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Les anciens groupes politiques de la XIVème législature

  • ARCHIVES - Le groupe Rassemblement- Union pour un Mouvement Populaire (Rassemblement-UMP) a été constitué le 27 novembre 2012 et dissous le 15 janvier 2013

    Groupe Rassemblement- Union pour un Mouvement Populaire (Rassemblement-UMP)

    «Par cette déclaration, les députés soussignés se constituent en groupe afin d’incarner la fidélité aux idéaux de notre famille politique : le rassemblement de la droite et du centre, la défense des valeurs républicaines, le service de l’intérêt général, l’honneur de la politique.

    Profondément attaché à la constitution de la Vème République, notre groupe entend prendre toute sa place dans le fonctionnement des institutions, en se plaçant résolument dans le cadre d’une opposition déterminée, appuyée sur des propositions destinées à assurer le redressement de la France et le rassemblement des Français.

    Notre engagement, nos valeurs.

    Fidèles aux pages les plus lumineuses de notre histoire, fidèles aux racines gaullistes, centristes, libérales, radicales qui marquèrent la France contemporaine, nous entendons hisser notre pays aux dessus de ses divisions et de ses peurs. Le goût de la vérité, de l’audace, de la fraternité doit s’imposer sur la crainte de l’avenir qui mine notre pays.

    Nous défendons l’idéal d’une France pour tous qui se mobilise pour aller à la conquête de la croissance et du Progrès. Face aux défis de la compétition internationale, nous plaçons le travail, la liberté d’entreprendre et d’oser, l’éducation et la formation, au coeur du développement économique, social et humain.

    Nous militons pour une France qui se réforme avec lucidité et courage pour se délivrer de ses blocages économiques, sociaux et financiers. Nous assumons l’élan réformiste imprimé par le quinquennat de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui brisé par la gauche.

    Nous affirmons notre volonté de renforcer les valeurs la République et du civisme. Notre unité nationale est notre bien le plus sacré. Nous croyons à l’autorité de l’Etat, à l’égalité, à la laïcité. Pour nous, au-delà des origines et des croyances, chaque citoyen a des droits et des devoirs, et chacun doit offrir à son pays autant qu’il reçoit de lui.

    Nous voulons que l'énergie française soit placée au service d’une Europe politique capable de protéger et de promouvoir la civilisation européenne face aux nouvelles puissances mondiales. Patriotes et européens, nous récusons la vision étriquée et passéiste de ceux qui pensent sauver la France en démantelant l’Europe.

    Nous voyons dans la défense de la Liberté, l'une des missions fondamentales de la France dans le monde. Contre les tyrannies qui ont asservi le XXème siècle, nous avons été et nous restons des hommes et des femmes qui avons toujours refusé les extrémismes et les idéologies qui asservissent la dignité humaine.

    Nous croyons à l’honneur de la Politique dont le but est de grandir le débat démocratique, d’unir les Français et d’élever leur conscience civique, d’agir pour l’intérêt général. Fiers des valeurs qui unissent la droite républicaine et le centre, nous nous opposons au dogme socialiste et nous rejetons les populismes et les dérives qui les alimentent.

    Notre opposition.

    A l’Assemblée Nationale, notre groupe se donne pour premier devoir d’opposer au gouvernement socialiste une digue ferme et crédible.

    Nous entendons dénoncer sa politique anti-entreprise qui démotive tous ceux qui créent des richesses et de l’emploi. Nous refusons sa politique dépensière où l’impôt est partout et la réforme nulle part. Nous récusons son approche européenne qui détruit la relation vitale entre la France et l’Allemagne. Nous condamnons l’obstination du Président de la République et de son gouvernement sur les questions de société. Nous nous opposons à l’instauration de la proportionnelle à l’Assemblée nationale qui rendra notre pays ingouvernable.

    Cette politique socialiste conduit notre pays droit vers la récession et la division, avec son cortège de frustrations et de violences sociales.

    Notre ambition : redresser la France.

    Nous avons la conviction que notre nation est face à une rupture historique qui la place en situation d’urgence. Depuis une vingtaine d’années, des puissances immenses se sont dressées, en quête de progrès. Année après année, les marchés dont nous avions le monopole nous échappent, nos richesses ont décru et nous nous sommes surendettés pour maintenir coûte que coûte notre mode de vie.

