PROJET DE LOI

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N° 1587

_____

ASSEMBLÉE  NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUATORZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de lAssemblée nationale le 27 novembre 2013.

 

TEXTE DE LA COMMISSION
des lois constitutionnelles, de la législation et de ladministration générale de la République

ANNEXE AU RAPPORT

PROJET DE LOI

 

de modernisation de laction publique territoriale
et daffirmation des métropoles.

(Deuxième lecture)

 

              Voir les numéros :

              Sénat :              1ère lecture :              495, 580, 581, 593, 598, 601 et T.A. 163 (2012-2013).
                            2ème lecture :              796, 859, 860, 846, 847 (2012-2013) et T.A. 5 (2013-2014).

Assemblée nationale :              1ère lecture :              1120, 1177, 1178, 1205, 1207, 1216 et T.A. 190.

                            2ème lecture :              1407.


TITRE IER

CLARIFICATION DES COMPÉTENCES DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET COORDINATION DES ACTEURS

Chapitre Ier A

Le Haut Conseil des territoires

Article 1er AA

(1) I.  Le titre III du livre II de la première partie du code général des collectivités territoriales est ainsi rétabli :

(2) « TITRE III

(3) « HAUT CONSEIL DES TERRITOIRES

(4) « Chapitre unique

(5) « Art. L. 12311.  Le Haut Conseil des territoires assure la concertation entre lÉtat et les collectivités territoriales.

(6) « Il est présidé par le Premier ministre ou, en cas dabsence ou dempêchement de celui-ci, par le ministre chargé des collectivités territoriales.

(7) « Un vice-président est élu pour trois ans parmi les membres mentionnés aux 3° à 6° de larticle L. 12313.

(8) « Art. L. 12312.  Le Haut Conseil des territoires :

(9) «  Peut être consulté sur la politique du Gouvernement à légard des collectivités territoriales et sur la programmation pluriannuelle des finances publiques ;

(10) «  Peut être consulté sur tout projet et faire toute proposition de réforme en matière dexercice des politiques publiques conduites par les collectivités territoriales ou auxquelles celles-ci concourent ;

(11) «  Apporte au Gouvernement son expertise sur les questions liées à lexercice de leurs compétences par les collectivités territoriales ;

(12) «  Débat, à la demande du Premier ministre, sur tout projet de loi relatif à lorganisation et aux compétences des collectivités territoriales ;

(13) «  Peut être consulté sur tout projet de texte réglementaire ou toute proposition dacte législatif de lUnion européenne intéressant les collectivités territoriales ;

(14) «  Définit les programmes dévaluation, dexpertise et daudit réalisés par lobservatoire de la gestion publique locale et est associé aux autres travaux dévaluation des politiques publiques relevant des compétences décentralisées demandés par le Gouvernement ;

(15) «  Peut demander au Premier ministre de saisir la Cour des comptes, en application de larticle L. 13251 du code des juridictions financières, aux fins denquête sur des services ou organismes locaux ou, avec le concours des chambres régionales et territoriales des comptes, dévaluation de politiques publiques relevant des compétences des collectivités territoriales.

(16) « Art. L. 12313.  La formation plénière du Haut Conseil des territoires comprend :

(17) «  Six députés, désignés par lAssemblée nationale ;

(18) «  Six sénateurs, désignés par le Sénat ;

(19) «  Neuf présidents de conseil régional ou de lautorité exécutive dune collectivité territoriale régie par larticle 73 de la Constitution ;

(20) «  Dix-huit présidents de conseil général ou de collectivité territoriale exerçant les compétences du département ;

(21) «  Dix-huit maires, désignés dans des conditions assurant la représentation des communes des différentes strates démographiques ;

(22) «  Neuf représentants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, désignés dans des conditions assurant la représentation des différentes catégories détablissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ;

(23) «  Un représentant du Conseil national de la montagne, élu au sein de celui-ci parmi les membres représentant les collectivités territoriales au sein des comités de massif ou les organisations représentatives des collectivités territoriales et des groupements de collectivités ;

(24) «  En qualité de membres de droit, les présidents du comité des finances locales, du conseil national dévaluation des normes, de la commission consultative dévaluation des charges et du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale.

(25) « Les membres du Gouvernement participent aux réunions de la formation plénière du Haut Conseil des territoires en fonction de lordre du jour et sur convocation du Premier ministre.

(26) « Elle se réunit au moins deux fois par an.

(27) « Art. L. 12314.  La formation permanente du Haut Conseil des territoires est présidée par le vice-président et comprend les membres suivants de la formation plénière :

(28) «  Deux députés ;

(29) «  Deux sénateurs ;

(30) «  Deux présidents de conseil régional ou de lautorité exécutive dune collectivité territoriale régie par larticle 73 de la Constitution ;

(31) «  Quatre présidents de conseil général ou de collectivité territoriale exerçant les compétences du département ;

(32) «  Quatre maires ;

(33) «  Deux représentants détablissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ;

(34) «  Les membres de droit.

(35) « Un décret en Conseil dÉtat fixe les conditions dans lesquelles sont désignés, sur proposition des organisations représentatives, les membres mentionnés aux 3° à 6° de la formation permanente ainsi que les modalités de son fonctionnement.

(36) « Art. L. 12315.  Les membres du Haut Conseil des territoires mentionnés aux 1° à 7° de larticle L. 12313 sont désignés pour trois ans, dans la limite de la durée du mandat au titre duquel ils siègent au Haut Conseil.

(37) « Des membres suppléants sont désignés en même temps que les membres titulaires et selon les mêmes modalités.

(38) « Lorsquune instance est appelée à désigner plus dun membre du Haut Conseil, les modalités de désignation assurent légale représentation des femmes et des hommes.

(39) « Un décret en Conseil dÉtat fixe les modalités de désignation, sur proposition des organisations représentatives, des membres du Haut Conseil des territoires mentionnés aux 3° à 6° de l’article L. 12313.

(40) « Art. L. 12316.  Sans préjudice des dispositions de larticle L. 12312, le Premier ministre fixe lordre du jour des réunions du Haut Conseil des territoires, sur proposition du ministre chargé des collectivités territoriales ou de la formation permanente.

(41) « Les membres du Haut Conseil des territoires peuvent adresser au Premier ministre des propositions de question à inscrire à lordre du jour. Un tiers des membres de sa formation plénière ou de sa formation permanente peut demander une réunion du Haut Conseil des territoires sur un ordre du jour relevant de ses prérogatives prévues à larticle L. 12312.

(42) « Art. L. 12317.  Des formations spécialisées peuvent être créées au sein du Haut Conseil des territoires.

(43) « Le comité des finances locales constitue linstance de concertation entre lÉtat et les collectivités territoriales en matière financière. Sous réserve des avis rendus par le Haut Conseil des territoires en application du 1° de larticle L. 12312, le comité des finances locales et sa formation restreinte exercent pour le compte du Haut Conseil des territoires les compétences qui relèvent de leur champ dintervention. Les dispositions du projet de loi de finances de lannée intéressant les collectivités territoriales sont présentées au comité des finances locales.

(44) « Le conseil national dévaluation des normes constitue la formation spécialisée du Haut Conseil des territoires compétente en matière de normes applicables aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics.

(45) « Art. L. 12318.  Lobservatoire de la gestion publique locale est placé auprès du Haut Conseil des territoires.

(46) « Il est chargé de collecter et danalyser les informations relatives à la gestion des collectivités territoriales et dassurer la diffusion de ces travaux afin de favoriser le développement de bonnes pratiques.

(47) « Il réalise, à la demande du Haut Conseil des territoires, des évaluations de politiques publiques locales ainsi que des missions dexpertise et daudit.

(48) « Il bénéficie du concours de fonctionnaires de lÉtat et de fonctionnaires territoriaux.

(49) « Un décret fixe lorganisation et la composition de lobservatoire de la gestion publique locale. »

(50) II.  Le Haut Conseil des territoires se substitue aux autres commissions et organismes nationaux composés exclusivement de représentants de lÉtat et des collectivités territoriales.

Article 1er ABA

(Suppression maintenue)

Article 1er AB

(1) Le chapitre II du titre III du livre Ier du code des juridictions financières est complété par un article L. 132-7 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 132-7.  La Cour des comptes établit chaque année un rapport portant sur la situation financière des collectivités territoriales et de leurs établissements publics. Ce rapport est remis au Parlement et au Gouvernement. 

(3) Après leur remise au Parlement, ce rapport et le rapport préliminaire conjoint au dépôt du rapport sur lévolution de léconomie nationale et sur les orientations des finances publiques prévu au 3° de larticle 58 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances sont présentés par le premier président devant le Haut Conseil des territoires ou devant sa formation spécialisée constituée par le comité des finances locales. »

Chapitre Ier

Le rétablissement de la clause de compétence générale

Articles 1er A et 1er B

(Suppression maintenue)

……………………………………………………………………………….

Article 2

(1) I.  Le code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction résultant de larticle 73 de la loi  2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, est ainsi modifié :

(2)  A Larticle L. 2112-6 est ainsi rédigé :

(3) « Art. L. 2112-6.  Tout projet de modification des limites territoriales des communes est soumis à lavis du conseil général, qui se prononce dans un délai de six semaines à compter de sa saisine. À lexpiration de ce délai, son avis est réputé rendu. » ;

(4)  Larticle L. 3211-1 est ainsi rédigé : 

(5) « Art. L. 3211-1.  Le conseil général règle par ses délibérations les affaires du département. 

(6) « Il statue sur tous les objets sur lesquels il est appelé à délibérer par les lois et règlements et sur tous les objets dintérêt départemental dont il est saisi. 

(7) « Il a compétence pour promouvoir les solidarités et la cohésion territoriale sur le territoire départemental, dans le respect de lintégrité, de lautonomie et des attributions des régions et des communes. » ;

(8)  Les deux premiers alinéas de larticle L. 4221-1 sont remplacés par trois alinéas ainsi rédigés :

(9) « Le conseil régional règle par ses délibérations les affaires de la région.

(10) « Il statue sur tous les objets sur lesquels il est appelé à délibérer par les lois et règlements et sur tous les objets dintérêt régional dont il est saisi.

(11) « Il a compétence pour promouvoir le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique de la région et laménagement de son territoire, ainsi que pour assurer la préservation de son identité et la promotion des langues régionales, dans le respect de lintégrité, de lautonomie et des attributions des départements et des communes. » ;

(12)  Larticle L. 4433-1 est ainsi rédigé :

(13) « Art. L. 4433-1.  Le conseil régional règle par ses délibérations les affaires de la région.

(14) « Il statue sur tous les objets sur lesquels il est appelé à délibérer par les lois et règlements et sur tous les objets dintérêt régional dont il est saisi.

(15) « Il a compétence pour promouvoir le développement économique, social, sanitaire, culturel et scientifique de la région et laménagement de son territoire, ainsi que pour assurer la préservation de son identité et la promotion des langues régionales, dans le respect de lintégrité, de lautonomie et des attributions des départements et des communes. » ;

(16)  Les deuxième et troisième alinéas de larticle L. 1111-4 sont supprimés ;

(17)  À la fin du premier alinéa de larticle L. 1111-8, les mots : « , quil sagisse dune compétence exclusive ou dune compétence partagée » sont supprimés ;

(18) 6° Après le même article L. 1111-8, il est inséré un article L. 1111-8-1 ainsi rédigé :

(19) « Art. L. 1111-8-1.  Sauf lorsque sont en cause des intérêts nationaux, lÉtat peut déléguer par convention à une collectivité territoriale ou à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui en fait la demande lexercice de certaines de ses compétences.

(20) « Les compétences déléguées en application du présent article sont exercées au nom et pour le compte de lÉtat.

(21) « Aucune compétence déléguée ne peut porter sur lexercice de missions de contrôle confiées aux services de lÉtat par les lois et règlements.

(22) « La collectivité territoriale ou létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre qui souhaite exercer une compétence déléguée par lÉtat soumet sa demande pour avis à la conférence territoriale de laction publique. La demande et lavis de la conférence territoriale sont transmis aux ministres concernés par le représentant de lÉtat dans la région.

(23) « Lorsque la demande de délégation est acceptée, un projet de convention est communiqué à la collectivité territoriale ou à létablissement public demandeur dans un délai dun an à compter de la transmission de sa demande.

(24) « La délégation est décidée par décret. La convention prévue au premier alinéa en fixe la durée, définit les objectifs à atteindre, précise les moyens mis en œuvre ainsi que les modalités de contrôle de lÉtat sur la collectivité territoriale ou létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre délégataire. Les modalités de cette convention sont précisées par décret en Conseil dÉtat. »

(25) II.  (Non modifié)

Article 2 bis

(1) I.  Après le cinquième alinéa de larticle 34 de la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et lÉtat, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

(2) « Lorsque le schéma régional daménagement et de développement du territoire comprend un volet consacré à laménagement numérique, ce volet tient lieu de schéma directeur territorial daménagement numérique, au sens de larticle L. 1425-2 du code général des collectivités territoriales. »

(3) II (nouveau).  Larticle L. 1425-2 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(4) « Lorsque le territoire de la région ne comporte quun seul schéma directeur territorial daménagement numérique élaboré par le conseil régional, ce schéma directeur peut être remplacé ou révisé par le volet consacré à laménagement numérique du schéma régional daménagement et de développement du territoire. Lorsque le territoire de la région est couvert par plusieurs schémas directeurs territoriaux daménagement numérique, les personnes publiques les ayant élaborés et la région définissent conjointement une stratégie daménagement numérique du territoire régional dans les conditions prévues au troisième alinéa. »

Chapitre II

Les collectivités territoriales chefs de file
et la conférence territoriale de laction publique

Section 1

Les collectivités territoriales chefs de file

Article 3

(1) Larticle L. 1111-9 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 11119.  I A (nouveau).  Les compétences des collectivités territoriales dont le présent article prévoit que lexercice nécessite le concours de plusieurs collectivités ou groupements de collectivités territoriales sont mises en œuvre dans le respect des règles suivantes :

(3) «  Les délégations de compétence sont organisées dans le cadre de la convention territoriale dexercice concerté prévue au I quinquies de larticle L. 111191 ;

(4) «  La participation minimale du maître douvrage, prévue au deuxième alinéa du III de larticle L. 111110, est fixée à 40 % du montant total des financements apportés par des personnes publiques ;

(5) «  À lexception des opérations figurant dans le contrat de plan conclu entre lÉtat et la région, les projets relevant de ces compétences peuvent bénéficier de subventions dinvestissement et de fonctionnement soit de la région, soit dun département.

(6) « I.  La région est chargée dorganiser, en qualité de chef de file, les modalités de laction commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour lexercice des compétences relatives :

(7) «  À laménagement et au développement durable du territoire ;

(8) «  (Supprimé)

(9) «  À la protection de la biodiversité ;

(10) «  bis Au climat, à la qualité de lair et à lénergie ;

(11) «  Au développement économique ;

(12) «  Au soutien de linnovation ;

(13) «  À linternationalisation des entreprises ;

(14) «  À lintermodalité et à la complémentarité entre les modes de transports ;

(15) «  Au soutien à lenseignement supérieur et à la recherche.

(16) « II.  Le département est chargé dorganiser, en qualité de chef de file, les modalités de laction commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour lexercice des compétences relatives à :

(17) «  Laction sociale, le développement social et la contribution à la résorption de la précarité énergétique ;

(18) «  Lautonomie des personnes ;

(19) «  La solidarité des territoires ;

(20) «  (Supprimé)

(21) « Il est consulté par la région en préalable à lélaboration du contrat de plan conclu entre lÉtat et la région en application de la loi n° 82653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification afin de tenir compte des spécificités de son territoire.

(22) « III.  La commune ou létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre auquel elle a transféré ses compétences est chargé dorganiser, en qualité de chef de file, les modalités de laction commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour lexercice des compétences relatives :

(23) «  À la mobilité durable ;

(24) «  À la rationalisation des points daccès aux services publics de proximité ; 

(25) « 3° et 4° (Supprimés)

(26) « III bis.  (Supprimé)

(27) « IV.  Les modalités de laction commune des collectivités territoriales et de leurs groupements pour lexercice des compétences mentionnées aux I à III sont débattues par la conférence territoriale de laction publique prévue à larticle L. 1111-9-1. »

Section 2

La conférence territoriale de laction publique

Article 4

(1) I.  Après larticle L. 1111-9 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1111-9-1 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 1111-9-1.  I.  Dans chaque région, la conférence territoriale de laction publique est chargée de favoriser un exercice concerté des compétences des collectivités territoriales, de leurs groupements et de leurs établissements publics.

(3) « La conférence territoriale de laction publique peut débattre et rendre des avis sur tous les sujets relatifs à lexercice de compétences et à la conduite de politiques publiques nécessitant une coordination ou une délégation de compétences entre les collectivités territoriales et leurs groupements.

(4) « Elle peut être saisie de la coordination des relations transfrontalières avec les collectivités territoriales étrangères situées dans le voisinage de la région.

(5) « I bis.  Sont membres de la conférence territoriale de laction publique :

(6) «  Le président du conseil régional ou de lautorité exécutive de la collectivité territoriale régie par larticle 73 de la Constitution ;

(7) «  Les présidents des conseils généraux ou un représentant de lautorité exécutive des collectivités territoriales exerçant les compétences des départements sur le territoire de la région ;

(8) «  Les présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de plus de 30 000 habitants ayant leur siège sur le territoire de la région ;

(9) «  Un représentant élu des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre de moins de 30 000 habitants ayant leur siège sur le territoire de chaque département ;

(10) «  Un représentant élu des communes de plus de 30 000 habitants de chaque département ;

(11) «  Un représentant élu des communes comprenant entre 3 500 et 30 000 habitants de chaque département ;

(12) «  Un représentant élu des communes de moins de 3 500 habitants de chaque département ;

(13) «  Le cas échéant, un représentant des collectivités territoriales et groupements de collectivités des territoires de montagne, au sens de larticle 3 de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.

(14) « Pour la désignation dans chaque département des représentants des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre non membres de droit de la conférence territoriale de laction publique et lorsquune seule liste complète de candidats réunissant les conditions requises a été adressée au représentant de lÉtat dans le département, il nest pas procédé à une élection.

(15) « Un décret précise les modalités délection ou de désignation des membres de la conférence territoriale de laction publique.

(16) « I ter.  La conférence territoriale de laction publique est présidée par le président du conseil régional.

(17) « Elle organise librement ses travaux et leur publicité dans le cadre de son règlement intérieur.

(18) « Elle est convoquée par son président, qui fixe lordre du jour de ses réunions. Chaque membre peut proposer linscription à lordre du jour de questions complémentaires relevant des compétences exercées par la personne publique ou la catégorie de personnes publiques quil représente ou pour lesquelles cette personne publique est chargée dorganiser les modalités de laction commune des collectivités territoriales.

(19) « Le représentant de lÉtat dans la région est informé des séances de la conférence territoriale de laction publique. Il y participe lorsque la conférence donne son avis sur une demande dune collectivité territoriale ou dun établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre tendant à obtenir la délégation de lexercice dune compétence de lÉtat dans le cadre fixé à larticle L. 1111-8-1. Il participe aux autres séances à sa demande.

(20) « La conférence territoriale de laction publique peut associer à ses travaux tout élu ou organisme non représenté. Elle peut solliciter lavis de toute personne ou de tout organisme.

(21) « I quater.  La conférence territoriale de laction publique débat des projets visant à coordonner les interventions des personnes publiques, qui lui sont présentés par les collectivités territoriales ou les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dans le cadre des I quinquies à I septies.

