369

7 768 245 954,40

7 084 941 337,55

2 089 047 240 985,85

SITUATION DES CRÉDITS, DES

DES COMPTES

a. COMPTES SPÉCIAUX DU

   

Modifications de crédits intervenues

 

Désignation des catégories de comptes spéciaux

_

Crédits
initiaux

_

Variations
des lois
de finances
rectificatives
_

En liaison
avec la
réalisation
de ressources
_

Reports
de la gestion
précédente

_

Transferts
et
répartitions
_

           

I. Opérations à caractère définitif

         
           

Comptes d'affectation spéciale

         

- Comptes non clos

38 574 189 600

58 000 000

786 943 515

4 272 443 132

 »

- Compte clos (902-26)

4 335 000 000

»

309 169 621

3 904 972 503

»

           
           

Totaux (I)

42 909 189 600

58 000 000

1 096 113 136

8 177 415 635

 »

           
           

II. Opérations à caractère
temporaire

         
           

Comptes d'affectation spéciale

69 500 000

- 69 000 000

»

206 159 625

 »

           

Comptes de prêts

4 351 000 000

400 000 000

»

4 589 486 287

»

Comptes d'avances

379 400 000 000

2 900 000 000

»

»

»

           

Totaux (II)

383 820 500 000

3 231 000 000

 »

4 795 645 912

 »

           

Totaux généraux (I + II)

426 729 689 600

3 289 000 000

1 096 113 136

12 973 061 547

 »

b. COMPTES SPÉCIAUX DU


Désignation
des catégories de comptes spéciaux


Autorisations
de découverts initiales


   

Comptes de commerce

1 814 000 000

Comptes de règlement avec les gouvernements étrangers

308 000 000

Comptes d'opérations monétaires

»

   
   

Totaux pour les comptes spéciaux du Trésor à découvert

2 122 000 000

DÉPENSES ET DES DÉCOUVERTS AUTORISÉS

SPÉCIAUX DU TRÉSOR

(En Francs)

TRÉSOR DOTÉS DE CRÉDITS

en cours d'année

Situation des

Ajustements du projet de loi de règlement

 
     

crédits avant

     

Autres

Montant total

Reports

l'intervention du

Ouvertures

Annulations

Montant des

Modifications

brut des crédits

à la gestion

PLR

de crédits

de crédits

dépenses

réglementaires

(col. 2 à 7 incluse)

suivante

(col. 8 - col. 9)

complémentaires

non consommés

(col. 10 + 11 - 12)

7

8

9

10

_1

_2

_3

             
             
             
             

»

43 691 576 247

6 108 423 517

37 583 152 730

32 681 477,91

5 646 981 802,38

31 968 852 405,53

»

8 549 142 124

4 201 148 259

4 347 993 865

»

4,22

4 347 993 860,78

             
             
 

52 240 718 371

10 309 571 776

41 931 146 595

32 681 477,91

5 646 981 806,60

36 316 846 266,31

             
             
             
             

»

206 659 625

205 620 308

1 039 317

»

246 924,00

792 393,00

             

»

9 340 486 287

7 360 132 259

1 980 354 028

0,49

1 000 000,05

1 979 354 028,44

»

382 300 000 000

»

382 300 000 000

38 565 596 060,60

2 777 325 319,85

418 088 270 740,75

             

»

391 847 145 912

7 565 752 567

384 281 393 345

38 565 596 061,09

2 778 572 243,90

420 068 417 162,19

             

»

444 087 864 283

17 875 324 343

426 212 539 940

38 598 277 539,00

8 425 554 050,50

456 385 263 428,50

(En Francs)

TRÉSOR DOTÉS D'AUTORISATIONS DE DÉCOUVERTS

Modifications apportées en cours
d'année aux autorisations
de découverts

Montant total
des autorisations
de découverts

Soldes débiteurs
au
31 décembre 2000

Autorisations de découverts complémentaires en loi de règlement

       

 »

1 814 000 000

9 947 251,99

»

 »

308 000 000

194 924 334,32

»

 »

»

69 053 293 183,38

69 053 293 183,38

       
       

 »