    Face à la menace de déclin qui guette notre pays, nous proposons aux Français un triple pacte.

    Un pacte de productivité qui doit permettre à la France de travailler plus, d’innover plus, de dépenser moins. Nous militons pour une nouvelle donne économique, fondée sur la baisse du coût du travail, le passage d’une société du chômage à une société en formation, la fin des 35 heures pour laisser aux entreprises et aux salariés le pouvoir de négocier le temps de travail en fonction des aléas économiques.

    Un pacte national qui impose le respect des valeurs républicaines. Délinquance, incivisme, replis communautaires et intégrismes, toutes ces dérives disloquent l’unité nationale. L’Ecole doit retrouver son rôle unificateur. L’autorité de l’Etat doit être restaurée. Le sentiment d’impunité doit être éradiqué par la sécurité et la Justice. Le contrôle strict de l’immigration doit aller de pair avec l’instauration d’une politique d’intégration qui fédère notre pays.

    Un pacte européen pour donner à l’Union la force qui lui fait défaut. Pour résister aux assauts de la mondialisation, nous militons pour une Europe politique qui décide et agit. Il faut renforcer le tandem franco-allemand, instaurer les conditions d’un gouvernement de la zone euro, homogénéiser nos politiques économiques et fiscales, redéfinir les priorités de l’Europe face à la concurrence internationale. En voulant l’Europe politique, nous cherchons à concilier deux exigences : celle de l’intérêt national et celle de l’intérêt européen.

    Notre devoir : le rassemblement.

    L’urgence de la situation française exige de rassembler la droite et le centre qui est la condition du rassemblement national et de la victoire électorale.

    Membres de l’UMP, nous n’oublions pas les objectifs qui ont présidé en 2002 à l’unité de notre mouvement politique: la lutte contre l’extrémisme, qui est plus que jamais d’actualité, et la fin des divisions historiques de la droite française.

    L’originalité et la force de l’UMP est d’incarner une synthèse entre gaullistes, centristes, libéraux et radicaux. Nous sommes attachés à cette synthèse qui garantit l’unité de notre famille politique mais aussi l’unité de nos électeurs et d’une majorité de français.

    **

    Au titre de l’article 51-1 de la Constitution et de l’article 19-3 du règlement de l’Assemblée nationale, nous entendons opposer à la gauche une autre vision de l’avenir.

    Nous voulons redresser la France. Et pour la redresser, nous voulons rassembler tous les Français qui aiment leur pays et qui veulent contribuer à sa prospérité et son rayonnement.»

    Rassemblement - Groupe de l'union pour un mouvement populaire (R-UMP) (67 membres)

    MM. François Baroin, Jacques-Alain Bénisti, Bernard Brochand, Dominique Bussereau, Jérôme Chartier, Guillaume Chevrollier, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Éric Ciotti, Jean-Michel Couve, Bernard Debré, Rémi Delatte, Dominique Dord, Mme Marianne Dubois, MM. Christian Estrosi, François Fillon, Hervé Gaymard, Mme Annie Genevard, MM. Guy Geoffroy, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy, Jean-Pierre Giran, Philippe Goujon, Mmes Claude Greff, Anne Grommerch, Arlette Grosskost, M. Serge Grouard, Mme Françoise Guégot, MM. Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Michel Heinrich, Patrick Hetzel, Philippe Houillon, Charles de La Verpillière, Jean- François Lamour, Thierry Lazaro, Mme Isabelle Le Callennec, MM. Dominique Le Mèner, Alain Leboeuf, Pierre Lellouche, Jean Leonetti, Céleste Lett, Mmes Geneviève Levy, Véronique Louwagie, MM. Gilles Lurton, Alain Marc, Alain Marleix, Philippe Armand Martin, Jean-Claude Mathis, Jean-Claude Mignon, Patrick Ollier, Mme Valérie Pécresse, M. Michel Piron, Mme Bérangère Poletti, MM. Christophe Priou, Frédéric Reiss, Arnaud Robinet, Camille de Rocca Serra, Mme Sophie Rohfritsch, MM. Paul Salen, Michel Sordi, Lionel Tardy, François Vannson, Jean-Sébastien Vialatte, Jean- Pierre Vigier, Laurent Wauquiez et Éric Woerth.

    Le Président du groupe :

    François Fillon

    Apparentés aux termes de l'article 19 du Règlement (1)

    M. Claude Sturni.


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