(22) « I quinquies.  Les conventions territoriales dexercice concerté dune compétence fixent les objectifs de rationalisation et les modalités de laction commune pour chacune des compétences concernées, dans les conditions suivantes :

(23) « a) La région et le département élaborent un projet de convention pour chacun des domaines de compétence mentionnés aux I et II de larticle L. 1111-9 ;

(24) « b) Les communes et les établissements publics de coopération intercommunale auxquels elles ont transféré leurs compétences peuvent élaborer un projet de convention pour chacun des domaines de compétence mentionnés au III de larticle L. 1111-9 ;

(25) « c) La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités, chargé par la loi de lélaboration dun plan ou dun schéma relatif à lexercice dune compétence des collectivités territoriales au niveau régional ou départemental, peut élaborer un projet de convention organisant les modalités de leur action commune pour cette compétence ;

(26) « d) (nouveau) La collectivité territoriale ou le groupement de collectivités, chargé par la loi délaborer un plan ou un schéma relevant dune compétence pour laquelle larticle L. 1111-9 le charge de lorganisation des modalités de laction commune, peut élaborer un projet de document unique tenant lieu de plan ou schéma et de convention territoriale dexercice concerté de la compétence concernée, en respectant les prescriptions et procédures de consultation et dapprobation prévues pour chaque document. Le document unique comporte un volet regroupant les dispositions prévues en application des 1° à 5° du présent I quinquies applicables à ses seuls signataires. Un décret en Conseil dÉtat précise les modalités dapplication du présent d.

(27) « Chaque projet de convention comprend notamment :

(28) «  Les niveaux de collectivités territoriales concernés ou les collectivités compétentes définies par des critères objectifs sur lensemble du territoire de la région ;

(29) «  Les délégations de compétences entre collectivités territoriales, ainsi que les délégations de la région ou du département à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, dans les conditions prévues à larticle L. 1111-8 ;

(30) «  Les créations de services unifiés, en application de larticle L. 5111-1-1 ;

(31) «  Les modalités de la coordination, de la simplification et de la clarification des interventions financières des collectivités territoriales, pouvant déroger aux 2° et 3° du I A de larticle L. 1111-9 ;

(32) «  La durée de la convention, qui ne peut excéder six ans.

(33) « I sexies A (nouveau).  Le projet de convention territoriale dexercice concerté de la compétence est examiné par la conférence territoriale de laction publique, dans les conditions prévues par son règlement intérieur.

(34) « La collectivité territoriale ou létablissement public auteur du projet de convention territoriale dexercice concerté de la compétence peut prendre en compte les observations formulées lors des débats de la conférence territoriale de laction publique pour modifier le projet présenté.

(35) « À lissue de cet examen, le projet de convention est transmis au représentant de lÉtat dans la région, ainsi quaux collectivités territoriales et établissements publics appelés à prendre les mesures nécessaires à sa mise en œuvre.

(36) « Les organes délibérants des collectivités territoriales et des établissements publics concernés disposent dun délai de trois mois pour approuver la convention, qui est signée par le maire ou par le président.

(37) « Les stipulations de la convention sont opposables aux seules collectivités territoriales et établissements publics qui l’ont signée. Elles les engagent à prendre les mesures et à conclure les conventions nécessaires à sa mise en œuvre.

(38) « I sexies.  (Supprimé)

(39) « I septies.  Lorsque lexercice dune compétence autre que celles mentionnées à larticle L. 1111-9 est partagé entre plusieurs catégories de collectivités territoriales, chaque collectivité territoriale ou établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre attributaire de cette compétence peut formuler des propositions de rationalisation de son exercice. Ces propositions font lobjet dun débat au sein de la conférence territoriale de laction publique.

(40) « I octies.  Au moins une fois par an, la collectivité territoriale chargée dorganiser les modalités de laction commune adresse à lorgane délibérant des collectivités territoriales et aux établissements publics concernés un rapport détaillant les actions menées dans le cadre de la convention territoriale dexercice concerté de la compétence ou du plan dactions, ainsi que les interventions financières intervenues. Ce rapport fait lobjet dun débat.

(41) « Dans les conditions prévues au présent article pour leur conclusion, les conventions territoriales dexercice concerté de la compétence peuvent être révisées au terme dune période de trois ans ou en cas de changement des conditions législatives, réglementaires ou financières au vu desquelles elles ont été adoptées.

(42) « II.  Supprimé

(43) III (nouveau).  Le 1° du II de larticle 19 de la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à lélection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral est abrogé.

Section 3

(Division et intitulé supprimés)

Article 5

(Suppression maintenue)

             

Section 3 bis

Les schémas régionaux de l’intermodalité

(Division et intitulé supprimés)

Section 4

(Division et intitulé supprimés)

Chapitre II bis

Les schémas régionaux de lintermodalité

(Division et intitulé nouveaux)

Article 8 bis

(1) I.  La première partie du code des transports est ainsi modifiée :

(2)  À la fin de lintitulé du chapitre III du titre Ier du livre II, les mots : « des infrastructures et des transports » sont supprimés ;

(3)  Lintitulé de la section 1 du même chapitre est ainsi rédigé : « Le schéma régional des infrastructures et des transports » ;

(4)  La section 2 dudit chapitre devient la section 3 ;

(5)  La section 2 du même chapitre est ainsi rétablie :

(6) « Section 2

(7) « Le schéma régional de lintermodalité

(8) « Art. L. 1213-3-1.  Le schéma régional de lintermodalité coordonne à léchelle régionale, en labsence dune autorité organisatrice de transport unique et dans le respect de larticle L. 1221-1, les politiques conduites en matière de mobilité par les collectivités publiques mentionnées à ce même article, en ce qui concerne loffre de services, linformation des usagers, la tarification et la billettique.

(9) « Ce schéma assure la cohérence des services de transport public et de mobilité offerts aux usagers sur le territoire régional dans lobjectif dune complémentarité des services et des réseaux, dans le respect des compétences de chacune des autorités organisatrices de transport du territoire.

(10) « Il définit les principes guidant larticulation entre les différents modes de déplacement, notamment en ce qui concerne la mise en place de pôles déchange.

(11) « Il prévoit les mesures de nature à assurer une information des usagers sur lensemble de loffre de transports, à permettre la mise en place de tarifs donnant accès à plusieurs modes de transport et la distribution des billets correspondants.

(12) « Art. L. 1213-3-2.  Sous réserve des dispositions particulières prévues à la section 3 du présent chapitre, le schéma régional de lintermodalité est élaboré par la région, en collaboration avec les départements et les autorités organisatrices de la mobilité situées sur le territoire régional.

(13) « Le projet de schéma fait ensuite lobjet dune concertation avec lÉtat et, le cas échéant, avec les syndicats mixtes de transport mentionnés à larticle L. 1231-10 du présent code. Les établissements publics mentionnés à larticle L. 122-4 du code de lurbanisme et les gestionnaires de voirie sont consultés à leur demande sur le projet de schéma.

(14) « Le projet de schéma régional de lintermodalité, assorti des avis des conseils généraux des départements inclus dans la région, des autorités organisatrices de la mobilité ainsi que des observations formulées par les personnes associées à son élaboration, est mis à la disposition du public dans les conditions prévues à larticle L. 120-1 du code de lenvironnement.

(15) « Le projet est arrêté par le conseil régional après avis favorable des conseils généraux des départements inclus dans la région représentant au moins la moitié de la population régionale et des organes délibérants des autorités organisatrices de la mobilité représentant au moins la moitié de la population des périmètres de transports urbains de la région.

(16) « En labsence de réponse de la collectivité publique dans un délai de trois mois à compter de la transmission du projet de schéma, son avis est réputé favorable.

(17) « Le schéma régional de lintermodalité est approuvé par le représentant de lÉtat dans la région.

(18) « Il fait lobjet dune évaluation tous les cinq ans et il est, si nécessaire, révisé.

(19) « Art. L. 1213-3-3.  Les modalités dapplication des articles L. 121331 et L. 121332 sont fixées par décret en Conseil dÉtat. » ;

(20)  La sous-section 1 de la section 3 du même chapitre, dans sa rédaction résultant du présent article, est complétée par un article L. 121341 ainsi rédigé :

(21) « Art. L. 1213-4-1.  Les articles L. 1213-3-1 et L. 1213-3-2 ne sont pas applicables à la région dÎle-de-France. » ;

(22)  Larticle L. 1213-5 est ainsi modifié :

(23) a) Après le mot : « transports », sont insérés les mots : « et au schéma régional de lintermodalité » ;

(24) b) La référence : « troisième alinéa de larticle L. 442412 » est remplacée par la référence : « II de larticle L. 442410 » ;

(25)  Au premier alinéa de larticle L. 1214-7, après le mot : « compatible », sont insérés les mots : « avec le schéma régional de lintermodalité et » ;

(26)  Le début de larticle L. 1811-7 est ainsi rédigé : « Pour lapplication des sections 1 et 2 du chapitre III du titre Ier du livre II, les régions doutre-mer mettent en œuvre larticle... (le reste sans changement). » ;

(27)  Larticle L. 1821-2 est ainsi rédigé :

(28) « Art. L. 1821-2.  Pour lapplication des sections 1 et 2 du chapitre III du titre Ier du livre II de la présente partie, Mayotte met en œuvre larticle L. 4433-7 du code général des collectivités territoriales. »

(29) II (nouveau).  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(30)  Au troisième alinéa du I de larticle L. 4424-9, après le mot : « transports », sont insérés les mots : « , dintermodalité » ;

(31)  Le II de larticle L. 4424-10 est ainsi modifié : 

(32) a) La première phrase est complétée par les mots : « et schéma régional de lintermodalité, au sens de larticle L. 1213-3-1 du même code » ;

(33) b) Après le mot : « prévus », la fin de la deuxième phrase est ainsi rédigée : « pour ces schémas aux articles L. 1213-3 et L. 1213-3-1 du même code et par les dispositions réglementaires prises pour leur application. » ;

(34) 3° Le premier alinéa de larticle L. 4433-7 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(35) « Le schéma daménagement régional définit les principes permettant dassurer la combinaison des différents modes de transports et la coordination des politiques de mobilité mises en place par les autorités organisatrices. »

……………………………………………………………………………….

Chapitre II ter

La rationalisation de laction publique territoriale 

(Division et intitulé nouveaux)

Articles 9 bis A

Dans les six mois qui suivent la promulgation de la présente loi, le Gouvernement présente au Parlement un rapport sur les possibilités de rationalisation et de regroupement des différents schémas régionaux et départementaux, élaborés conjointement avec lÉtat ou non, en matière de développement économique, daménagement de lespace, de transport et de mobilité, denvironnement, dénergie et daménagement numérique.

Article 9 bis B

Le II de larticle L. 41231 du code général des collectivités territoriales est abrogé. 

Chapitre III

Renforcement de laction extérieure des collectivités territoriales
et de leurs groupements

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TITRE II

LAFFIRMATION DES MÉTROPOLES

Chapitre Ier

Les dispositions spécifiques à lÎle-de-France

Section 1

Achèvement de la carte intercommunale

Article 10

(1) Larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales est complété par un VII ainsi rédigé :

(2) « VII.  Dans les départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont le siège se situe dans lunité urbaine de Paris, telle que définie par lInstitut national de la statistique et des études économiques, regroupent plusieurs communes dun seul tenant et sans enclave formant un ensemble dau moins 200 000 habitants. Toutefois, il peut être dérogé à ce seuil démographique par le représentant de lÉtat dans le département pour tenir compte des caractéristiques de certains espaces, en sappuyant sur des particularités de la géographie physique, le nombre de communes membres, la densité de population ou la superficie des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés. »

Article 11

(1) I.  Un projet de schéma régional de coopération intercommunale portant sur les départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines est élaboré par le représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France, sur proposition des représentants de lÉtat dans ces départements.

(2) Il est présenté, avant le 1er septembre 2014, à la commission régionale de la coopération intercommunale mentionnée au VII du présent article. Ce schéma répond aux obligations définies aux I, II, VI et VII de larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales et prend en compte les orientations définies au III du même article.

(3) Le représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France adresse le projet de schéma pour avis aux conseils municipaux des communes et aux organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés. Lorsquune proposition concerne des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre appartenant à des départements autres que ceux mentionnés au premier alinéa du présent I, le représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France saisit le représentant de lÉtat dans le département intéressé, qui saisit pour avis la commission départementale de la coopération intercommunale.

(4) Les avis mentionnés au troisième alinéa sont rendus dans un délai de trois mois à compter de lenvoi du projet de schéma. À défaut, lavis est réputé favorable.

(5) Le projet de schéma, ainsi que lensemble des avis mentionnés au troisième alinéa, sont transmis pour avis à la commission régionale de la coopération intercommunale par le représentant de lÉtat dans la région laquelle, à compter de cette transmission, dispose dun délai de trois mois pour se  prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, celle-ci est réputée favorable. Les propositions de modification du projet de schéma conformes aux I, II, VI et VII de larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, adoptées par la commission régionale de la coopération intercommunale à la majorité des deux tiers de ses membres comprenant les deux tiers au moins des représentants de la ou des commissions départementales de la coopération intercommunale, désignés en application du VII du présent article, du ou des départements concernés par le projet, sont intégrées dans le projet de schéma.

(6) Le schéma est arrêté avant le 28 février 2015 par le représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France et fait lobjet dune insertion dans au moins une publication locale diffusée dans chacun des départements concernés.

(7) II.  Dans les départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines, la procédure de révision du schéma départemental de coopération intercommunale prévue au IV de larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales nest pas applicable à compter du renouvellement général des conseils municipaux prévu en 2014.

(8) III.  Dès la publication du schéma régional de coopération intercommunale, les représentants de lÉtat dans les départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines définissent par arrêté, avant le 1er juillet 2015, pour la mise en œuvre du schéma, tout projet de périmètre portant création dun établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

(9) Ils peuvent également définir un projet de périmètre ne figurant pas dans le schéma, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale, sous réserve du respect des obligations mentionnées aux I, II, VI et VII de larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales et de la prise en compte des orientations définies au III du même article.

(10) Lorsquelle est saisie pour avis, en application du deuxième alinéa du présent III, la commission régionale de la coopération intercommunale dispose dun délai de trois mois à compter de sa saisine pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable. Larrêté intègre les propositions de modification du périmètre adoptées par la commission régionale dans les conditions de majorité prévues à lavant-dernier alinéa du I du présent article.

(11) Larrêté de projet définit la catégorie détablissement public de coopération intercommunale dont la création est envisagée, dresse la liste des communes intéressées et détermine le nom et le siège de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

(12) À compter de la notification de cet arrêté au maire de chaque commune intéressée, le conseil municipal dispose dun délai de trois mois pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable.

(13) La création de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est prononcée par arrêté des représentants de lÉtat dans les départements intéressés, après accord des conseils municipaux concernés. Cet accord doit être exprimé par la moitié au moins des conseils municipaux des communes intéressées, représentant la moitié au moins de la population totale de celles-ci, y compris le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse si cette dernière représente au moins le tiers de la population totale.

(14) À défaut daccord des conseils municipaux et sous réserve de lachèvement des procédures de consultation, les représentants de lÉtat dans les départements concernés peuvent, par décision motivée, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale, créer létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. En vue de formuler son avis, la commission régionale entend tout maire dune commune et tout président dun établissement public de coopération intercommunale dont laudition est de nature à éclairer ses délibérations ou qui en fait la demande. Les nouvelles propositions de modification du périmètre, adoptées par la commission régionale dans les conditions de majorité prévues à lavant-dernier alinéa du I du présent article, sont intégrées au périmètre fixé par larrêté des représentants de lÉtat dans les départements concernés. La commission dispose dun délai dun mois à compter de sa saisine pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable.

(15) La création de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est prononcée par arrêté des représentants de lÉtat dans les départements intéressés avant le 31 décembre 2015.

(16) Larrêté de création de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre emporte retrait des communes auxquelles le périmètre est étendu, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont elles sont membres.

(17) Larrêté peut également porter, en cas daccord des conseils municipaux des communes dans les conditions prévues au sixième alinéa du présent III, sur les compétences exercées par létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, dans le respect des dispositions propres à sa catégorie.

(18) À défaut daccord sur les compétences, les communes membres de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre disposent dun délai de six mois à compter de sa création pour se doter des compétences requises, dans le respect des dispositions propres à sa catégorie. Si les communes ne se sont pas mises en conformité avec ces dispositions dans ce délai, le nouvel établissement public exerce lintégralité des compétences prévues par lesdites dispositions.

(19) IV.  Dès la publication du schéma régional de coopération intercommunale, les représentants de lÉtat dans les départements de  lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines proposent par arrêté, avant le 1er juillet 2015, pour sa mise en œuvre, la modification du périmètre de tout établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

(20) Ils peuvent également proposer une modification de périmètre ne figurant pas dans le schéma, sous réserve du respect des obligations mentionnées aux I, II, VI et VII de larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales et de la prise en compte des orientations définies au III du même article, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale.

(21) Lorsquelle est saisie pour avis, en application du deuxième alinéa du présent IV, la commission régionale de la coopération intercommunale dispose dun délai de trois mois à compter de sa saisine pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable. Larrêté intègre les propositions de modification du périmètre adoptées par la commission régionale dans les conditions de majorité prévues à lavant-dernier alinéa du I du présent article.

(22) La modification de périmètre peut porter sur des communes appartenant ou non à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Un arrêté de projet de périmètre dresse la liste des communes intéressées.

(23) Cet arrêté est notifié par le représentant de lÉtat dans le département au président de chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre intéressé afin de recueillir lavis de chaque organe délibérant et, concomitamment, au maire de chaque commune incluse dans le projet de périmètre afin de recueillir laccord de chaque conseil municipal.

(24) À compter de la notification de cet arrêté, les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et les conseils municipaux disposent dun délai de trois mois pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable.

(25) La modification de périmètre de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est prononcée par arrêté des représentants de lÉtat dans les départements concernés, après accord des conseils municipaux des communes incluses dans le projet de périmètre. Cet accord doit être exprimé par la moitié au moins des conseils municipaux des communes intéressées, représentant la moitié au moins de la population totale de celles-ci, y compris le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse si cette dernière représente au moins le tiers de la population totale.

(26) À défaut daccord des communes et sous réserve de lachèvement des procédures de consultation, les représentants de lÉtat dans les départements concernés peuvent, par décision motivée, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale, modifier le périmètre de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. En vue de formuler son avis, la commission régionale entend tout maire dune commune et tout président dun établissement public de coopération intercommunale dont laudition est de nature à éclairer ses délibérations ou qui en fait la demande. Les nouvelles propositions de modification du périmètre adoptées par la commission régionale dans les conditions de majorité prévues à lavant-dernier alinéa du I du présent article sont intégrées au périmètre fixé par larrêté des représentants de lÉtat dans les départements concernés. La commission dispose dun délai dun mois à compter de sa saisine pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable.

(27) La modification de périmètre de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est prononcée par arrêté des représentants de lÉtat dans les départements intéressés avant le 31 décembre 2015.

(28) Larrêté de modification de périmètre emporte retrait des communes auxquelles le périmètre est étendu, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont elles sont membres.

(29) V.  Dès la publication du schéma régional de coopération intercommunale, les représentants de lÉtat dans les départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise  et des Yvelines proposent par arrêté, avant le 1er juillet 2015, pour la mise en œuvre du schéma, la fusion détablissements publics de coopération intercommunale, dont lun au moins est à fiscalité propre.

(30) Ils peuvent également proposer un projet de périmètre de fusion ne figurant pas dans le schéma, sous réserve du respect des obligations mentionnées aux I, II, VI et VII de larticle L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales et de la prise en compte des orientations définies au III du même article, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale.

(31) Lorsquelle est saisie pour avis, en application du deuxième alinéa du présent V, la commission régionale de la coopération intercommunale dispose dun délai de trois mois à compter de sa saisine pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable. Larrêté intègre les propositions de modification de périmètre adoptées par la commission régionale dans les conditions de majorité prévues à lavant-dernier alinéa du I du présent article.

(32) Un arrêté de projet de périmètre du nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dresse la liste des établissements publics de coopération intercommunale appelés à fusionner. Le périmètre peut, en outre, comprendre des communes appartenant ou non à un autre établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

(33) Cet arrêté est notifié par le représentant de lÉtat dans le département au président de chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre intéressé afin de recueillir lavis de chaque organe délibérant et, concomitamment, au maire de chaque commune incluse dans le projet de périmètre afin de recueillir laccord de chaque conseil municipal.

(34) À compter de la notification de larrêté de projet de périmètre, les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et les conseils municipaux disposent dun délai de trois mois pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable.

