Vitrine Aristide Briand
Aristide Briand
Lettre de démission de son
septième gouvernement, adressée au Président Millerand le 12 janvier 1922.
Avec les signatures de dix-neuf ministres
Bibliothèque de l’Assemblée nationale
Aristide Briand
La séparation des Églises
et de l’État devant le Parlement
Aristide Briand, rapporteur
du projet de loi, à la tribune de la Chambre
La Vie Illustrée n° 338 du
7 avril 1905
Bibliothèque de l’Assemblée
nationale
Aristide Briand
(1862-1932).
Député de la Loire de 1902
à 1919. Député de la Loire-Inférieure de 1919 à 1932.
Président du Conseil de
juillet 1909 à février 1911, de janvier à mars 1913, d’octobre 1915 à mars
1917,
de janvier 1921 à janvier 1922, de novembre 1925 à juillet 1926
et de juillet à octobre 1929.
Bibliothèque de l’Assemblée
nationale
Vitrine Georges Clemenceau
Georges Clemenceau
« L’issue »
Manuscrit autographe (sans
date) relatif à la représentation
proportionnelle.
Bibliothèque de l’Assemblée
nationale
Georges Clemenceau
« Quelques difficultés »
Manuscrit autographe de 1913
Défense de la démocratie
républicaine, pour le Journal L’Homme libre,
en réponse à Gabriel
Hanotaux qui réclame un pouvoir exécutif plus fort
pour le Président de la République, Raymond Poincaré.
Bibliothèque de l’Assemblée
nationale
MANUSCRIT autographe.
Quelques difficultés. (1913) ; 4 pages in-4 avec ratures et corrections (au
dos de papier du Sénat) Belle défense de la démocratie républicaine, pour le
journal L'Homme libre, en réponse à Gabriel Hanotaux qui réclame un pouvoir
exécutif plus fort pour le Président de la République, Raymond Poincaré.
Clemenceau raille, et accuse Hanotaux d'être « détenteur dune suprême panacée :
la reconstitution du pouvoir exécutif tel qu'il était avant le régime
républicain » il se dit convaincu des bonnes intentions de « notre bon
académicien » qui ne pense pas à mal et ne fait qu'exprimer l'état
d'esprit d'une classe autrefois dirigeante, qui oscille en permanence entre
despotisme et liberté. Mais il veut l'empêcher d'apporter à la France de
nouveaux malheurs « en nous ramenant sous le pouvoir d'une autorité sans
contrôle ». Il est faux de dire que le pouvoir exécutif s'est laissé peu à peu
dépouiller de toute autorité ; Poincaré a un pouvoir énorme : « Depuis le
maréchal de Mac Mahon, aucun
président n'a eu lieu d'exercer le droit de dissolution »... Quant aux pouvoirs
qu'il tient de la Constitution, ils sont supérieurs à ceux du Roi d'Angleterre.
Le Président « prend part aux délibérations du Conseil des ministres », et peut
choisir le Président du Conseil. Clemenceau, indigné par cet état des choses, est
toutefois partisan de le maintenir, pour éviter des désordres et des
incohérences... Hanotaux veut un programme bonapartiste, ou « un président à
l'américaine ». Et Clemenceau l'accuse de demander «pour le président,
l'élévation à la dictature», et de vouloir conférer en bloc à Poincaré le
pouvoir souverain : «ce serait doux de se laisser faire. Plus de bruit. L'
apaisement des querelles vieilles comme le monde entre la liberté et
l'autorité, par la forte main capable d'imposer le silence »...
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