2 122 000 000

69 258 164 769,69

69 053 293 183,38

SITUATION RÉCAPITULATIVE DES OPÉRATIONS

Désignations des catégories

Soldes au 1er janvier 2000

Opérations de l'année 2000

 

de comptes spéciaux

1

Débiteurs

2

Créditeurs

3

Dépenses

4

Recettes

5

         

I. Opérations à caractère définitif (a)

       
         

Comptes d'affectation spéciale

       

- Comptes non clos

 »

5 562 039 681,67

31 969 644 798,53

33 823 407 004,93

- Compte clos :

       

902-26

 »

3 904 972 511,49

4 347 993 860,78

4 644 169 622,63

Sous-total des comptes clos

 

3 904 972 511,49

4 347 993 860,78

4 644 169 622,63

         

Totaux (I)

 »

9 467 012 193,16

36 317 638 659,31

38 467 576 627,56

         

II. Opérations à caractère temporaire (b)

       
         

Comptes d'affectation spéciale (pour mémoire. Opérations propres à 2000 seulement)

   

792 393,00

8 667 698,59

Comptes de commerce

63 530 135,39

6 054 420 535,10

109 139 206 932,41

111 938 665 862,80

Comptes de règlement avec les gouvernements étrangers

194 924 334,32

     

Comptes d'opérations monétaires

56 562 324 379,40

14 916 578 069,90

24 292 184 731,53

9 310 903 027,87

Comptes de prêts

119 225 640 969,76

 

1 979 354 028,44

4 689 031 022,73

Comptes d'avances

108 345 666 336,90

 

418 088 270 740,75

414 158 894 794,22

         

Totaux (II)

284 392 086 155,77

20 970 998 605,00

553 499 016 433,13

540 097 494 707,62

         

Report (I)

 »

9 467 012 193,16

36 317 638 659,31

38 467 576 627,56

         

Totaux généraux

284 392 086 155,77

30 438 010 798,16

589 816 655 092,44

578 565 071 335,18

a. Y compris les opérations à caractère temporaire exceptionnellement réalisées sur ressources affectées, rappelées pour mémoire au paragraphe II ci-dessous en ce qui concerne 2000 et analysées à l'annexe V au présent exposé général (Cf. annexe, page 317).

b. Non compris les opérations à caractère temporaire exceptionnellement réalisées sur ressources affectées rappelées seulement pour mémoire au présent paragraphe en ce qui concerne 2000 et analysées à l'annexe V au présent exposé général (Cf. annexe, page 317).

DES COMPTES SPÉCIAUX DU TRÉSOR

(En Francs)

Soldes au 31 décembre 2000

Soldes reportés à la gestion suivante

Soldes portés au compte de résultat

Débiteurs

_

Créditeurs

_

Débiteurs

_

Créditeurs

_

Débiteurs

__

Créditeurs

_

           
           
           
           

 »

7 415 801 888,07

 »

7 415 801 888,07

 »

 »

           

 »

4 201 148 273,34

 »

 »

 »

4 201 148 273,34

 »

4 201 148 273,34

 »

 »

 »

4 201 148 273,34

           

 »

11 616 950 161,41

 »

7 415 801 888,07

 »

4 201 148 273,34

           
           
           
           

9 947 251,99

8 800 296 582,09

9 947 251,99

8 800 296 582,09

 »

 »


194 924 334,32


 »


194 924 334,32


 »


 »


 »

71 067 962 373,88

14 440 934 360,72

69 053 293 183,38

14 440 934 360,72

2 014 669 190,50

 »

116 515 963 975,47

»

115 886 165 317,45

 »

629 798 658,02

 »

112 275 042 283,43

 »

101 244 771 031,04

 »

11 030 271 252,39

 
           

300 063 840 219,09

23 241 230 942,81

286 389 101 118,18

23 241 230 942,81

13 674 739 100,91

 »

           

 »

11 616 950 161,41

 »

7 415 801 888,07

 »

4 201 148 273,34

           

300 063 840 219,09

34 858 181 104,22

286 389 101 118,18

30 657 032 830,88

13 674 739 100,91

4 201 148 273,34

1 Ce dernier s'étant vu affecter par ailleurs la majeure partie des recettes de droits sur les tabacs antérieurement affectés à l'État (cf. supra).


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