(35) La fusion des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre est prononcée par arrêté des représentants de lÉtat dans les départements intéressés, après accord des conseils municipaux des communes intéressées. Cet accord doit être exprimé par la moitié au moins des conseils municipaux concernés, représentant la moitié au moins de la population totale de celles-ci, y compris le conseil municipal de la commune dont la population est la plus nombreuse si cette dernière représente au moins le tiers de la population totale.

(36) À défaut daccord des conseils municipaux concernés et sous réserve de lachèvement des procédures de consultation, les représentants de lÉtat dans les départements concernés peuvent, par décision motivée, après avis de la commission régionale de la coopération intercommunale, fusionner les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. En vue de formuler son avis, la commission régionale entend tout maire dune commune et tout président dun établissement public de coopération intercommunale dont laudition est de nature à éclairer ses délibérations ou qui en fait la demande. Les nouvelles propositions de modification du périmètre adoptées par la commission régionale dans les conditions de majorité prévues à lavant-dernier alinéa du I du présent article sont intégrées au périmètre fixé par larrêté des représentants de lÉtat dans les départements concernés. La commission dispose dun délai dun mois à compter de sa saisine pour se prononcer. À défaut de délibération dans ce délai, lavis est réputé favorable.

(37) La fusion est prononcée par arrêté des représentants de lÉtat dans les départements intéressés avant le 31 décembre 2015.

(38) Larrêté de fusion emporte, le cas échéant, retrait des communes des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont elles sont membres et qui ne sont pas intégralement inclus dans le périmètre du nouvel établissement.

(39) Larrêté fixe le nom et le siège du nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ainsi que ses compétences. Celui-ci exerce lintégralité des compétences dont sont dotés les établissements publics de coopération intercommunale qui fusionnent, sur lensemble de son périmètre.

(40) VI.  Si, avant la publication de larrêté portant création, extension ou fusion dun établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre en application des III à V du présent article, le nombre et la répartition des sièges au sein de lorgane délibérant de létablissement public nont pas été fixés, les conseils municipaux des communes intéressées disposent, à compter de la date de publication de larrêté, dun délai de trois mois pour délibérer sur la composition de lorgane délibérant.

(41) Le représentant de lÉtat dans la région constate la composition de lorgane délibérant de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre fixée selon les modalités prévues au premier alinéa du présent VI. À défaut de délibération des conseils municipaux dans le délai de trois mois, la composition de lorgane délibérant est arrêtée par le représentant de lÉtat dans la région, selon les modalités prévues aux II et III de larticle L. 5211-6-1 du code général des collectivités territoriales.

(42) VII.  La commission régionale de la coopération intercommunale mentionnée au présent article est présidée par le représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France et composée des représentants de lÉtat dans les départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines et des commissions départementales de la coopération intercommunale des départements de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines, réunies dans leur formation prévue au second alinéa de larticle L. 5211-45 du code général des collectivités territoriales. Siègent également au sein de la commission régionale de la coopération intercommunale, pour chacune de ces quatre commissions départementales de la coopération intercommunale, un représentant du conseil général, désigné parmi les membres mentionnés au 4° de larticle L. 5211-43 du même code, et un représentant du conseil régional, désigné parmi les membres mentionnés au 5° du même article L. 5211-43. »

Section 2

La métropole du Grand Paris

Article 12

(1) I.  Le titre Ier du livre II de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales est complété par un chapitre IX ainsi rédigé :

(2) « Chapitre IX

(3) « La métropole du Grand Paris

(4) « Art. L. 52191.  I.  Il est créé au 1er janvier 2016 un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre à statut particulier dénommé “la métropole du Grand Paris”, qui regroupe :

(5) «  La commune de Paris ;

(6) «  Lensemble des communes des départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;

(7) «  Les communes des autres départements de la région dÎle-de-France appartenant au 31 décembre 2014 à un établissement public de coopération intercommunale comprenant au moins une commune des départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne ;

(8) «  (nouveau) Toute commune en continuité avec au moins une commune répondant aux conditions fixées aux 2° ou 3°, dont le conseil municipal a délibéré favorablement avant le 30 septembre 2014, à la condition que les deux tiers des communes de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre auquel elle appartient représentant au moins la moitié de la population ou la moitié des communes représentant les deux tiers de la population de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ne sy soient pas opposées par délibération avant le 31 décembre 2014.

(9) « Un décret constate le périmètre de la métropole et fixe ladresse de son siège. Il désigne le comptable public de la métropole.

(10) « Toutes les modifications ultérieures relatives à ladresse du siège, à la désignation du comptable public ou au transfert de compétences supplémentaires sont prononcées par arrêté du représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France dans les conditions prévues aux articles L. 521117 et L. 521120.

(11) « La métropole du Grand Paris est constituée en vue de la définition et de la mise en œuvre dactions métropolitaines afin daméliorer la compétitivité et lattractivité de ses territoires et le cadre de vie de ses habitants, de promouvoir un modèle de développement durable et de réduire les inégalités. La métropole du Grand Paris élabore un projet métropolitain. Les habitants sont associés à son élaboration selon les formes déterminées par le conseil de la métropole sur proposition du conseil de développement.

(12) « Ce projet métropolitain définit les orientations générales de la politique conduite par la métropole du Grand Paris. Il participe à la mise en œuvre du schéma directeur de la région dÎle-de-France. Il comporte un diagnostic général, social, économique et environnemental du territoire métropolitain, des orientations stratégiques pour le développement de la métropole ainsi que des domaines dintervention prioritaires. Le projet métropolitain peut être élaboré avec lappui de lAgence foncière et technique de la région parisienne.

(13) « II.  La métropole du Grand Paris est soumise au chapitre VII du présent titre Ier, sous réserve des dispositions du présent chapitre. Elle exerce de plein droit, en lieu et place de ses communes membres, les compétences suivantes :

(14) «  En matière daménagement de lespace métropolitain :

(15) « a) Approbation du plan local durbanisme et documents durbanisme en tenant lieu, élaborés par les conseils de territoire ; définition, création et réalisation dopérations daménagement dintérêt métropolitain mentionnées à larticle L. 300-1 du code de lurbanisme ; actions de restructuration urbaine ; actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ; constitution de réserves foncières dintérêt métropolitain ;

(16) « b) Établissement, exploitation, acquisition et mise à disposition dinfrastructures et de réseaux de télécommunications, au sens de larticle L. 1425-1 du code général des collectivités territoriales ;

(17) « 2° En matière de politique locale de lhabitat :

(18) « a)  Politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement social ; actions en faveur du logement des personnes défavorisées ;

(19) « b) Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de lhabitat insalubre ;

(20) « c) Aménagement, entretien et gestion des aires daccueil des gens du voyage ;

(21) « 3° En matière de politique de la ville :

(22) « a) Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et dinsertion économique et sociale ;

(23) « b) Dispositifs locaux de prévention de la délinquance ;

(24) « 4° En matière de développement et daménagement économique, social et culturel :

(25) « a) Création, aménagement et gestion des zones dactivité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire dintérêt métropolitain ;

(26) « b) Actions de développement économique dintérêt métropolitain ;

(27) « c) Construction, aménagement, entretien et fonctionnement déquipements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs et sportifs dintérêt métropolitain ;

(28) « d) Participation à la préparation des candidatures aux grands événements internationaux culturels, artistiques et sportifs, accueillis sur son territoire.

(29) « Lexercice de ces compétences prend en compte les orientations définies dans les documents stratégiques élaborés par le Conseil régional ;

(30) «  En matière de protection et de mise en valeur de lenvironnement et de politique du cadre de vie :

(31) « a) Lutte contre la pollution de lair ;

(32) « b) Lutte contre les nuisances sonores ;

(33) « c) Soutien aux actions de maîtrise de la demande dénergie ;

(34) « d) Élaboration et adoption du plan climat-énergie territorial en application de larticle L. 229-26 du code de lenvironnement, en cohérence avec les objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, defficacité énergétique et de production dénergie renouvelable ;

(35) « e) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, en application du I bis de larticle L. 211-7 du code de lenvironnement.

(36) « Lorsque lexercice des compétences mentionnées au présent II est subordonné à la reconnaissance de leur intérêt métropolitain, celui-ci est déterminé à la majorité des deux tiers du conseil de la métropole. Il est défini au plus tard deux ans après la création de la métropole du Grand Paris. À défaut, la métropole exerce lintégralité des compétences transférées. 

(37) « Les actions de développement économique de la métropole prennent en compte les orientations définies par le conseil régional.

(38) « III (nouveau).  Les communes membres de la métropole du Grand Paris peuvent transférer à celle-ci certaines de leurs compétences dans les conditions prévues à larticle L. 5211-17. Pour lapplication du même article L. 5211-17, les conditions de majorité requises sont celles prévues au II de larticle L. 5211-5.

(39) « IV (nouveau).  La métropole du Grand Paris élabore un plan local durbanisme dans les conditions prévues aux articles L. 123-1 et suivants du code de lurbanisme sous réserve des dispositions du présent IV. Le plan regroupe les plans de territoire élaborés par les conseils de territoire qui tiennent lieu de plans de secteur au sens de larticle L. 123-1-1-1 du code de lurbanisme. 

(40) « Le conseil de la métropole élabore le rapport de présentation et le programme daménagement et de développement durable. Sur la base de ces documents, les conseils de territoire élaborent dans un délai de vingt-quatre mois un plan de territoire sur leur périmètre, qui précise les orientations daménagement et de programmation ainsi que le règlement spécifiques à ce territoire.

(41) « En cas de carence dûment constatée des conseils de territoire à élaborer leur plan de territoire dans le délai de vingt-quatre mois ou en cas dabsence de conformité aux documents de cadrage, le conseil de la métropole élabore les plans de territoire ou les met en conformité avec les documents de cadrage.

(42) « Le plan est approuvé par le conseil de la métropole à la majorité simple des votes exprimés.

(43) « Le plan est révisé selon les modalités prévues pour son élaboration.

(44) « Le plan comprend celles des dispositions du code de lurbanisme qui ressortent de la seule compétence des schémas de cohérence territoriale. Le plan a alors les effets du schéma de cohérence territoriale.

(45) « Le plan est compatible avec le schéma directeur de la région dÎle-de-France et le plan métropolitain de lhabitat et de lhébergement, et il prend en compte le schéma régional de lhabitat et de lhébergement en Île-de-France.

(46) « Un décret en Conseil dÉtat précise les conditions dapplication du présent IV.

(47) « V (nouveau).  La métropole du Grand Paris définit et met en œuvre des programmes daction en vue de lutter contre la pollution de lair et de favoriser la transition énergétique, notamment en améliorant lefficacité énergétique des bâtiments et en favorisant le développement des énergies renouvelables et celui de laction publique pour la mobilité durable.

(48) « La métropole du Grand Paris élabore un plan métropolitain de lhabitat et de lhébergement. Ce plan est compatible avec le schéma directeur de la région dÎle-de-France et prend en compte le schéma régional de lhabitat et de lhébergement en Île-de-France. Il comprend les éléments mentionnés aux troisième à dix-neuvième alinéas de larticle L. 302-1 du code de la construction et de lhabitation et il tient lieu, à ce titre, de programme local de lhabitat. Il comporte également une programmation pluriannuelle de réalisation et de rénovation des places daccueil et de services associés en faveur de linsertion des personnes sans domicile fixe et des populations les plus fragilisées.

(49) « Pour son élaboration, le représentant de lÉtat dans la région porte à la connaissance de la métropole du Grand Paris tous les éléments utiles ainsi que les objectifs à prendre en compte en matière de diversité de lhabitat, de répartition équilibrée des différents types de logements, de renouvellement du parc immobilier et daccroissement du nombre de logements et de places dhébergement. Le projet de plan, arrêté par le conseil de la métropole du Grand Paris, est transmis aux communes et conseils de territoire, ainsi quau comité régional de lhabitat et de lhébergement, qui disposent dun délai de deux mois pour faire connaître leur avis. Au vu de ces avis, le conseil de la métropole du Grand Paris délibère à nouveau sur le projet et le transmet au représentant de lÉtat dans la région, qui dispose dun délai de trois mois pour faire connaître son avis. Il est approuvé par le conseil de la métropole du Grand Paris après avoir pris en compte, le cas échéant, les demandes de modification du représentant de lÉtat dans la région.

(50) « À lexpiration dun délai de six ans à compter de son approbation, le conseil de la métropole du Grand Paris délibère sur lopportunité dune révision de ce plan selon les modalités prévues au cinquième alinéa du IV. Il peut être révisé à tout moment dans les mêmes conditions.

(51) « Pour mettre en œuvre le plan métropolitain de lhabitat et de lhébergement, la métropole du Grand Paris réalise des programmes daménagement et de logement. Elle peut demander à lÉtat de la faire bénéficier, par décret en Conseil dÉtat, de compétences dérogatoires pour la création et la réalisation des zones daménagement concerté et la délivrance dautorisations durbanisme.

(52) « La métropole du Grand Paris peut également proposer à lÉtat, pour la réalisation de programmes de construction et de rénovation de logements ou des équipements nécessaires à ces logements, dengager une procédure de projet dintérêt général. La proposition est adoptée par le conseil de la métropole du Grand Paris et transmise au représentant de lÉtat dans le département intéressé.

(53) « LÉtat peut mettre à la disposition de la métropole du Grand Paris les établissements publics daménagement de lÉtat.

(54) « VI (nouveau).  Afin de favoriser la construction de logements neufs, la réhabilitation des logements anciens et la résorption de lhabitat indigne, lÉtat peut déléguer par convention à la métropole du Grand Paris, sur sa demande, dès lors quelle dispose dun plan métropolitain de lhabitat et de lhébergement exécutoire, la totalité des compétences suivantes, sans pouvoir les dissocier ;

(55) «  Lattribution, dans les conditions prévues aux III et VI de larticle L. 301-5-1 du code de la construction et de lhabitation, des aides au logement locatif social et la notification aux bénéficiaires, ainsi que, par délégation de lAgence nationale de lhabitat, lattribution des aides en faveur de lhabitat privé et la signature des conventions mentionnées à larticle L. 321-4 du même code ;

(56) «  La garantie du droit à un logement décent et indépendant mentionné au chapitre préliminaire du titre préliminaire du livre III ainsi quaux articles L. 441-2-3 et L. 441-2-3-1 du code de la construction et de lhabitation et, pour exercer cette garantie, la délégation de tout ou partie des réservations dont le représentant de lÉtat dans le département bénéficie en application de larticle L. 441-1 du même code, à lexception des logements réservés au bénéfice des agents et militaires de lÉtat ;

(57) «  La mise en œuvre de la procédure de réquisition avec attributaire, prévue au chapitre II du titre IV du livre VI dudit code ;

(58) «  La gestion de la veille sociale, de laccueil, de lhébergement et de laccompagnement au logement de toute personne ou famille sans domicile ou éprouvant des difficultés particulières daccès au logement en raison de linadaptation de ses ressources ou de ses conditions dexistence, dans le respect des articles L. 345-2-2 et L. 345-2-3 du code de laction sociale et des familles, ainsi que le financement des organismes et dispositifs qui y contribuent, mentionnés au 8° du I de larticle L. 312-1 et aux articles L. 322-1 et L. 345-2 du même code et aux articles L. 365-1, L. 631-11 et L. 633-1 du code de la construction et de lhabitation.

(59) « Les compétences déléguées en application du 2° du présent VI et celles déléguées en application du 4°, relatives à laide sociale prévue à larticle L. 345-1 du code de laction sociale et des familles pour laccueil dans les organismes mentionnés au 8° du I de larticle L. 312-1 du même code sont exercées par le président du conseil de la métropole.

(60) « Lensemble des compétences déléguées en application des 1° à 4° du présent VI sont exercées au nom et pour le compte de lÉtat.

(61) « Ces délégations sont régies par une convention conclue pour une durée de six ans renouvelable, qui définit, notamment, les modalités de prise en compte des objectifs du schéma régional de lhabitat et de lhébergement en Île-de-France. Elle peut être dénoncée par le représentant de lÉtat dans le département au terme dun délai de trois ans, lorsque les résultats de son exécution sont insuffisants au regard des objectifs définis par la convention. Elle peut également être dénoncée par la métropole dans les mêmes délais en cas de non-respect des engagements de lÉtat.

(62) « La métropole du Grand Paris propose à lÉtat et aux collectivités territoriales un plan de rationalisation des outils daménagement et des syndicats intervenant sur son ressort territorial.

(63) « Art. L. 5219-2.  La métropole du Grand Paris est organisée en territoires, dun seul tenant et sans enclave, dau moins 300 000 habitants. Le périmètre de ces territoires respecte le périmètre des communes de la métropole du Grand Paris. Les communes appartenant à un même établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre existant au 31 décembre 2014 ne peuvent appartenir à des territoires distincts. Le ressort territorial de la commune de Paris constitue un territoire.

(64) « Dans chaque territoire, il est créé un conseil de territoire composé des délégués des communes incluses dans le périmètre du territoire, désignés en application de larticle L. 5219-9. Le périmètre du territoire et le siège du conseil de territoire sont fixés par décret en Conseil dÉtat, après consultation par le représentant de lÉtat dans la région d’Île-de-France compétente des conseils municipaux des communes et des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés, qui disposent dun délai de deux mois pour rendre leur avis. La définition de ces périmètres peut prendre en compte les territoires de projet constitués en vue de lélaboration de contrats de développement territorial prévus à larticle 21 de la loi  2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris.

(65) « Le président du conseil de territoire est élu en son sein. Le conseil de territoire désigne également en son sein un ou plusieurs vice-présidents. Le nombre de ceux-ci ne peut excéder 20 % du nombre total des membres du conseil de territoire.

(66) « Les présidents des conseils de territoire sont, de droit, vice-présidents du conseil de la métropole du Grand Paris. Leur effectif nest pas pris en compte pour lappréciation du respect de leffectif maximal fixé aux deuxième à quatrième alinéas de larticle L. 5211-10.

(67) « Art. L. 5219-3.  I.  Pour lexercice des compétences des conseils de territoire, le conseil de la métropole du Grand Paris peut donner délégation, dans les cas et conditions quil détermine, aux conseils de territoire pour préparer, passer, exécuter et régler les marchés de travaux, fournitures et services qui peuvent être passés sans formalités préalables en raison de leur montant. Lorsque cette délégation est accordée à un conseil de territoire, elle est donnée à lensemble des conseils de territoire.

(68) « Le conseil de territoire adopte des délibérations pour lexercice des compétences qui lui sont  déléguées par le conseil de la métropole du Grand Paris.

(69) « Ces actes sont soumis aux mêmes règles que les actes de même nature décidés par le conseil de la métropole du Grand Paris. Ils sont exécutés par le président du conseil de territoire.

(70) « Pour lapplication du présent article, le président du conseil de territoire peut recevoir délégation du conseil de territoire pour prendre toute décision concernant la préparation, la passation, lexécution et le règlement des marchés ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget de la métropole. Le montant des prestations sapprécie pour chaque conseil de territoire.

(71) « Le président du conseil de territoire peut subdéléguer par arrêté les attributions confiées par le conseil de territoire aux vice-présidents. Il peut également donner, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, délégation de signature aux responsables des services placés sous son autorité.

(72) « Ces délégations prennent fin de plein droit à chaque renouvellement du conseil de la métropole du Grand Paris.

(73) « II.  Préalablement à leur examen par le conseil de la métropole du Grand Paris, le conseil de territoire est saisi pour avis des rapports de présentation et des projets de délibération satisfaisant aux deux conditions cumulatives suivantes :

(74) «  Leur exécution est spécifiquement prévue, en tout ou en partie, dans les limites du territoire ;

(75) «  Ils concernent les affaires portant sur le développement économique, social et culturel, laménagement de lespace métropolitain, la politique locale de lhabitat, la protection et la mise en valeur de lenvironnement, la politique de la ville et la politique du cadre de vie.

(76) « Le conseil de territoire émet son avis dans le délai fixé par le président du conseil de la métropole du Grand Paris. Sauf urgence dûment constatée par le conseil de la métropole du Grand Paris, ce délai ne peut être inférieur à quinze jours à compter de la saisine du conseil de territoire. À défaut davis émis dans ce délai, le conseil de la métropole du Grand Paris peut délibérer.

(77) « Le conseil de territoire reçoit communication des pièces relatives aux affaires qui lui sont soumises. Lavis du conseil de territoire ou, à défaut, le document prouvant quil a été saisi dans les délais, est joint au projet de délibération et est annexé à la délibération du conseil de la métropole du Grand Paris.

(78) « Le conseil de territoire peut demander linscription à lordre du jour du conseil de la métropole du Grand Paris de toute affaire intéressant le territoire. Cette demande est adressée au président du conseil de la métropole du Grand Paris huit jours au moins avant la réunion du conseil de la métropole.

(79) « Le conseil de territoire peut émettre des vœux sur tous les objets intéressant le territoire.

(80) « III.  Les conseils de territoire exercent, par délégation du conseil de la métropole, ladministration du ou des offices publics de lhabitat précédemment rattachés aux communes ou à leurs groupements situés dans leur périmètre. Le conseil de territoire désigne ses représentants au sens du 1° de larticle L. 421-8 du code de la construction et de lhabitation au sein du conseil dadministration de loffice. 

(81) « IV.  Le président du conseil de territoire exécute les délibérations du conseil de territoire. Pour lexercice de ses attributions, les services de la métropole sont mis à sa disposition en tant que de besoin. Il est ordonnateur de létat spécial de territoire.

(82) « Art. L. 5219-4.  I.  Le montant total des dépenses et des recettes de chaque conseil de territoire est inscrit dans le budget de la métropole du Grand Paris.

(83) « Les dépenses et les recettes de chaque conseil de territoire sont détaillées dans un document dénommé “état spécial de territoire”. Les états spéciaux de territoire sont annexés au budget de la métropole du Grand Paris.

(84) « Les recettes dont dispose le conseil de territoire sont constituées dune dotation territoriale.

(85) « La dotation territoriale est attribuée pour lexercice des attributions prévues au I de larticle L. 5219-3 et à larticle L. 5219-6.

(86) « Le montant des sommes destinées aux dotations territoriales est fixé par lorgane délibérant de la métropole du Grand Paris. Ces sommes sont réparties entre les conseils de territoire en tenant compte des caractéristiques propres du territoire et des charges que représentent les compétences qui lui sont déléguées. Elles constituent des dépenses obligatoires pour la métropole du Grand Paris.

(87) « II (nouveau).  Lexécution des attributions des conseils de territoire est effectuée par des agents de la métropole du Grand Paris affectés par le président de la métropole du Grand Paris auprès du conseil de territoire après avis des commissions administratives paritaires compétentes.

(88) « III (nouveau).  Les comités techniques et les comités dhygiène, de sécurité et des conditions de travail sont créés dans les conseils de territoire dans les conditions fixées aux articles 32 et suivants de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.

(89) « IV (nouveau).  Le directeur général des services et les directeurs généraux adjoints des services du conseil de territoire sont nommés par le président du conseil de la métropole du Grand Paris, sur proposition du président du conseil de territoire.

(90) « À défaut de proposition dagents remplissant les conditions pour être nommés dans ces emplois dans un délai de deux mois à compter de la demande formulée par le président du conseil de la métropole du Grand Paris, celui-ci procède à la nomination du directeur général des services et des directeurs généraux adjoints du conseil de territoire. 

(91) « Il est mis fin à leurs fonctions par le président du conseil de la métropole du Grand Paris, sur proposition ou après avis du président du conseil de territoire. 

(92) « Les premier et dernier alinéas de larticle 53 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 précitée sappliquent aux agents occupant ces emplois dans des conditions et sous des réserves fixées par décret en Conseil dÉtat.

(93) « Art. L. 5219-5.  I.  Sans préjudice du II de larticle L. 5219-1, la métropole du Grand Paris exerce les compétences qui étaient, à la date de sa création, transférées par les communes membres aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre existants au 31 décembre 2014.

(94) « Toutefois, le conseil de la métropole du Grand Paris peut, par délibération, restituer ces compétences aux communes dans un délai de deux ans suivant la création de la métropole du Grand Paris.

(95) « Jusquà cette délibération ou, au plus tard, jusquà lexpiration du délai de deux ans précité, les conseils de territoire exercent, sauf délibération contraire du conseil de la métropole du Grand Paris, les compétences transférées en application du premier alinéa du présent I et non prévues II de larticle L. 5219-1 dans le périmètre des anciens établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre existant au 31 décembre 2014.

(96) « À lexpiration du délai de deux ans et dans un délai de trois mois, pour les compétences qui nont pas fait lobjet dune délibération en application du deuxième alinéa du présent I, le conseil de la métropole du Grand Paris se prononce à la majorité des deux tiers pour conserver ces compétences. À défaut, les compétences sont restituées aux communes.

(97) « II.  Les communes peuvent déléguer à la métropole du Grand Paris des compétences autres que celles prévues au II de larticle L. 5219-1.

(98) « Ces compétences sont exercées, en leur nom et pour leur compte, par la métropole du Grand Paris. Ces délégations sont régies par conventions, qui en fixent la durée et définissent les objectifs à atteindre et les modalités de contrôle de lautorité délégante sur lautorité délégataire. 

(99) « Les conseils de territoire de la métropole du Grand Paris dans le ressort desquels se situent les communes qui lui délèguent des compétences exercent ces compétences sauf délibération contraire du conseil de la métropole du Grand Paris.

(100) « III (nouveau).  Les compétences exercées au 31 décembre 2014 par un établissement public de coopération intercommunale, non transférées à la métropole du Grand Paris et restituées aux communes dans les conditions fixées au I, peuvent être exercées en commun par des communes appartenant au même territoire au sens de larticle L. 52192 :

(101) «1° Dans le cadre de conventions, conclues avec la métropole du Grand Paris pour la création et la gestion de certains équipements ou services, précisant que ces compétences sont exercées en leur nom et pour leur compte par la métropole du Grand Paris ;

(102) «  Par lapplication du I de larticle L. 511111 ;

(103) «  Par la création dun syndicat dans les conditions prévues à larticle L. 52121 ;

(104) «  Par le recours à une entente en application des articles L. 52211 et L. 52212.

(105) « Les attributions de compensations revenant aux communes en application des 1° et 2° du V de larticle 1609 nonies C du code général des impôts sont versées par les communes concernées à la personne publique assurant lexercice de ces compétences.

(106) « Par dérogation aux articles L. 52127 et L. 52212 du présent code, les délégués des communes au sein du comité du syndicat ou de la conférence de lentente créée dans le cadre du présent III sont les conseillers métropolitains et les conseillers de territoires représentant les communes membres.

(107) « Au plus tard lors de sa révision suivant le renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole, le schéma départemental de coopération intercommunale prévu à larticle L. 521011 prévoit que les structures ou les conventions mises en place dans le cadre du présent III ne peuvent regrouper que toutes les communes appartenant à un même territoire.

(108) « IV (nouveau).  Les 1° et 2° du V de larticle 1609 nonies C du code général des impôts sappliquent à la métropole du Grand Paris.

(109) « Lorsque les communes étaient antérieurement membres dun établissement public de coopération intercommunale soumis aux I et I bis du même article 1609 nonies C, lattribution de compensation versée ou perçue à compter de lannée où la création de la métropole a produit pour la première fois ses effets au plan fiscal est égale à celle que versait ou percevait létablissement public de coopération intercommunale lannée précédente.

(110) « La métropole du Grand Paris peut faire application de la révision dérogatoire prévue au a du 1 du 5° du V dudit article 1609 nonies C, pour modifier lattribution de compensation que versait ou percevait létablissement public de coopération intercommunale lannée précédente. Cette révision ne peut pas avoir pour effet de minorer ou de majorer lattribution de compensation de plus de 5 % de son montant.

(111) « Art. L. 5219-6.  Le conseil de la métropole du Grand Paris peut confier à un conseil de territoire, à la demande de celui-ci et dans le respect des objectifs et des règles quil fixe, tout ou partie de lexercice des compétences qui lui ont été transférées par ses communes membres, ainsi que tout ou partie des compétences qui étaient transférées par les communes membres à des établissements publics de coopération intercommunale existant sur son périmètre à la date de sa création, à lexception des compétences en matière :

(112) «  D’approbation du plan local durbanisme ; définition, création et réalisation dopérations daménagement mentionnées à larticle L. 300-1 du code de lurbanisme dintérêt métropolitain ; constitution de réserves foncières dintérêt métropolitain ; prise en considération dun programme daménagement densemble et détermination des secteurs daménagement dintérêt métropolitain ;

(113) « 2° De plan métropolitain de lhabitat et de lhébergement ; schémas densemble de la politique de lhabitat, du logement et des actions de réhabilitation et de résorption de lhabitat insalubre ;

(114) « 3° De plans métropolitains de lenvironnement, de lénergie et du climat ; réalisation dactions tendant à maîtriser la demande dénergie dans les conditions prévues à larticle L. 2224-34 ; élaboration du plan climat-énergie territorial prévu à larticle L. 229-26 du code de lenvironnement ;

(115) «  (nouveau) De protection et de mise en valeur de lenvironnement et de politique du cadre de vie telle que définie aux a, b et c du 5° du II de larticle L. 5219-1.

(116) « Dans le respect des objectifs du projet métropolitain établis par le conseil de la métropole du Grand Paris, les conseils de territoire exercent la compétence en matière de politique de la ville telle que définie au 3° du II de larticle L. 5219-1.

(117) « Art. L. 5219-7.  Une assemblée des maires de la métropole du Grand Paris, composée de lensemble des maires des communes situées dans le ressort territorial de la métropole, se réunit au moins une fois par an pour débattre du programme dactions et du rapport dactivité de la métropole. Elle formule des avis et des recommandations qui sont transmis au conseil de la métropole. Lassemblée des maires est convoquée par le président de la métropole, qui en est le président de droit.

(118) « Un conseil de développement réunit les partenaires économiques, sociaux et culturels de la métropole du Grand Paris. Il est consulté sur les principales orientations de la métropole du Grand Paris.

(119) « Les modalités de fonctionnement de lassemblée des maires et du conseil de développement sont déterminées par le règlement intérieur établi par le conseil de la métropole du Grand Paris.

(120) « Art. L. 5219-8.  Par dérogation à larticle L. 5217-16, la métropole du Grand Paris  bénéficie dune dotation globale de fonctionnement égale à la somme des deux composantes suivantes :

(121) «  Une dotation dintercommunalité, calculée, la première année de perception de la dotation globale de fonctionnement, en fonction de sa population et de la moyenne des dotations par habitant des établissements publics de coopération intercommunale préexistants pondérées par leur population. Les années suivantes, le montant de la dotation dintercommunalité par habitant de la métropole du Grand Paris est égal à celui perçu lannée précédente ;

(122) «  Une dotation de compensation, calculée selon les modalités définies à larticle L. 5211-28-1.

(123) « Art. L. 5219-9.  Par dérogation à larticle L. 5211-6-1, le conseil de la métropole est composé :

(124) « a) D’un conseiller métropolitain par commune ;

(125) « b) D’un conseiller métropolitain supplémentaire pour chaque commune par tranche complète de 25 000 habitants.

(126) « Chaque conseil de territoire est composé des conseillers de la métropole représentant les communes du territoire ainsi que, pour chaque commune du territoire et jusquau renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole, dautant de conseillers de territoire supplémentaires quelle désigne de conseillers métropolitains. Le conseil de territoire de Paris est composé des membres du conseil de Paris.

(127) « Art. L. 5219-10.  I.  Les services ou parties de services des communes qui participent à lexercice des compétences mentionnées aux II et III de larticle L. 5219-1 sont transférés à la métropole du Grand Paris selon les modalités prévues à larticle L. 5211-4-1.

(128) « II.  Lensemble des personnels des établissements publics de coopération intercommunale mentionnés à larticle L. 5219-5 est réputé relever de la métropole du Grand Paris dans les conditions de statut et demploi qui sont les siennes.

(129) « III.  Les agents non titulaires de droit public des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux I et II conservent, à titre individuel, le bénéfice des stipulations de leur contrat. Les services antérieurement accomplis en qualité dagent non titulaire de droit public dune commune ou dun établissement public de coopération intercommunale sont assimilés à des services accomplis dans la métropole. 

(130) « IV.  Les services ou parties de services de lÉtat qui participent à lexercice des compétences mentionnées aux 1° à 4° du VI de larticle L. 5219-1 sont mis à disposition de la métropole du Grand Paris par la convention prévue à ce même article.

(131) « Art. L. 5219-11 (nouveau).  Le conseil de la métropole du Grand Paris adopte à la majorité des deux tiers, dans un délai de six mois à compter de sa création, un pacte financier et fiscal dont lobjectif est de définir les relations financières entre la métropole du Grand Paris et ses communes membres.

(132) « Le pacte financier et fiscal détermine les attributions de compensation revenant aux communes membres selon les modalités définies à larticle 1609 nonies C du code général des impôts. Les attributions de compensation ne peuvent être inférieures, la première année de fonctionnement de la métropole, au produit des impositions mentionnées au I et aux 1 et 2 du I bis du même article 1609 nonies C transférées par les communes membres avant la création de la métropole du Grand Paris.

(133) « Le pacte financier et fiscal institue une dotation de solidarité métropolitaine dont il fixe le montant et la répartition entre lensemble des communes membres. Cette ressource prend en compte une partie, qui ne peut être supérieure à un tiers, de la différence constatée entre le produit des impositions mentionnées au I et aux 1 et 2 du I bis dudit article 1609 nonies C, tel que constaté lannée du calcul du montant de la dotation de solidarité métropolitaine et ce même produit constaté lexercice précédent.

(134) « Le pacte financier et fiscal peut être révisé chaque année dans les conditions de majorité prévues au premier alinéa afin de tenir compte des besoins de financement de la métropole du Grand Paris. »

(135) I bis.  Une mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris est créée.

(136) Elle est chargée de préparer les conditions juridiques et budgétaires de la création de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de la métropole du Grand Paris. Elle élabore un rapport remis au Gouvernement au plus tard le 31 décembre 2014.

(137) La mission de préfiguration, en outre, est chargée de préparer les conditions dans lesquelles la métropole du Grand Paris exerce les compétences qui étaient, à la date de sa création, transférées par les communes membres aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre existants au 31 décembre 2014. Elle prépare, à cette fin, un rapport, soumis pour avis à lensemble de ces établissements publics de coopération intercommunale avant le 31 juillet 2015, et remis au président de la métropole du Grand Paris, un mois au plus tard après lélection de celui-ci. Ce rapport évalue notamment leffet de la création de la métropole du Grand Paris sur lorganisation et les conditions de travail, la rémunération et les droits acquis pour les agents. Il comporte une estimation du montant des dotations territoriales prévues à larticle L. 5219-4 du code général des collectivités territoriales nécessaire au bon fonctionnement des territoires.

(138) Elle est chargée de la préparation du diagnostic général, social, économique et environnemental du territoire métropolitain, faisant partie du futur projet métropolitain élaboré par la métropole du Grand Paris et mentionné à larticle L. 5219-1 du même code. Elle peut sappuyer à cette fin sur lAgence foncière et technique de la région parisienne. Elle élabore un pré-diagnostic sous la forme dun rapport quelle remet au président de la métropole du Grand Paris, un mois après lélection de celui-ci. 

(139) Elle est chargée dorganiser, en lien avec lensemble des communes membres, les travaux préparatoires au pacte financier et fiscal mentionné à larticle L. 5219-11 dudit code. Un rapport est remis au plus tard un mois après lélection du président de la métropole du Grand Paris.

(140) La mission est présidée par le représentant de lÉtat dans la région dÎle-de-France et par le président du syndicat mixte détudes Paris Métropole.

(141) Elle est composée :

(142)  Dun collège des élus composé :

(143) a) Des maires des communes mentionnées aux 2° à 4° du I de larticle L. 52191 du même code ;

(144) b) Du maire de Paris, des représentants du conseil de Paris, ou de leurs représentants ;

(145) c) Des présidents des conseils généraux des Hauts-de-Seine, de SeineSaintDenis, du Val-de-Marne, de lEssonne, de la Seine-et-Marne, du Val-dOise et des Yvelines, ou de leurs représentants ;

(146) d) Du président du conseil régional dÎle-de-France, ou de son représentant, ainsi que dun conseiller régional ;

(147) e) Des présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, ou de leurs représentants ;

(148) f) Du président et du co-président du syndicat mixte détudes Paris Métropole, ou de leurs représentants ;

(149)  Dun collège des partenaires socio-économiques réunissant les personnes morales de droit public et privé intéressées à la réalisation du diagnostic mentionné à larticle L. 5219-1 du code général des collectivités territoriales.

(150) Un décret fixe la composition du conseil des élus et du conseil des partenaires socio-économiques,  ainsi que les conditions de fonctionnement de la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris. Il détermine les conditions dassociation des membres de ces conseils aux travaux de la mission de préfiguration. Il prévoit pour les missions prévues aux troisième à cinquième alinéas du présent I bis, les conditions de consultation de lensemble des élus concernés.

(151) La mission de préfiguration achève ses travaux six mois après la création de la métropole du Grand Paris.

(152) II.  En vue de la création de la métropole du Grand Paris, le Gouvernement est autorisé, dans les conditions prévues à larticle 38 de la Constitution et dans les dix-huit mois suivant la publication de la présente loi, à prendre par ordonnances les mesures de nature législative propres à fixer les règles budgétaires, financières, fiscales et comptables applicables à cette métropole. Le Gouvernement est également autorisé, dans les mêmes conditions, à compléter et à préciser les règles relatives à ladministration des territoires ainsi que celles relatives aux concours financiers de lÉtat applicables à cet établissement public de coopération intercommunale, de même que les dispositions relatives aux modalités de calcul et de répartition des dotations territoriales et aux transferts des personnels.

(153) Dès la promulgation de la présente loi, il est créé une commission afin dévaluer les charges relatives à lexercice de leurs compétences par les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés à larticle L. 5219-2 du code général des collectivités territoriales. Les dotations territoriales des territoires issus de ces établissements publics de coopération intercommunale prennent en compte le montant des charges évalué à deux ans avant la date de création de la métropole du Grand Paris.

(154) Le projet de loi portant ratification de chaque ordonnance est déposé devant le Parlement au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant la publication de cette ordonnance.

(155) III (nouveau).  Jusquau prochain renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole du Grand Paris, les conseils municipaux des communes membres de la métropole procèdent à la désignation des conseillers métropolitains et des conseillers de territoire dans les conditions prévues, pour les conseillers communautaires, à larticle L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales. 

(156) IV (nouveau).  Au premier alinéa du I de larticle L. 511111 du même code, après le mot : « groupements »,  sont insérés les mots : « , les communes appartenant à la métropole du Grand Paris ».

Article 12 bis

(1) I.  Les services ou parties de services qui participent à lexercice des compétences de la commune de Paris, du département de Paris et de leurs établissements publics administratifs, ci-après dénommés « les administrations parisiennes », transférées à la métropole du Grand Paris en application des II et III de larticle L. 5219-1 du code général des collectivités territoriales sont mis à disposition et transférés selon les modalités définies aux II à VIII du présent article.

(2) II.  Dans un délai de trois mois à compter de la création de la métropole du Grand Paris, une ou plusieurs conventions conclues entre ladministration parisienne concernée et la métropole du Grand Paris constatent la liste des services ou parties de services qui sont, pour lexercice des compétences transférées, mis à disposition de la métropole du Grand Paris. Cette convention fixe en outre la date et les modalités du transfert définitif des services ou parties de services.

(3) Les fonctionnaires et les agents non titulaires des administrations parisiennes qui remplissent leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré sont de plein droit mis à disposition, à titre individuel, de la métropole du Grand Paris.

(4) À défaut de convention passée dans le délai de trois mois précité, le représentant de l’État dans la région d’Île-de-France propose, dans le délai dun mois, un projet de convention au chef de ladministration parisienne concernée et au président du conseil de la métropole du Grand Paris. Ils disposent dun délai dun mois pour signer le projet de convention qui leur est soumis. À défaut de signature du projet proposé par le représentant de lÉtat, la liste des services ou parties de services mis à disposition ainsi que la date et les modalités de leur transfert définitif sont établies par arrêté du ministre chargé des collectivités territoriales. 

(5) Dans lattente du transfert définitif des services ou parties de services, le président du conseil de la métropole du Grand Paris donne ses instructions aux chefs des services des administrations parisiennes en charge des compétences transférées.

(6) III (nouveau).  A.  Dans un délai de deux ans à compter de la date du transfert des services auxquels ils sont affectés, les fonctionnaires des administrations parisiennes exerçant leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré à la métropole du Grand Paris peuvent opter soit pour lintégration dans un cadre demplois territorial, soit pour le maintien dans leur corps de fonctionnaire des administrations parisiennes.

(7) B.  Les fonctionnaires des administrations parisiennes ayant opté pour lintégration sont intégrés dans un cadre demplois de la fonction publique territoriale dans les conditions prévues à larticle 13 bis de la loi n° 83634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires et par les dispositions statutaires applicables à ce cadre demplois.

(8) Les services effectifs accomplis par les intéressés dans leur corps dorigine sont assimilés à des services accomplis dans ce cadre demplois.

(9) C.  Les fonctionnaires des administrations parisiennes ayant opté pour leur maintien dans un corps des administrations parisiennes sont placés en position de détachement auprès de la métropole du Grand Paris dans le cadre demplois correspondant.

(10) Par dérogation à la section 2 du chapitre V de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, ces détachements sont sans limitation de durée. Le président du conseil de la métropole du Grand Paris exerce le pouvoir disciplinaire sur les fonctionnaires ainsi détachés. Il informe ladministration gestionnaire de leur corps dorigine des sanctions prononcées.

(11) Lorsque les fonctionnaires détachés sont placés, sur leur demande, dans une position statutaire dont le bénéfice est de droit, le détachement est suspendu.

(12) Les fonctionnaires détachés sans limitation de durée peuvent, à tout moment, demander à être intégrés dans la fonction publique territoriale.

(13) D.  Les fonctionnaires qui nont pas fait usage du droit doption à lexpiration du délai mentionné au I sont placés en position de détachement sans limitation de durée.

(14) E.  Les fonctionnaires en détachement sans limitation de durée mentionnés aux III et IV peuvent demander à être réintégrés dans un emploi de leur corps dorigine. Il est fait droit à leur demande, dans la limite des emplois vacants.

(15) F.  Un décret en Conseil dÉtat fixe les modalités dapplication du présent article.

(16) IV (nouveau).  Les fonctionnaires des administrations parisiennes mentionnés au III du présent article et appartenant à un corps classé en catégorie active au sens du 1° du I de larticle L. 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite conservent, à titre personnel, le bénéfice des avantages qui en découlent.

(17) Ils peuvent, si besoin est, compléter la durée de service en vue de remplir la condition exigée en la matière par les dispositions qui leur sont applicables au titre du régime de pension dont ils relèvent, dès lors quils exercent dans la métropole du Grand Paris des fonctions ayant, par leur contenu, la même nature que celles quils exerçaient antérieurement au service des administrations parisiennes.

(18) V (nouveau).  A.  Par dérogation au II, les fonctionnaires des administrations parisiennes mis à disposition de la métropole du Grand Paris et appartenant à des corps, dont la liste est fixée par décret en Conseil dÉtat, ne correspondant à aucun cadre demplois de la fonction publique territoriale, sont mis à disposition sans limitation de durée, à titre individuel, auprès de la métropole du Grand Paris à compter de la date de publication de ce décret.

(19) B.  Les fonctionnaires mis à disposition sans limitation de durée en application du A peuvent solliciter à tout moment leur affectation dans un emploi de leur corps de leur administration dorigine. Il est fait droit à leur demande, dans la limite des emplois vacants, dans un délai maximal de deux ans à compter de la date de réception de celle-ci ou, au delà de cette période, dès la première vacance.

(20) VI.  À la date dentrée en vigueur des transferts définitifs des services, les agents non titulaires mis à disposition de la métropole du Grand Paris deviennent agents non titulaires de la métropole du Grand Paris.

(21) Ils conservent, à titre individuel, le bénéfice des stipulations de leur contrat. Les services antérieurement accomplis en qualité dagent non titulaire des administrations parisiennes sont assimilés à des services accomplis dans la métropole du Grand Paris.

(22) VII.  Les agents non titulaires transférés à la métropole du Grand Paris mentionnés au VI, qui remplissent les conditions énoncées aux articles 14 et 15 de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative à laccès à lemploi titulaire et à lamélioration des conditions demploi des agents contractuels dans la fonction publique, à la lutte contre les discriminations et portant diverses dispositions relatives à la fonction publique, conservent la possibilité de se porter candidat aux recrutements réservés organisés au titre du chapitre Ier du titre Ier de la même loi :

(23)  Par ladministration qui soit les employait à la date du 31 mars 2011 lorsqu’ils bénéficiaient dun contrat à durée déterminée à cette dernière date, soit les employait entre le 1er janvier et le 31 mars 2011 lorsque leur contrat a expiré durant cette dernière période ;

(24)  Par ladministration qui les employait à la date du 13 mars 2012 lorsqu’ils bénéficiaient dun contrat à durée indéterminée à cette dernière date.

(25) Les services accomplis en qualité dagent contractuel de droit public de la métropole du Grand Paris sont assimilés à des services effectués en qualité dagent contractuel de droit public des administrations parisiennes pour lappréciation de lancienneté prévue à larticle 15 de la loi  2012347 du 12 mars 2012 précitée.

(26) Les agents déclarés admis aux recrutements réservés sont nommés stagiaires du corps des administrations parisiennes auquel le recrutement donne accès. Ils sont mis, de plein droit, à disposition de la métropole du Grand Paris.

(27) Sils sont titularisés et affectés à un service ou une partie de service transférés en vertu de la présente loi à la métropole du Grand Paris, ces agents bénéficient des III et V du présent article.

(28) VIII.  Larticle 17 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 portant diverses dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(29) « La métropole du Grand Paris peut saffilier volontairement au centre interdépartemental de gestion dans les conditions mentionnées à larticle 15. »

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Section 3

Logement en Île-de-France

Article 13 A

(Non modifié)

(1) Larticle L. 364-1 du code de la construction et de lhabitation est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(2) « Par dérogation au premier alinéa du présent article, en Île-de-France, le comité régional de lhabitat et de lhébergement est composé dans les conditions prévues à larticle L. 302-13 et élabore le schéma régional de lhabitat et de lhébergement mentionné au même article afin dassurer la cohérence entre les politiques dhabitat et dhébergement sur lensemble de la région dÎledeFrance. »

Article 13

(1) I.  La section 4 du chapitre II du titre préliminaire du livre III du code de la construction et de lhabitation est ainsi rédigée :

(2) « Section 4

(3) « Schéma régional de lhabitat et de lhébergement
en Île-de-France

(4) « Art L. 302-13.  I.  À compter du 1er juillet 2014, le comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France est chargé dassurer la cohérence des politiques de lhabitat et de lhébergement en Île-de-France.

(5) « Le comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎlede-France est composé de quatre collèges comprenant, respectivement :

(6) «  Des représentants de lÉtat ;

(7) «  Des représentants de la région dÎle-de-France et des départements franciliens ;

(8) «  Des représentants de la métropole du Grand Paris, ou des communes et groupements de communes de son territoire dans lattente de sa création, et des groupements de communes présents hors du périmètre de la métropole ;

(9) «  Des professionnels et des représentants des associations intervenant dans les domaines du logement, de limmobilier, de la construction ou de la mise en œuvre des moyens financiers correspondants ;

(10) «  (nouveau) Des représentants dorganismes intervenant dans le domaine de laccueil, du soutien, de lhébergement, de laccompagnement, de linsertion ou de la défense des personnes en situation dexclusion par le logement, dorganisations dusagers, des personnes prises en charge par le dispositif daccueil, dhébergement et daccompagnement vers linsertion et le logement, de bailleurs privés, des partenaires sociaux associés à la gestion de la participation des employeurs à leffort de construction et de personnalités qualifiées.

(11) « La présidence du comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France est assurée par le représentant de lÉtat dans la région et par le président du conseil régional dÎlede-France ou son représentant.

(12) « Un décret en Conseil dÉtat précise la composition du comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France, les modalités de désignation de ses membres et ses règles de fonctionnement.

(13) « II.  Sur la base dun diagnostic du logement et de lhabitat, le comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France élabore un schéma régional de lhabitat et de lhébergement. En cohérence avec lobjectif fixé à larticle 1er de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris, ce schéma fixe, pour une durée de six ans, les objectifs globaux et, dans le respect des orientations du schéma directeur de la région dÎle-de-France, leurs déclinaisons territoriales au niveau de chaque établissement public de coopération intercommunale, en matière de construction et de rénovation de logements, de construction et damélioration des structures dhébergement, de développement équilibré du parc de logements sociaux, de rénovation thermique des logements, dactions en faveur des populations défavorisées, de rénovation urbaine, de requalification des quartiers anciens dégradés et de lutte contre lhabitat indigne.

(14) « Il prévoit des critères, des indicateurs et des modalités permettant de suivre lapplication de ses dispositions et leurs incidences. Il indique, en prenant en compte les actions de rénovation urbaine au sens de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 dorientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, les objectifs à atteindre pour satisfaire les besoins en logements et en places dhébergement, en précisant notamment :

(15) «  Loffre nouvelle et la typologie des logements à construire au regard dune évaluation des besoins. Cette typologie doit notamment préciser loffre de logements locatifs sociaux ;

(16) «  Les actions à mener en vue de lamélioration et de la réhabilitation du parc de logements existant, privé et public ;

(17) «  Les réponses apportées aux besoins particuliers des personnes mal logées, défavorisées ou présentant des difficultés particulières ;

(18) «  Les réponses apportées aux besoins particuliers des jeunes et des étudiants.

(19) « III.  Après avis du comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France, lÉtat peut déléguer aux établissements publics de coopération intercommunale dÎledeFrance lattribution des aides à la pierre dans les conditions prévues à larticle L. 301-5-1.

(20) « Art. L. 302-14.  I.  Dans un délai de trois mois à compter de la transmission de la décision du comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France engageant la procédure délaboration du schéma régional de lhabitat et de lhébergement, le représentant de lÉtat dans la région porte à sa connaissance toutes les informations utiles ainsi que les objectifs à prendre en compte en matière de diversité de lhabitat, de répartition équilibrée des différents types de logements, de renouvellement du parc immobilier et daccroissement du nombre de logements et de places dhébergement.

(21) « Le projet de schéma élaboré par le comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France est soumis pour avis au conseil régional dÎle-de-France, aux départements, à la métropole du Grand Paris, aux établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de programme local de lhabitat ainsi quaux communes nappartenant pas à de tels établissements publics, qui disposent dun délai de trois mois, à compter de la notification, pour faire connaître leur avis.

(22) « Au vu de ces avis, le comité régional de lhabitat et de lhébergement délibère sur un nouveau projet de schéma. Il le soumet pour avis, dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent I, au représentant de lÉtat dans la région.

(23) « Le projet de schéma, amendé pour tenir compte des demandes de modification adressées le cas échéant par le représentant de lÉtat dans la région, est approuvé par le comité régional de lhabitat et de lhébergement.

(24) « Le projet de schéma approuvé par le comité régional de lhabitat et de lhébergement est arrêté par le représentant de lÉtat dans la région.

(25) « II.  Les contrats de développement territorial, les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux durbanisme, les cartes communales ou les documents en tenant lieu, le plan métropolitain de lhabitat et de lhébergement et les programmes locaux de lhabitat prennent en compte le schéma régional de lhabitat et de lhébergement lors de leur élaboration ou de leur révision.

(26) « III.  Le schéma peut être révisé selon les modalités prévues pour son élaboration au I du présent article.

(27) « Art. L. 302-15.  Le représentant de lÉtat dans la région établit chaque année un bilan de la programmation des aides au logement dans la région dÎle-de-France. Sur la base de ce bilan, le comité régional de lhabitat et de lhébergement dÎle-de-France coordonne les interventions de lÉtat, de la région dÎledeFrance, des départements, de la métropole du Grand Paris et des établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de programme local de lhabitat pour favoriser la mise en œuvre du schéma régional de lhabitat et de lhébergement. »

(28) II.  (Non modifié)

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Section 4

Fonds de solidarité pour les départements
de la région dÎle-de-France

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Section 5

Coordination du syndicat des transports dÎle-de-France et de la société du Grand Paris

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Article 15 bis

(1) I.  (Non modifié) Au 2° de larticle L. 1241-14 du code des transports, les mots : « en commun » sont supprimés.

(2) II.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(3)  Après le troisième alinéa de larticle L. 2531-5, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

(4) «  des dépenses dinvestissement et de fonctionnement de toute action relevant de lorganisation de la mobilité au sens des articles L. 1231-1, L. 1231-8, L. 1231-14, L. 1231-15 et L. 1231-16 du code des  transports ; »

(5)  À la première phrase du premier alinéa de larticle L. 5722-7 et à larticle L. 5722-7-1, les mots : « en commun » sont supprimés ;

(6)  À la fin de lintitulé de la section 1 du chapitre unique du titre III du livre V de la deuxième partie, les mots : « en commun » sont supprimés.

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Article 17

(Non modifié)

(1) La loi  2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris est ainsi modifiée :

(2)  Larticle 4 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

(3) « Le Syndicat des transports dÎle-de-France, en sa qualité dautorité organisatrice de la mobilité, est associé à lélaboration du ou des dossiers denquête publique. Un décret en Conseil dÉtat fixe les conditions de cette association et précise notamment les conditions dans lesquelles les documents constitutifs du ou des dossiers denquête publique lui sont soumis pour approbation préalable.

(4) « Lavant-dernier alinéa est applicable pour le ou les dossiers non encore transmis au représentant de lÉtat à la date de publication de la loi      du       de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles. » ;

(5)  Larticle 15 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(6) « Le Syndicat des transports dÎle-de-France, en sa qualité dautorité organisatrice de la mobilité, est associé à lélaboration de lensemble des documents établis par le maître douvrage pour la réalisation des opérations dinvestissement mentionnées au premier alinéa du présent article. Un décret en Conseil dÉtat fixe les conditions de cette association jusquà la décision du maître douvrage dengager les travaux et précise notamment les conditions dans lesquelles ces documents lui sont soumis pour approbation préalable. » ;

(7)  Le dernier alinéa de larticle 18 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(8) « Cette convention rappelle les obligations prévues au dernier alinéa de larticle 15 de la présente loi et, si la délégation porte sur les matériels mentionnés à larticle 7, au deuxième alinéa du I de larticle 20. » ;

(9)  Le premier alinéa de larticle 19 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(10) « Il rappelle les obligations prévues au dernier alinéa de larticle 15 de la présente loi et, si le contrat porte sur lacquisition des matériels mentionnés à larticle 7, au deuxième alinéa du I de larticle 20. » ;

(11)  Le deuxième alinéa du I de larticle 20 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(12) « À ce titre et en sa qualité de financeur, le Syndicat des transports dÎle-de-France est associé à chaque étape du processus dacquisition de ces matériels. » ;

(13)  Le II de larticle 20 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(14) « Ce décret précise également les conditions dassociation du Syndicat des transports dÎle-de-France au processus dacquisition des matériels mentionnés à larticle 7 de la présente loi. » ;

(15)  À la fin de la seconde phrase du cinquième alinéa du I de larticle 21, lannée : « 2013 » est remplacée par lannée : « 2014 ».

Section 6

Dispositions relatives au site de La Défense

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Article 18 bis

(Non modifié)

Le rapport remis par la mission de préfiguration de la métropole du Grand Paris au Gouvernement au plus tard le 31 décembre 2014 comprend une étude sur lopportunité dune réorganisation de la composition du conseil dadministration de lÉtablissement public daménagement de la Défense Seine Arche.

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Section 7

Dispositions relatives
à lÉtablissement public daménagement de Paris-Saclay

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Chapitre II

Les dispositions spécifiques à la métropole de Lyon

Article 20

(1) I.  La troisième partie du code général des collectivités territoriales est complétée par un livre VI ainsi rédigé :

(2) « LIVRE VI

(3) « MÉTROPOLE DE LYON

(4) « TITRE IER

(5) « DISPOSITIONS GÉNÉRALES

(6) « Chapitre unique

(7) « Art. L. 3611-1.  Il est créé une collectivité à statut particulier, au sens de larticle 72 de la Constitution, dénommée “métropole de Lyon”, en lieu et place de la communauté urbaine de Lyon et, dans les limites territoriales précédemment reconnues à celle-ci, du département du Rhône.

(8) « Art. L. 3611-2.  La métropole de Lyon forme un espace de solidarité pour élaborer et conduire un projet daménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de son territoire, afin den améliorer la compétitivité et la cohésion.

(9) « Elle assure les conditions de son développement économique, social et environnemental au moyen des infrastructures, réseaux et équipements structurants métropolitains.

(10) « Art. L. 3611-3.  La métropole de Lyon sadministre librement dans les conditions fixées par le présent livre et par les dispositions non contraires de la première partie du présent code, ainsi que par les titres II, III et IV du livre Ier et les livres II et III de la troisième partie, ainsi que de la législation en vigueur relative au département.

(11) « Pour lapplication à la métropole de Lyon des dispositions mentionnées au premier alinéa du présent article :

(12) «  La référence au département est remplacée par la référence à la métropole de Lyon ;

(13) «  La référence au conseil général est remplacée par la référence au conseil de la métropole ;

(14) «  La référence au président du conseil général est remplacée par la référence au président du conseil de la métropole ;

(15) «  La référence au représentant de lÉtat dans le département est remplacée par la référence au représentant de lÉtat dans la métropole.

(16) « TITRE II

(17) « LIMITES TERRITORIALES ET CHEF-LIEU

(18) « Chapitre unique

(19) « Art. L. 3621-1.  Les limites territoriales de la métropole de Lyon fixées à larticle L. 3611-1 sont modifiées par la loi, après consultation du conseil de la métropole, des conseils municipaux des communes intéressées et du conseil général intéressé, le Conseil dÉtat entendu. Toutefois, lorsque le conseil de la métropole, les conseils municipaux des communes intéressées et le conseil général ont approuvé par délibération les modifications envisagées, ces limites territoriales sont modifiées par décret en Conseil dÉtat.

(20) « Art. L. 3621-2.  Le chef-lieu de la métropole est fixé à Lyon.

(21) « Art. L. 3621-3.  Le chef-lieu du département du Rhône est fixé par décret en Conseil dÉtat, après consultation du conseil général du Rhône et du conseil municipal de la commune intéressée. Larticle L. 3112-2 est applicable au transfert de ce chef-lieu.

(22) « Art. L. 3621-4.  Par dérogation à larticle L. 3121-9, le conseil général du Rhône peut se réunir dans le chef-lieu de la métropole de Lyon.

(23) « TITRE III

(24) « ORGANISATION

(25) « Chapitre Ier

(26) « Le conseil de la métropole

(27) « Art. L. 3631-1.  (Supprimé)

(28) « Art. L. 3631-2.  Les conseillers métropolitains sont élus au suffrage universel direct, dans les conditions prévues par le code électoral.

(29) « Art. L. 3631-3.  Le conseil de la métropole siège au cheflieu de la métropole. Toutefois, il peut se réunir dans tout autre lieu de la métropole.

(30) « Art. L. 3631-4.  Sans préjudice des articles L. 3121-9 et L. 3121-10, le conseil de la métropole se réunit de plein droit le premier jeudi qui suit son élection.

(31) « Art. L. 3631-4-1.  Le président du conseil de la métropole est élu au scrutin secret, à la majorité absolue des membres du conseil de la métropole. Si cette élection nest pas acquise après les deux premiers tours de scrutin, il est procédé à un troisième tour et lélection a lieu à la majorité relative. En cas dégalité de suffrages, lélection est acquise au bénéfice de lâge.

(32) « Art. L. 3631-5.  Le conseil de la métropole élit les membres de la commission permanente. La commission permanente est composée du président et dun ou plusieurs viceprésidents du conseil de la métropole ainsi que, le cas échéant, dun ou plusieurs conseillers métropolitains.

(33) « Le nombre de vice-présidents est librement déterminé par le conseil de la métropole, sans que ce nombre puisse excéder vingt-cinq viceprésidents et 30 % de leffectif du conseil de la métropole.

(34) « Le conseil de la métropole procède à lélection des vice-présidents au scrutin de liste à la majorité absolue, sans panachage ni vote préférentiel. Sur chacune des listes, lécart entre le nombre des candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un. Si, après deux tours de scrutin, aucune liste na obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin et lélection a lieu à la majorité relative. En cas dégalité de suffrages, les candidats de la liste ayant la moyenne dâge la plus élevée sont élus.

(35) « Art. L. 3631-6.  Le conseil de la métropole peut déléguer une partie de ses attributions à la commission permanente, à lexception de celles mentionnées aux articles L. 3312-1 à L. 3312-3 et L. 1612-12 à L. 1612-15.

(36) « Art. L. 3631-7.  Les votes ont lieu au scrutin public à la demande du sixième des membres présents. Le résultat des scrutins publics, énonçant les noms des votants et indiquant le sens de leur vote, est reproduit au procès-verbal. En cas de partage égal des voix, la voix du président du conseil de la métropole est prépondérante.

(37) « Il est voté au scrutin secret :

(38) «  Lorsque le tiers des membres présents le demande ;

(39) «  Lorsquil est procédé à une nomination.

(40) « Le conseil de la métropole peut toutefois décider, à lunanimité, de ne pas procéder au scrutin secret aux nominations, sauf disposition législative ou réglementaire prévoyant expressément ce mode de scrutin.

(41) « Art. L. 3631-8.  Les fonctions de président du conseil de la métropole sont incompatibles avec lexercice de la fonction de président dun conseil régional ou de celle de président dun conseil général.

(42) « Les fonctions de président du conseil de la métropole sont également incompatibles avec celles de membre de la Commission européenne, de membre du directoire de la Banque centrale européenne ou de membre du Conseil de la politique monétaire de la Banque de France.

(43) « Si le président du conseil de la métropole de Lyon exerce une fonction le plaçant dans une situation dincompatibilité prévue aux deux premiers alinéas, il cesse, de ce fait, dexercer ses fonctions de président du conseil de la métropole de Lyon, au plus tard à la date à laquelle lélection ou la nomination qui le place dans une situation dincompatibilité devient définitive. En cas de contestation de cette élection ou de cette nomination, lincompatibilité prend effet à compter de la date à laquelle la décision juridictionnelle confirmant lélection ou la nomination devient définitive.

(44) « Art. L. 36319 (nouveau).  Le mandat de conseiller métropolitain est incompatible avec lexercice du mandat de conseiller général ou de celui de conseiller régional.

(45) « Si un conseiller métropolitain exerce un mandat le plaçant dans une situation dincompatibilité prévue au premier alinéa, il cesse de ce fait, dexercer son mandat de conseiller métropolitain au plus tard à la date à laquelle lélection qui le place dans une situation dincompatibilité devient définitive. En cas de contestation de cette élection ou de cette nomination, lincompatibilité prend effet à compter de la date à laquelle la décision juridictionnelle confirmant lélection devient définitive.

(46) « Chapitre II

(47) « Conditions dexercice des mandats métropolitains

(48) « Art. L. 3632-1.  Les conseillers métropolitains reçoivent pour lexercice effectif de leurs fonctions une indemnité fixée par référence au montant du traitement correspondant à lindice brut terminal de léchelle indiciaire de la fonction publique.

(49) « Art. L. 3632-2.  Le conseil de la métropole fixe par délibération, dans les trois mois qui suivent sa première installation, les indemnités de ses membres.

(50) « Lorsque le conseil de la métropole est renouvelé, la délibération fixant les indemnités de ses membres intervient dans les trois mois suivant son installation.

(51) « Toute délibération du conseil de la métropole portant sur les indemnités de fonction dun ou de plusieurs de ses membres est accompagnée dun tableau annexe récapitulant lensemble des indemnités attribuées aux conseillers métropolitains.

(52) « Art. L. 3632-3.  Les indemnités maximales votées par le conseil de la métropole pour lexercice effectif du mandat de conseiller métropolitain sont déterminées en appliquant au terme de référence mentionné à larticle L. 3632-1 le taux maximal de 70 %.

(53) « Le conseil de la métropole peut, dans des conditions fixées par son règlement intérieur, réduire le montant des indemnités quil alloue à ses membres en fonction de leur participation aux séances plénières, aux réunions des commissions dont ils sont membres et aux réunions des organismes dans lesquels ils représentent la métropole, sans que cette réduction puisse dépasser, pour chacun dentre eux, la moitié de lindemnité maximale pouvant lui être attribuée en application du présent article.

(54) « Art. L. 3632-4.  Lindemnité de fonction votée par le conseil de la métropole pour lexercice effectif des fonctions de président du conseil de la métropole est au maximum égale au terme de référence mentionné à larticle L. 3632-1, majoré de 45 %.

(55) « Lindemnité de fonction de chacun des vice-présidents ayant délégation de lexécutif du conseil de la métropole est, dans les mêmes conditions, au maximum égale à lindemnité maximale de conseiller métropolitain, majorée de 40 %.

(56) « Lindemnité de fonction de chacun des membres de la commission permanente du conseil de la métropole, autres que le président et les viceprésidents ayant délégation de lexécutif, est, dans les mêmes conditions, au maximum égale à lindemnité maximale de conseiller métropolitain, majorée de 10 %.

(57) « Les indemnités de fonction majorées en application des deux premiers alinéas du présent article peuvent être réduites dans les conditions fixées au second alinéa de larticle L. 3632-3.

(58) « Chapitre III

(59) « Modalités particulières dintervention

(60) « Section 1

(61) « Les conférences territoriales des maires

(62) « Art. L. 3633-1.  Des conférences territoriales des maires sont instituées sur le territoire de la métropole de Lyon. Le périmètre de ces conférences est déterminé par délibération du conseil de la métropole. Les conférences territoriales des maires peuvent être consultées lors de lélaboration et de la mise en œuvre de politiques de la métropole. Leur avis est communiqué au conseil de la métropole.

(63) « Chaque conférence territoriale des maires se réunit au moins une fois par an à linitiative du président élu en son sein ou à la demande de la moitié de ses membres, sur un ordre du jour déterminé. Lors de sa première réunion, chaque conférence territoriale des maires désigne un viceprésident qui supplée le président en cas dempêchement. Les modalités de fonctionnement des conférences territoriales des maires sont déterminées par le règlement intérieur du conseil de la métropole.

(64) « Section 2

(65) « La conférence métropolitaine

(66) « Art. L. 3633-2.  Il est créé une instance de coordination entre la métropole de Lyon et les communes situées sur son territoire, dénommée “conférence métropolitaine”, au sein de laquelle il peut être débattu de tous sujets dintérêt métropolitain ou relatifs à lharmonisation de laction de ces collectivités. Cette instance est présidée de droit par le président du conseil de la métropole et comprend les maires des communes. Elle se réunit au moins une fois par an, à linitiative du président du conseil de la métropole ou à la demande de la moitié des maires, sur un ordre du jour déterminé.

(67) « Art. L. 3633-3.  La conférence métropolitaine élabore, dans les six mois qui suivent chaque renouvellement général des conseils municipaux, un projet de pacte de cohérence métropolitain entre la métropole et les communes situées sur son territoire. Ce projet propose une stratégie de délégation de compétences de la métropole de Lyon aux communes situées sur son territoire dans les conditions définies à larticle L. 1111-8. Dans les mêmes conditions, celui-ci propose une stratégie de délégation de certaines compétences des communes à la métropole de Lyon.

(68) « La conférence métropolitaine adopte le projet de pacte de cohérence métropolitain à la majorité simple des maires représentant la moitié de la population totale des communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon.

(69) « Le pacte de cohérence métropolitain est arrêté par délibération du conseil de la métropole de Lyon, après consultation des conseils municipaux des communes situées sur son territoire.

(70) « Section 3

(71) « Création et gestion territorialisée de services et déquipements

(72) « Art. L. 3633-4.  La métropole de Lyon peut déléguer, par convention, la création ou la gestion de certains équipements ou services relevant de ses compétences à une ou plusieurs communes situées sur son territoire, à un ou plusieurs établissements publics ou à toute autre collectivité territoriale. Dans les mêmes conditions, ces collectivités et ces établissements publics peuvent déléguer à la métropole de Lyon la création ou la gestion de certains équipements ou services relevant de leurs compétences.

(73) « La convention fixe les modalités financières et patrimoniales dexercice des actions et missions déléguées. Elle peut prévoir les modalités de mise à disposition de tout ou partie des services des collectivités et établissements intéressés.

(74) « TITRE IV

(75) « COMPÉTENCES

(76) « Chapitre Ier

(77) « Compétences de la métropole de Lyon

(78) « Art. L. 3641-1.  La métropole de Lyon exerce de plein droit, en lieu et place des communes situées sur son territoire, les compétences suivantes :

(79) «  En matière de développement et daménagement économique, social et culturel :

(80) « a) Création, aménagement, entretien et gestion de zones dactivité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;

(81) « b) Actions de développement économique, dont la participation au capital des sociétés mentionnées au 8° de larticle L. 4211-1, en prenant en compte les orientations définies par le schéma régional de développement économique, dinnovation et dinternationalisation, et actions contribuant à la promotion et au rayonnement du territoire et de ses activités, ainsi que participation au copilotage des pôles de compétitivité ;

(82) « b bis) Programme de soutien et daides aux établissements denseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche, en prenant en compte le schéma régional de lenseignement supérieur, de la recherche et de linnovation ;

(83) « c) Construction, aménagement, entretien et fonctionnement déquipements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs et sportifs métropolitains ;

(84) « d) Promotion du tourisme, dont la création doffices de tourisme ;

(85) «  En matière daménagement de lespace métropolitain :

(86) « a) Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local durbanisme et documents durbanisme en tenant lieu ; définition, création et réalisation dopérations daménagement ; actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ; constitution de réserves foncières ;

(87) « b) Organisation de la mobilité au sens des articles L. 12311, L. 1231-8, L. 1231-14, L. 1231-15 et L. 123116 du code des transports ; création, aménagement et entretien de la voirie du domaine public routier de la métropole de Lyon ; signalisation ; parcs et aires de stationnement, plan de déplacements urbains ; abris de voyageurs ;

(88) « b bis) Aménagement urbain autour des gares ;

(89) « c) Établissement, exploitation, acquisition et mise à disposition dinfrastructures et de réseaux de télécommunications, conformément à larticle L. 1425-1 du présent code ;

(90) «  En matière de politique locale de lhabitat :

(91) « a) Programme local de lhabitat ;

(92) « b) Politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement social ; actions en faveur du logement des personnes défavorisées ;

(93) « c) Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de lhabitat insalubre ;

(94) « d) Aménagement, entretien et gestion des aires daccueil des gens du voyage ;

(95) «  En matière de politique de la ville :

(96) « a) Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et dinsertion économique et sociale ;

(97) « b)  Dispositifs locaux de prévention de la délinquance ;

(98) «  En matière de gestion des services dintérêt collectif :

(99) « a) Assainissement et eau ;

(100) « b) Création, gestion, extension et translation des cimetières et sites cinéraires, ainsi que création, gestion et extension des crématoriums ;

(101) « c) Abattoirs, abattoirs marchés et marchés dintérêt national ;

(102) « d) Services dincendie et de secours, dans les conditions fixées au chapitre IV du titre II du livre IV de la première partie du présent code ;

(103) « e) Service public de défense extérieure contre lincendie ;

(104) « f) (Supprimé)

(105) «  En matière de protection et de mise en valeur de lenvironnement et de politique du cadre de vie :

(106) « a) Gestion des déchets ménagers et assimilés ;

(107) « b) Lutte contre la pollution de lair ;

(108) « c) Lutte contre les nuisances sonores ;

(109) « c bis) (Supprimé)

(110) « d) Soutien aux actions de maîtrise de la demande dénergie ;

(111) « e) Élaboration et adoption du plan climat-énergie territorial en application de larticle L. 229-26 du code de lenvironnement, en cohérence avec les objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, defficacité énergétique et de production dénergie renouvelable ;

(112) « f) (Supprimé)

(113) « f bis) Création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains ;

(114) « g) Création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à lusage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables ;

(115) « h) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement ;

(116) « i) Création et gestion de services de désinfection et de services dhygiène et de santé.

(117) « Art. L. 3641-2.  La métropole de Lyon exerce de plein droit les compétences que les lois, dans leurs dispositions non contraires au présent titre, attribuent au département.

(118) « Art. L. 3641-3.  La métropole de Lyon peut déléguer aux communes situées sur son territoire, par convention, la gestion de certaines de ses compétences.

(119) « Art. L. 3641-4.  I.  La région Rhône-Alpes peut déléguer à la métropole de Lyon certaines de ses compétences, dans les conditions prévues à larticle L. 1111-8.

(120) « II.  Par convention passée avec la région Rhône-Alpes, à la demande de celle-ci ou de la métropole de Lyon, cette dernière exerce à lintérieur de son territoire, en lieu et place de la région, les compétences définies au 2° de larticle L. 4221-1-1.

(121) « La convention est signée dans un délai de dix-huit mois à compter de la réception de la demande.

(122) « La convention précise létendue et les conditions financières du transfert de compétences et, après avis des comités techniques compétents, les conditions dans lesquelles tout ou partie des services régionaux correspondants sont transférés à la métropole. Elle constate la liste des services ou parties de service qui sont, pour lexercice de ses missions, mis à la disposition de la métropole et fixe la date de transfert définitif. Ces services ou parties de service sont placés sous lautorité du président du conseil de la métropole.

(123) « Toutefois, la convention peut prévoir que des services ou parties de service concernés par un transfert de compétences demeurent des services régionaux et sont mis à disposition de la métropole de Lyon pour lexercice de ses compétences.

(124) « Art. L. 36415.  I.  LÉtat peut déléguer par convention à la métropole de Lyon, sur sa demande, dès lors quelle dispose dun programme local de lhabitat exécutoire, la totalité des compétences suivantes, sans pouvoir les dissocier :

(125) « 1° Lattribution, dans les conditions prévues aux III et VI de larticle L. 30151 du code de la construction et de lhabitation, des aides au logement locatif social et la notification aux bénéficiaires, ainsi que, par délégation de lAgence nationale de lhabitat, lattribution des aides en faveur de lhabitat privé et la signature des conventions mentionnées à larticle L. 3214 du même code ;

(126) « 2° La garantie du droit à un logement décent et indépendant mentionné au chapitre préliminaire du titre préliminaire du livre III ainsi quaux articles L. 44123 et L. 441231 dudit code et, pour exercer cette garantie, la délégation de tout ou partie des réservations dont le représentant de lÉtat dans le département bénéficie en application de larticle L. 4411 du même code, à lexception des logements réservés au bénéfice des agents et militaires de lÉtat.

(127) « Les compétences déléguées en application du 2° du présent I sont exercées par le président du conseil de la métropole.

(128) « II.  LÉtat peut également déléguer par convention, sur demande de la métropole, dès lors quelle dispose dun programme local de lhabitat exécutoire, tout ou partie des compétences suivantes :

(129) «  La mise en œuvre de la procédure de réquisition avec attributaire, prévue au chapitre II du titre IV du livre VI du code de la construction et de lhabitation ;

(130) «  La gestion de la veille sociale, de laccueil, de lhébergement et de laccompagnement au logement de toute personne ou famille sans domicile ou éprouvant des difficultés particulières daccès au logement en raison de linadaptation de ses ressources ou de ses conditions dexistence, dans le respect des articles L. 34522 et L. 34523 du code de laction sociale et des familles, ainsi que le financement des organismes et dispositifs qui y contribuent, mentionnés au 8° du I de larticle L. 3121 et aux articles L. 3221 et L. 3452 du même code et aux articles L. 3651, L. 63111 et L. 6331 du code de la construction et de lhabitation.

(131) « Les compétences déléguées en application du 2° du présent II relatives à laide sociale prévue à larticle L. 3451 du code de laction sociale et des familles pour laccueil dans les organismes mentionnés au 8° du I de larticle L. 3121 du même code sont exercées par le président du conseil de la métropole.

(132) « III.  Les compétences déléguées en application des I et II du présent article sont exercées au nom et pour le compte de lÉtat.

(133) « Cette délégation est régie par une convention conclue pour une durée de six ans renouvelable. Elle peut être dénoncée par le représentant de lÉtat dans le département au terme dun délai de trois ans, lorsque les résultats de son exécution sont insuffisants au regard des objectifs définis par la convention. Elle peut également être dénoncée par la métropole dans les mêmes délais en cas de non-respect des engagements de lÉtat.

(134) « Art. L. 3641-6.  La métropole de Lyon est associée de plein droit à lélaboration, à la révision et à la modification des schémas et documents de planification en matière daménagement, de développement économique et dinnovation, de transports et denvironnement, denseignement supérieur et de recherche, dont la liste est fixée par décret en Conseil dÉtat et qui relèvent de la compétence de lÉtat, dune collectivité territoriale ou de leurs établissements publics, lorsque ces schémas et documents ont une incidence ou un impact sur son territoire.

(135) « La métropole de Lyon est associée de plein droit à lélaboration du contrat de plan État-région, qui comporte un volet spécifique à son territoire.

(136) « Art. L. 3641-7.  LÉtat peut transférer à la métropole de Lyon, sur sa demande, la propriété, laménagement, lentretien et la gestion de grands équipements et infrastructures, le cas échéant situés en dehors de son périmètre, après avis du conseil général territorialement compétent. Ces transferts sont réalisés à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement daucune indemnité ou taxe ni daucuns droit, salaire ou honoraires.

(137) « Le transfert est autorisé par décret. Une convention conclue entre lÉtat et la métropole bénéficiaire précise les modalités du transfert.

(138) « Art. L. 3641-8.  La métropole de Lyon est substituée de plein droit, pour les compétences prévues aux articles L. 3641-1 et L. 3641-2, au syndicat de communes ou au syndicat mixte dont le périmètre est identique au sien ou totalement inclus dans le sien. Lensemble des biens, droits et obligations nécessaires à lexercice de ces compétences est transféré à la métropole, qui est substituée de plein droit au syndicat dans toutes les délibérations et les actes de ce dernier relatifs à ces compétences. Les personnels nécessaires à lexercice de ces compétences sont réputés relever de la métropole de Lyon, dans les conditions de statut et demploi de cette dernière.

(139) « La métropole de Lyon est substituée, pour les compétences prévues à larticle L. 3641-1, au sein du syndicat de communes ou du syndicat mixte dont le périmètre est partiellement inclus dans le sien, aux communes situées sur le territoire de la métropole et à leurs établissements publics pour la partie de leur périmètre incluse dans le sien, membres de ce syndicat. Les attributions du syndicat, qui devient syndicat mixte au sens de larticle L. 5721-2, et le périmètre dans lequel il exerce ses compétences ne sont pas modifiés.

(140) « Par dérogation au deuxième alinéa du présent article, pour la compétence dautorité concédante de la distribution publique délectricité prévue au d du 6° du I de larticle L. 36411 et pour la compétence en matière dassainissement et deau prévue au a du 5° du même I, le nombre de suffrages dont disposent les représentants de la métropole de Lyon dans le comité syndical est proportionnel à la population des communes que la métropole de Lyon représente au titre de cette compétence, sans pouvoir excéder la moitié du nombre total de suffrages. Les statuts des syndicats mixtes existant à la date de promulgation de la loi n°   du   de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles doivent être mis en conformité avec cette disposition dans un délai de six mois à compter de la publication de la même loi.

(141) « La métropole de Lyon est substituée à la communauté urbaine de Lyon au sein du pôle métropolitain, des syndicats mixtes ou de tout établissement public dont elle est membre.

(142) « La métropole de Lyon est membre de droit des syndicats mixtes auxquels, à la date de la première réunion du conseil de la métropole, appartient le département du Rhône. Ce département demeure membre de droit de ces syndicats.

(143) « Lorsque la métropole de Lyon transfère à un syndicat mixte chargé des transports les compétences dinfrastructures de transports collectifs urbains, de gestion et dexploitation des réseaux de transports collectifs urbains, elle peut conserver toutes les autres compétences liées à sa qualité dautorité organisatrice de la mobilité au sens de larticle L. 1231-1 du code des transports.

(144) « Elle peut intégrer un syndicat mixte chargé de coordonner, dorganiser et de gérer les transports collectifs urbains de la métropole de Lyon et les transports collectifs réguliers du département du Rhône et des autres autorités organisatrices de ce département.

(145) « Art. L. 3641-9.  Larticle L. 2143-3 est applicable à la métropole de Lyon. Pour son application :

(146) «  La référence aux établissements publics de coopération intercommunale ou groupements est remplacée par la référence à la métropole de Lyon ;

(147) «  La référence aux communes membres de létablissement est remplacée par la référence aux communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon ;

(148) «  La référence à la commission intercommunale pour laccessibilité aux personnes handicapées est remplacée par la référence à la commission métropolitaine pour laccessibilité aux personnes handicapées.

(149) « Chapitre II

(150) « Attributions du conseil de la métropole et de son président

(151) « Art. L. 3642-1.  Le conseil de la métropole règle par ses délibérations les affaires de la métropole de Lyon.

(152) « Art. L. 3642-2.  I.  1. Sans préjudice de larticle L. 2212-2 du présent code et par dérogation à larticle L. 1311-2 et au deuxième alinéa de larticle L. 1331-1 du code de la santé publique, les maires des communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon transfèrent au président du conseil de la métropole les attributions lui permettant de réglementer en matière dassainissement.

(153) « Par dérogation à larticle L. 1331-10 du même code, le président du conseil de la métropole de Lyon arrête ou retire les autorisations de déversement deffluents non domestiques.

(154) « Les infractions aux règlements dassainissement peuvent être recherchées et constatées par des agents des services de désinfection et des services dhygiène et de santé de la métropole de Lyon habilités et assermentés dans les conditions fixées par décret en Conseil dÉtat.

(155) « 2. Sans préjudice de larticle L. 2212-2 et par dérogation à larticle L. 222416 du présent code, les maires des communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon transfèrent au président du conseil de la métropole les attributions lui permettant de réglementer la collecte des déchets ménagers. Les infractions au règlement de collecte des déchets ménagers peuvent être recherchées et constatées par des agents des services de désinfection et des services dhygiène et de santé de la métropole de Lyon habilités et assermentés dans les conditions fixées par décret en Conseil dÉtat.

(156) « 3. à 5. (Supprimés)

(157) « 6. Les maires des communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon transfèrent au président du conseil de la métropole leurs prérogatives en matière de police de la conservation sur les voies du domaine public routier de la métropole de Lyon.

(158) « 7. Sans préjudice de larticle L. 2212-2 et par dérogation à larticle L. 221333, les maires des communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon transfèrent au président du conseil de la métropole leurs prérogatives pour délivrer aux exploitants de taxi les autorisations de stationnement sur la voie publique.

(159) « 8. Sans préjudice de larticle L. 2212-2 et par dérogation à larticle L. 2213-32, les maires des communes situées sur le territoire de la métropole de Lyon transfèrent au président du conseil de la métropole les attributions lui permettant de réglementer la défense extérieure contre lincendie.

(160) « II.  1. Lorsque le président du conseil de la métropole prend un arrêté de police dans les matières prévues au I du présent article, il le transmet pour information aux maires des communes intéressées dans les meilleurs délais.

(161) « 2 (nouveau). Lorsque le maire dune commune située sur le territoire de la métropole prend un arrêté de police en matière de circulation et de stationnement défini aux articles L. 2213-1 à L. 2213-6-1, il le transmet pour avis au président du conseil de la métropole. Cet avis est réputé rendu en labsence de réponse du président du conseil de la métropole dans un délai de quinze jours francs à compter de la réception de la demande davis.

(162) « III.  (Supprimé)

(163) « IV.  Les agents de police municipale mis à disposition de la métropole de Lyon par les communes situées sur son territoire et les agents de la métropole de Lyon habilités et assermentés dans des conditions fixées par décret en Conseil dÉtat peuvent assurer, sous lautorité du président du conseil de la métropole, lexécution des décisions prises en vertu du I du présent article.

(164) « V.  Le représentant de lÉtat dans la métropole peut, dans le cas où il ny aurait pas été pourvu par le président du conseil de la métropole, et après une mise en demeure de ce dernier restée sans résultat, exercer les attributions du président du conseil de la métropole prévues au 5 du I.

(165) « Art. L. 3642-3.  I.  Pour lapplication des articles L. 5115, L. 5124, L. 5125, L. 5126 et L. 5131 du code de la sécurité intérieure à la métropole de Lyon :

(166) «  La référence à létablissement public de coopération intercommunale est remplacée par la référence à la métropole de Lyon ;

(167) «  La référence au président de létablissement public de coopération intercommunale est remplacée par la référence au président du conseil de la métropole ;

(168) «  La référence à la convention intercommunale de coordination est remplacée par la référence à la convention métropolitaine de coordination.

(169) « II et III.  (Supprimés)

(170) « Art. L. 3642-4.  La métropole de Lyon peut décider, sous réserve de laccord de la commune dimplantation, autorité publique compétente au sens de larticle L. 251-2 du code de la sécurité intérieure, dacquérir, dinstaller et dentretenir des dispositifs de vidéoprotection aux fins de prévention de la délinquance. Elle peut mettre à disposition des communes intéressées du personnel pour visionner les images.

(171) « Art. L. 3642-5.  (Supprimé)

(172) « TITRE V

(173) « BIENS ET PERSONNELS

(174) « Art. L. 3651-1.  Les biens et droits, à caractère mobilier ou immobilier, situés sur le territoire de la métropole de Lyon et utilisés pour lexercice des compétences mentionnées aux articles L. 3641-1 et L. 36412 sont mis de plein droit à la disposition de la métropole par les communes situées sur son territoire et par le département du Rhône.

(175) « En application de larticle L. 1321-4, les biens et droits mentionnés au premier alinéa du présent article sont transférés en pleine propriété dans le patrimoine de la métropole de Lyon, au plus tard un an après la date de la première réunion du conseil de la métropole.

(176) « Les biens et droits appartenant à la communauté urbaine de Lyon sont transférés à la métropole de Lyon en pleine propriété de plein droit. Lorsque les biens étaient mis par les communes à la disposition de cet établissement public en application des articles L. 1321-1 et L. 1321-2, le transfert de propriété est réalisé entre les communes intéressées et la métropole de Lyon.

(177) « À défaut daccord amiable, un décret en Conseil dÉtat, pris après avis dune commission dont la composition est fixée par arrêté du ministre de lintérieur et qui comprend des maires des communes situées sur son territoire, le président du conseil de la métropole et le président du conseil général du Rhône, procède au transfert définitif de propriété.

(178) « Les transferts sont réalisés à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement daucune indemnité ou taxe ni daucuns droit, salaire ou honoraires.

(179) « La métropole de Lyon est substituée de plein droit, pour lexercice de ses compétences, aux communes, au département du Rhône et à la communauté urbaine de Lyon dans lensemble des droits et obligations attachés aux biens mis à disposition et transférés à la métropole en application des quatre premiers alinéas.

(180) « Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusquà leur terme, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale par le conseil de la métropole. La substitution de personne morale aux contrats en cours nentraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant.

(181) « Art. L. 3651-2.  Les voies du domaine public routier de la communauté urbaine de Lyon et celles du domaine public routier du département du Rhône situées sur le territoire de la métropole de Lyon sont transférées dans le domaine public routier de la métropole, dans les conditions prévues aux deux premiers alinéas de larticle L. 3651-1.

(182) « Art. L. 3651-3.  I.  Lensemble des personnels de la communauté urbaine de Lyon relèvent de plein droit de la métropole de Lyon, dans les conditions de statut et demploi qui sont les leurs. Les agents conservent, sils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de larticle 111 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale.

(183) « II.  Les services ou parties de service des communes qui participent à lexercice des compétences mentionnées à larticle L. 3641-1 sont transférés à la métropole de Lyon, dans les conditions prévues à larticle L. 5211-4-1. Pour lapplication de ce même article, lautorité territoriale est le président du conseil de la métropole.

(184) « III.  Les services ou parties de service du département qui participent à lexercice des compétences mentionnées à larticle L. 3641-2 sont transférés à la métropole de Lyon dans les conditions définies ci-après.

(185) « La date et les modalités de ce transfert font lobjet dune convention entre le département et la métropole, prise après avis du comité technique compétent pour le département et pour la métropole. Toutefois, dans le cadre dune bonne organisation des services, cette convention peut prévoir que le département conserve tout ou partie du service concerné par le transfert de compétences, à raison du caractère partiel de ce dernier.

(186) « À défaut de convention passée avant le 1er avril 2015, le représentant de lÉtat dans le département propose, dans le délai dun mois, un projet de convention au président du conseil général et au président du conseil de la métropole. Ils disposent dun délai dun mois pour signer le projet de convention qui leur est soumis. À défaut de signature du projet proposé par le représentant de lÉtat, la date et les modalités du transfert sont établies par arrêté du ministre chargé des collectivités territoriales.

(187) « Dans lattente du transfert définitif des services ou parties de service et à compter du 1er janvier 2015, le président du conseil de la métropole donne ses instructions aux chefs des services du département chargé des compétences transférées.

(188) « À la date dentrée en vigueur des transferts définitifs des services ou parties de service auxquels ils sont affectés, les agents non titulaires de droit public du département exerçant leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré à la métropole deviennent des agents non titulaires de la métropole et les fonctionnaires territoriaux exerçant leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré à la métropole sont affectés de plein droit à la métropole.

(189) « Les agents conservent, sils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de larticle 111 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 précitée. Les agents non titulaires conservent, à titre individuel, le bénéfice des stipulations de leur contrat. Les services antérieurement accomplis en qualité dagent non titulaire du département sont assimilés à des services accomplis dans la métropole.

(190) « Les fonctionnaires de lÉtat détachés à la date du transfert auprès du département et affectés dans un service ou une partie de service transféré à la métropole de Lyon sont placés en position de détachement auprès de la métropole de Lyon pour la durée de leur détachement restant à courir.

(191) « IV.  Les services ou parties de service de lÉtat qui participent à lexercice des compétences mentionnées à larticle L. 3641-5 sont mis à disposition de la métropole par la convention prévue au même article.

(192) « V.  Les services ou parties de service de lÉtat qui participent à lexercice des compétences mentionnées à larticle L. 3641-7 sont transférés à la métropole de Lyon, dans les conditions prévues aux articles 46 à 54 de la loi      du       de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles. Pour lapplication de ces mêmes articles, lautorité territoriale est le président du conseil de la métropole.

(193) « Art. L. 3651-4.  Dans un souci de bonne organisation des services, les dispositifs prévus au III de larticle L. 5211-4-1 et à larticle L. 521142 sont applicables entre la métropole de Lyon et les communes situées sur son territoire.

(194) « Art. L. 36515 (nouveau).  Une indemnité de mobilité peut être versée aux agents déplacés ou transférés par application des dispositions du présent livre, selon les modalités et dans les limites définies par décret en Conseil dÉtat.

(195) « TITRE VI

(196) « DISPOSITIONS FINANCIÈRES ET COMPTABLES

(197) « Chapitre Ier

(198) « Budgets et comptes

(199) « Art. L. 3661-1.  Les recettes et les dépenses afférentes aux compétences des départements que la métropole de Lyon exerce en application de larticle L. 3641-2 sont individualisées dans un budget spécial annexé au budget principal de la collectivité.

(200) « Chapitre II

(201) « Recettes

(202) « Section 1

(203) « Recettes fiscales et redevances

(204) « Art. L. 3662-1.  I.  Les ressources de la métropole de Lyon comprennent :

(205) «  Les ressources mentionnées au chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie, dès lors quelles peuvent être instituées au profit des établissements publics de coopération intercommunale ;

(206) «  Les ressources mentionnées aux articles L. 3332-1, L. 3332-2, L. 3332-2-1, L. 3333-1, L. 3333-2 et L. 3333-8 perçues sur le territoire fixé à larticle L. 3611-1. Leur produit est individualisé dans le budget spécial prévu à larticle L. 3661-1 ;

(207) «  Les ressources mentionnées aux articles L. 5215-32 à L. 5215-35.

(208) « II.  (Supprimé)

(209) « Art. L. 3662-2.  Larticle L. 3332-1-1 est applicable à la métropole de Lyon.

(210) « Art. L. 3662-3.  I.  Un protocole financier général est établi entre la communauté urbaine de Lyon et le département du Rhône. Il précise les conditions de répartition, entre les cocontractants, de lactif et du passif préexistants du département du Rhône, les formules damortissement des investissements, la valorisation des engagements hors bilan transférés et les procédures comptables de transfert de lactif et du passif consécutives à la création de la métropole de Lyon.

(211) « II.  Le protocole prévu au I est établi au plus tard le 31 décembre 2014 par la commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées du département du Rhône définie à larticle L. 36633.

(212) « III.  À défaut de conclusion du protocole financier à la date prévue au II, les conditions de répartition, entre les cocontractants, de lactif et du passif préexistants du département du Rhône, les formules damortissement des investissements, la valorisation des engagements hors bilan transférés et les procédures comptables de transfert de lactif et du passif consécutives à la création de la métropole de Lyon sont fixées par arrêté du représentant de lÉtat dans la région. Cet arrêté est pris dans un délai de trois mois suivant la date prévue au même II.

(213) « Section 2

(214) « Concours financiers de lÉtat

(215) « Art. L. 3662-4.  I.  La métropole de Lyon bénéficie :

(216) «  Dune attribution au titre de la dotation globale de fonctionnement des établissements publics de coopération intercommunale, calculée selon les modalités prévues à larticle L. 5211-28-1 et au I de larticle L. 521130 ;

(217) «  Dune dotation forfaitaire au titre de la dotation globale de fonctionnement des départements. La dotation forfaitaire est composée dune dotation de base selon les modalités définies au troisième alinéa de larticle L. 3334-3 et, le cas échéant, dune garantie perçue, en application du même article L. 3334-3, par le département du Rhône avant la création de la métropole de Lyon. Le montant de cette garantie est réparti entre la métropole de Lyon et le département du Rhône au prorata de la population de chacune de ces collectivités. Le montant de la garantie perçu par le département du Rhône et la métropole de Lyon évolue selon les modalités définies audit article L. 3334-3. Ces recettes sont inscrites au budget spécial prévu à larticle L. 3661-1 ;

(218) «  bis Dune dotation de compensation, en application de larticle L. 3334-7-1 ;

(219) «  Le cas échéant, dune dotation de péréquation, en application des articles L. 3334-4 et L. 3334-6 à L. 3334-7 ;

(220) «  Du produit des amendes de police relatives à la circulation routière destiné aux collectivités territoriales, mentionné au b du 2° du B du I de larticle 49 de la loi  20051719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006.

(221) « II.  Les articles L. 3334-10 à L. 3334-12 sappliquent à la métropole de Lyon.

(222) « Art. L. 3662-5, L. 3662-6, L. 3662-7, L. 3662-8 et L. 36629.  (Supprimés)

(223) « Art. L. 3662-9-1.  La métropole de Lyon bénéficie des ressources mentionnées à larticle L. 3332-3. Celles-ci figurent dans le budget spécial prévu à larticle L. 3661-1.

(224) « Section 3

(225) « Péréquation des ressources fiscales

(226) « Art. L. 3662-10.  Les articles L. 2336-1 à L. 2336-7 sappliquent à la métropole de Lyon.

(227) « Art. L. 3662-11.  Les articles L. 3335-1 à L. 3335-2 sappliquent à la métropole de Lyon.

(228) « Art. L. 3662-12.  Pour lapplication de larticle L. 366211, les indicateurs de ressources utilisés tant pour la métropole de Lyon que pour le département du Rhône tiennent compte du montant de la dotation de compensation métropolitaine définie à larticle L. 3663-7. Un décret en Conseil dÉtat fixe les modalités dapplication de la présente section.

(229) « Chapitre III

(230) « Transferts de charges et produits
entre le département du Rhône et la métropole de Lyon

(231) « Art. L. 3663-1.  Tout accroissement net de charges résultant des transferts de compétences effectués entre le département du Rhône et la métropole de Lyon conformément à larticle L. 3641-2 est accompagné du transfert concomitant à la métropole de Lyon des ressources nécessaires à lexercice normal de ces compétences. Ces ressources assurent, à la date du transfert, la compensation intégrale des charges nettes transférées.

(232) « Art. L. 3663-2.  Les charges correspondant à lexercice des compétences transférées font lobjet dune évaluation préalable au transfert desdites compétences.

(233) « Art. L. 3663-3.  La commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées du département du Rhône, créée par larticle 28 quinquies de la loi       du      de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles, est consultée sur les modalités de compensation des charges correspondant aux compétences transférées du département.

(234) « Elle procède, en tant que de besoin, à lévaluation de la répartition entre la métropole de Lyon et le département du Rhône des charges et produits figurant dans les comptes administratifs du département du Rhône, afin de déterminer, conformément à larticle L. 3663-6, le montant de la dotation de compensation métropolitaine.

(235) « La commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées du département du Rhône procède, avec lappui des services et opérateurs de lÉtat, à lévaluation de la répartition territoriale des recettes réelles de fonctionnement perçues par le département au cours de lexercice précédant la création de la métropole de Lyon.

(236) « Art. L. 3663-4.  Les charges transférées sont équivalentes aux dépenses réalisées préalablement à la création de la métropole de Lyon, sur le territoire de cette dernière, par le département du Rhône. Ces charges peuvent être diminuées du montant des éventuelles réductions brutes de charges ou des augmentations de ressources entraînées par les transferts. Elles peuvent être augmentées de la valorisation des engagements hors bilan transférés par le département à la métropole de Lyon.

(237) « Les périodes de référence comme les modalités dévaluation et de répartition territoriale des dépenses réalisées par le département et figurant dans les comptes administratifs avant le transfert de chaque compétence sont déterminées à la majorité des deux tiers des membres de la commission mentionnée à larticle L. 3663-3.

(238) « À défaut daccord des membres de la commission, le droit à compensation des charges dinvestissement transférées est égal à la moyenne des dépenses, hors taxes et amortissement du capital de la dette, nettes des fonds européens et des fonds de concours perçus par le département, figurant dans les comptes administratifs du département, relatives au territoire de la métropole de Lyon et constatées sur les cinq exercices précédant la date de création de la métropole. Sy ajoute la couverture de lannuité en capital de la dette transférée par le département du Rhône à la métropole de Lyon.

(239) « À défaut daccord des membres de la commission, le droit à compensation des charges de fonctionnement transférées est égal à la moyenne des dépenses actualisées figurant dans les comptes administratifs du département, relatives au territoire de la métropole de Lyon et constatées sur les trois exercices précédant la date de création de la métropole. Les dépenses prises en compte pour la détermination du droit à compensation sont actualisées au taux annuel moyen de croissance de ces dépenses constaté sur les trois exercices concernés.

(240) « Art. L. 3663-5.  Le montant des dépenses résultant des accroissements et diminutions de charges est constaté pour chaque compétence transférée par un arrêté conjoint des ministres chargés des collectivités territoriales et du budget, après avis de la commission mentionnée à larticle L. 3663-3.

(241) « Art. L. 3663-6.  La commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées du département du Rhône calcule le taux dépargne nette théorique métropolitain qui résulterait du transfert, par le département du Rhône, des recettes réelles de fonctionnement rattachées au territoire de la métropole de Lyon et des charges réelles, estimées dans les conditions fixées à larticle L. 3663-4. De la même façon, elle procède au calcul du taux dépargne nette théorique départemental qui résulterait de la perception des recettes réelles de fonctionnement rattachées au territoire du nouveau département du Rhône et des charges réelles quil continuera dassumer, estimées selon les mêmes modalités que celles retenues pour la métropole en application du même article L. 3663-4.

(242) « Au sens du présent article, le taux dépargne nette correspond à lexcédent des recettes réelles de fonctionnement sur les charges réelles de fonctionnement, net de lamortissement en capital de la dette, rapporté aux recettes réelles de fonctionnement.

(243) « La commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées du département du Rhône estime, enfin, le montant de la dotation de compensation métropolitaine propre à corriger les effets de la répartition territoriale des produits antérieurement perçus par le département du Rhône, de façon à garantir, à la date de la création de la métropole de Lyon, légalité des deux taux dépargne théoriques susmentionnés.

(244) « Art. L. 3663-7.  Un arrêté conjoint des ministres chargés des collectivités territoriales et du budget fixe, après un avis motivé de la commission mentionnée à larticle L. 3663-3 adopté à la majorité de ses membres, le montant de la dotation de compensation métropolitaine.

(245) « Si cette dotation de compensation métropolitaine doit être versée au profit du département du Rhône, elle constitue alors une dépense obligatoire de la métropole de Lyon, que cette dernière finance sur ses recettes de fonctionnement.

(246) « Si cette dotation de compensation métropolitaine doit être versée au profit de la métropole de Lyon, elle constitue alors une dépense obligatoire du département du Rhône, que ce dernier finance sur ses recettes de fonctionnement.

(247) « Art. L. 3663-8.  La commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées du département du Rhône élabore, dans le délai de dix-huit mois qui suit la création de la métropole de Lyon, un rapport permettant danalyser et de justifier les écarts entre ses prévisions de territorialisation des recettes et des charges et les résultats concrets notamment retracés au premier compte administratif de chacune des deux nouvelles collectivités.

(248) « Elle peut, à cette occasion, par un avis motivé adopté à la majorité de ses membres, proposer de corriger le montant de la dotation de compensation métropolitaine.

(249) « Ce rapport est transmis aux ministres chargés des collectivités territoriales et du budget. »

(250) II à IV.  (Non modifiés)

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Article 22

(1) I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

(2)  Au dernier alinéa de larticle 1001, après le mot : « départements », sont insérés les mots : « et à la métropole de Lyon, dans les conditions prévues au 2° de larticle L. 3662-1 du code général des collectivités territoriales » ;

(3)  Le deuxième alinéa de larticle 1582 est complété par les mots : « ou, pour le produit correspondant aux sources deaux minérales situées dans le périmètre fixé à larticle L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales, à la métropole de Lyon » ;

(4)  Après le titre II de la deuxième partie du livre Ier, il est inséré un titre 0II bis ainsi rédigé :

(5) « TITRE 0-II BIS

(6) « IMPOSITIONS PERÇUES
AU PROFIT DE LA MÉTROPOLE DE LYON

(7) « Chapitre Ier

(8) « Impôts directs et taxes assimilées

(9) « Art. 1599 L.  Sous réserve des dispositions du présent chapitre, les dispositions relatives aux impositions mentionnées au titre Ier de la deuxième partie du livre Ier du présent code et à la perception de leurs produits, qui sappliquent aux établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au I de larticle 1379-0 bis, sappliquent à la métropole de Lyon.

(10) « Pour lapplication de ces règles, la référence au conseil communautaire est remplacée par la référence au conseil de la métropole de Lyon.

(11) « Art. 1599 M.  La métropole de Lyon perçoit le produit des impositions ou fractions dimpositions mentionnées au I de larticle 1586.

(12) « Chapitre II

(13) « Droits denregistrement

(14) « Art. 1599 N.  La métropole de Lyon perçoit les droits et taxes mentionnés aux articles 1594 A et 1595 du présent code afférents au périmètre défini à larticle L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales.

(15) « Art. 1599 O.  Sous réserve des dispositions du présent chapitre, les règles prévues au présent code relatives aux droits denregistrement et à la taxe de publicité foncière perçus par les départements sappliquent à la métropole de Lyon.

(16) « Pour lapplication de ces règles, la référence au conseil général est remplacée par la référence au conseil de la métropole de Lyon.

(17) « Art. 1599 P.  Les délibérations prises en matière de droits denregistrement et de taxe sur la publicité foncière par le département du Rhône antérieurement à la création de la métropole de Lyon demeurent applicables sur le périmètre fixé à larticle L. 3611-1 du code général des collectivités territoriales tant quelles nont pas été rapportées ou modifiées. » ;

(18)  Larticle 1609 nonies C est ainsi modifié :

(19) a) Le 5° du V est complété par un 5 ainsi rédigé :

(20) « 5. Les métropoles et la métropole de Lyon peuvent faire application de la révision dérogatoire prévue au a du 1 du présent 5°, uniquement la première année où leur création produit ses effets au plan fiscal, pour modifier lattribution de compensation que versait ou percevait létablissement public de coopération intercommunale préexistant lannée précédente. Cette révision ne peut pas avoir pour effet de minorer ou de majorer lattribution de compensation de plus de 5 % de son montant.

(21) « À défaut de révision dérogatoire, lattribution de compensation versée ou perçue à compter de lannée où leur création a produit pour la première fois ses effets au plan fiscal est égale à celle que versait ou percevait létablissement public de coopération intercommunale préexistant lannée précédente.

(22) « Un protocole financier général définit les modalités de détermination des attributions de compensation entre la métropole de Lyon et les communes situées sur son territoire. » ;

(23) b) Le VI est ainsi modifié :

(24)  à la première phrase du premier alinéa, après les mots : « communauté urbaine », sont insérés les mots : « , quune métropole, que la métropole de Lyon » ;

(25)  au deuxième alinéa, après le mot : « urbaine », sont insérés les mots : « , dune métropole ou de la métropole de Lyon » ;

(26)  et 6°  (Supprimés)

(27) II.  (Non modifié)

Article 23

(1) Larticle L. 123-4 du code de laction sociale et des familles, tel quil résulte de la loi      du       relative à la simplification du fonctionnement des collectivités territoriales, est complété par un IV ainsi rédigé :

(2) « IV.  Sur le territoire de la métropole de Lyon, par délibérations concordantes des conseils municipaux des communes intéressées, plusieurs communes formant un territoire continu peuvent mutualiser les actions de leurs centres communaux daction sociale sous la forme dun service commun non personnalisé. »

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Article 28

(1) I.  Sous réserve de la publication de lordonnance mentionnée à larticle 29 dans le délai prévu au premier alinéa de ce même article, les articles 20 à 27 bis entrent en vigueur le 1er janvier 2015.

(2) II.  Avant le 1er juillet 2015, la conférence métropolitaine mentionnée à larticle L. 3633-2 du code général des collectivités territoriales élabore un projet de pacte de cohérence métropolitain entre la métropole de Lyon et les communes situées sur son territoire, soumis aux dispositions de larticle L. 3633-3 du même code.

(3) III (nouveau).  La métropole de Lyon organise, au plus tard le 31 décembre 2015, des élections pour la désignation des représentants du personnel aux commissions administratives paritaires et au comité technique. Jusquà ces élections, les dispositions suivantes sont applicables.

(4) Les commissions administratives paritaires compétentes pour les fonctionnaires de la communauté urbaine de Lyon existant à la date de création de la métropole de Lyon constituent les commissions administratives paritaires compétentes pour la métropole de Lyon.

(5) Le comité technique compétent pour la communauté urbaine de Lyon existant à la date de création de la métropole de Lyon constitue le comité technique compétent pour la métropole de Lyon.

(6) Le comité dhygiène, de sécurité et des conditions de travail compétent pour la communauté urbaine de Lyon existant à la date de création de la métropole de Lyon constitue le comité dhygiène, de sécurité et des conditions de travail compétent pour la métropole de Lyon.

(7) IV (nouveau).  Le département du Rhône organise, avant le 31 décembre 2015, des élections pour la désignation des représentants du personnel aux commissions administratives paritaires et au comité technique.

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Article 28 ter

(1) Par dérogation aux articles L. 3631-4-1 et L. 3631-5 du code général des collectivités territoriales, jusquau prochain renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole de Lyon, le président et les viceprésidents du conseil de la communauté urbaine de Lyon exercent, respectivement, les mandats de président et de viceprésidents du conseil de la métropole.

(2) Par dérogation au deuxième alinéa de larticle L. 5211-10 du même code, le nombre de vice-présidents du conseil de la communauté urbaine de Lyon est déterminé par lorgane délibérant, sans que ce nombre puisse être supérieur à 30 % de leffectif total de lorgane délibérant ni quil puisse excéder vingtcinq vice-présidents.

(3) Par dérogation au même deuxième alinéa, lécart entre le nombre des vice-présidents de chaque sexe de la communauté urbaine de Lyon ne peut être supérieur à un. 

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Article 28 sexies A (nouveau)

(1) I  Les huit dernières lignes des deux dernières colonnes du tableau n° 7 annexé au code électoral sont remplacées par neuf lignes ainsi rédigées :

(2)

« 

Ain

17

 

 

Ardèche

10

 

 

Drôme

14

 

 

Isère

32

 

 

Loire

21

 

 

Métropole de Lyon

35

 

 

Rhône

13

 

 

Savoie

12

 

 

Haute-Savoie

21

 »

 

(3) II  Larticle L. 335 du même code est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(4) « Pour lapplication du présent livre, la métropole de Lyon est assimilée à un département. »

(5) III  Le présent article entre en vigueur lors du premier renouvellement des conseils régionaux suivant la publication de la présente loi.

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Article 29

(Non modifié)

(1) En vue de la création de la métropole de Lyon, le Gouvernement est autorisé, dans les conditions prévues à larticle 38 de la Constitution et dans les douze mois suivant la promulgation de la présente loi, à prendre par ordonnance les mesures de nature législative :

(2)  Tendant à adapter le territoire dintervention et les modalités dorganisation, de fonctionnement et de financement par les collectivités concernées de tout établissement ou organisme institué par la loi en conséquence de la création de la métropole de Lyon ;

(3)  Complétant larticle L. 212-8 du code du patrimoine pour déterminer lorganisation, le fonctionnement et le financement du service départemental darchives du Rhône ;

(4)  bis A Précisant les modalités délection des conseillers métropolitains à compter du prochain renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole de Lyon. Cette ordonnance définit notamment les dispositions spéciales de composition du conseil de la métropole qui comprend de 150 à 180 conseillers élus, conformément aux articles L. 260 et L. 262 du code électoral, dans des circonscriptions dont le territoire est continu et défini sur des bases essentiellement démographiques, toute commune de moins de 3 500 habitants étant entièrement comprise dans la même circonscription ;

(5)  bis Propres à adapter les références au département, aux établissements publics de coopération intercommunale ou aux communautés urbaines dans toutes les dispositions législatives en vigueur susceptibles dêtre applicables à la métropole de Lyon ;

(6)  Propres à préciser et compléter les règles budgétaires, financières, fiscales, comptables et relatives aux concours financiers de lÉtat applicables à cette collectivité et aux communes situées sur son territoire.

(7) En matière fiscale, cette ordonnance définit notamment les modalités de répartition du produit de certaines impositions départementales. Elle détermine également les modalités de partage de la dotation pour transferts de compensation dexonération de fiscalité directe locale, des allocations de compensation des mesures dallégement des droits denregistrement ainsi que la fraction de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle et de la garantie individuelle de ressources versées au profit du département du Rhône. Elle adapte enfin les dispositions de la section I du chapitre Ier du titre V de la deuxième partie du livre Ier du code général des impôts, pour tenir compte du statut particulier de la métropole de Lyon et de la disparition, pour les communes situées sur son territoire, de la communauté urbaine de Lyon.

(8) En matière de concours financiers, cette ordonnance définit notamment les modalités de partage de la dotation de compensation prévue à larticle L. 333471 du code général des collectivités territoriales entre la métropole de Lyon et le département du Rhône, les modalités dapplication des articles L. 3335-1 et L. 3335-2 du même code à la métropole de Lyon et au département du Rhône, les modalités de calcul du potentiel fiscal et financier de la métropole de Lyon en application de larticle L. 33346 dudit code ainsi que les modalités selon lesquelles les articles L. 3334-10 à L. 333412 du même code sappliquent à la métropole de Lyon.

(9) Cette ordonnance détermine enfin les modalités de calcul de la dotation globale de compensation métropolitaine prévue à larticle L. 36636 dudit code.

(10) Le projet de loi portant ratification de cette ordonnance est déposé devant le Parlement au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant la publication de cette ordonnance.

Chapitre III

Les dispositions spécifiques à la métropole
dAix-Marseille-Provence

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Chapitre IV

La métropole

Article 31

(1) I.  Le chapitre VII du titre Ier du livre II de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

(2) « Chapitre VII

(3) « Métropole

(4) « Section 1

(5) « Création

(6) « Art. L. 5217-1.  La métropole est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre regroupant plusieurs communes dun seul tenant et sans enclave au sein dun espace de solidarité pour élaborer et conduire ensemble un projet daménagement et de développement économique, écologique, éducatif, culturel et social de leur territoire afin den améliorer la cohésion et la compétitivité et de concourir à un développement durable et solidaire du territoire régional. Elle valorise les fonctions économiques métropolitaines, ses réseaux de transport et ses ressources universitaires, de recherche et dinnovation, dans un esprit de coopération régionale et interrégionale et avec le souci dun développement territorial équilibré. 

(7) «  Sont transformés en une métropole :

(8) «  Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui forment, à la date de sa création, un ensemble de plus de 400 000 habitants dans une aire urbaine, au sens de lInstitut national de la statistique et des études économiques, de plus de 650 000 habitants ;

(9) «  Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui forment, à la date de sa création, un ensemble de plus de 400 000 habitants et dans le périmètre desquels se trouve le chef-lieu de région.

(10) « Sous réserve dun accord exprimé par deux tiers au moins des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population, peuvent obtenir par décret le statut de métropole, à leur demande, les établissements publics de coopération intercommunale, non mentionnés aux  et 2°, centres dune zone demplois de plus de 400 000 habitants, au sens de lInstitut national de la statistique et des études économiques, et qui exercent en lieu et place des communes, conformément au présent code, les compétences énumérées au I de larticle L. 5217-2 à la date de lentrée en vigueur de la loi          du        de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles.

(11) « Ce décret prend en compte, pour laccès au statut de métropole, les fonctions de commandement stratégique de lÉtat et les fonctions métropolitaines effectivement exercées sur le territoire de létablissement public de coopération intercommunale, ainsi que son rôle en matière déquilibre du territoire national. 

(12) « Toutes les compétences acquises par un établissement public de coopération intercommunale antérieurement à sa transformation en métropole sont transférées de plein droit à la métropole.

(13) « La création de la métropole est prononcée par décret. Ce décret fixe le nom de la métropole, son périmètre, ladresse de son siège, ses compétences à la date de sa création, ainsi que la date de prise deffet de cette création. Il désigne le comptable public de la métropole. La métropole est créée sans limitation de durée.

(14) « Toutes les modifications ultérieures relatives au nom de la métropole, à ladresse du siège, à la désignation du comptable public, au transfert de compétences supplémentaires ou à une extension de périmètre sont prononcées par arrêté du ou des représentants de lÉtat dans le ou les départements intéressés, dans les conditions prévues aux articles L. 5211-17 à L. 521120.

(15) « Le présent article ne sapplique ni à la région dÎledeFrance, ni à la communauté urbaine de Lyon.

(16) « Lors de sa création, la métropole de Strasbourg, siège des institutions européennes, est dénommée : “eurométropole de Strasbourg”.

(17) « Lors de sa création, la métropole de Lille est dénommée : “métropole européenne de Lille”.

(18) « Section 2

(19) « Compétences

(20) « Art. L. 5217-2.  I.  La métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres, les compétences suivantes :

(21) «  En matière de développement et daménagement économique, social et culturel :

(22) « a) Création, aménagement et gestion des zones dactivité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale, touristique, portuaire ou aéroportuaire ;

(23) « b) Actions de développement économique, ainsi que participation au copilotage des pôles de compétitivité ;

(24) « c) Construction, aménagement, entretien et fonctionnement déquipements culturels, socio-culturels, socio-éducatifs et sportifs dintérêt métropolitain ;

(25) « d) Promotion du tourisme, dont la création doffices de tourisme ;

(26) « e) Programme de soutien et daides aux établissements denseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche, en tenant compte du schéma régional de lenseignement supérieur, de la recherche et de linnovation ;

(27) «  En matière daménagement de lespace métropolitain :

(28) « a) Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur ; plan local durbanisme et documents durbanisme en tenant lieu ; définition, création et réalisation dopérations daménagement d’intérêt métropolitain mentionnées à larticle L. 3001 du code de lurbanisme ; actions de valorisation du patrimoine naturel et paysager ; constitution de réserves foncières ;

(29) « b) Organisation de la mobilité au sens des articles L. 12311, L. 1231-8 et L. 1231-14 à L. 1231-16 du code des transports ; création, aménagement et entretien de voirie ; signalisation ; abris de voyageurs ; parcs et aires de stationnement et plan de déplacements urbains ;

(30) « b bis) Création, aménagement et entretien des espaces publics dédiés à tout mode de déplacement urbain ainsi quà leurs ouvrages accessoires ;

(31) « c) Aménagement urbain autour des gares situées sur le territoire métropolitain ;

(32) « d) Établissement, exploitation, acquisition et mise à disposition dinfrastructures et de réseaux de télécommunications, au sens de larticle L. 1425-1 du présent code ;

(33) «  En matière de politique locale de lhabitat :

(34) « a) Programme local de lhabitat ;

(35) « b) Politique du logement ; aides financières au logement social ; actions en faveur du logement social ; actions en faveur du logement des personnes défavorisées ;

(36) « c) Amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de lhabitat insalubre ;

(37) « d) Aménagement, entretien et gestion des aires daccueil des gens du voyage ;

(38) «  En matière de politique de la ville :

(39) « a) Dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et dinsertion économique et sociale ;

(40) « b) Dispositifs locaux de prévention de la délinquance et daccès au droit ;

(41) «  En matière de gestion des services dintérêt collectif :

(42) « a) Assainissement et eau ;

(43) « b) Création, gestion, extension et translation des cimetières et sites cinéraires, ainsi que création, gestion et extension des crématoriums ;

(44) « c) Abattoirs, abattoirs marchés et marchés dintérêt national ;

(45) « d) Services dincendie et de secours, dans les conditions fixées au chapitre IV du titre II du livre IV de la première partie du présent code ;

(46) « e) Service public de défense extérieure contre lincendie ;

(47) «  En matière de protection et de mise en valeur de lenvironnement et de politique du cadre de vie :

(48) « a) Gestion des déchets ménagers et assimilés ;

(49) « b) Lutte contre la pollution de lair ;

(50) « c) Lutte contre les nuisances sonores ;

(51) « c bis) Contribution à la transition énergétique ;

(52) « d) Soutien aux actions de maîtrise de la demande dénergie ;

(53) « e) Élaboration et adoption du plan climat-énergie territorial en application de larticle L. 229-26 du code de lenvironnement, en cohérence avec les objectifs nationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, defficacité énergétique et de production dénergie renouvelable ;

(54) « f) Concession de la distribution publique délectricité et de gaz ;

(55) « f bis) Création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains ;

(56) « g) Création et entretien des infrastructures de charge nécessaires à lusage des véhicules électriques ou hybrides rechargeables, en application de larticle L. 2224-37 du présent code ;

(57) « h) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement ;

(58) « i) Autorité concessionnaire de lÉtat pour les plages, dans les conditions prévues à larticle L. 2124-4 du code général de la propriété des personnes publiques.

(59) « Lorsque lexercice des compétences mentionnées au présent I est subordonné à la reconnaissance de leur intérêt métropolitain, celui-ci est déterminé à la majorité des deux tiers du conseil de la métropole. Il est défini au plus tard deux ans après lentrée en vigueur du décret prononçant la création de la métropole. À défaut, la métropole exerce lintégralité des compétences transférées.

(60) « II.  LÉtat peut déléguer, par convention, à la métropole qui en fait la demande, dès lors quelle dispose dun programme local de lhabitat exécutoire, la totalité des compétences énumérées aux 1° et 2° du présent II, sans pouvoir les dissocier :

(61) «  Lattribution, dans les conditions prévues au III et VI de larticle L. 30151 du code de la construction et de lhabitation, des aides au logement locatif social et la notification aux bénéficiaires, ainsi que, par délégation de lAgence nationale de lhabitat, lattribution des aides en faveur de lhabitat privé et la signature des conventions mentionnées à larticle L. 3214 du même code ;

(62) «  La garantie du droit à un logement décent et indépendant mentionné au chapitre préliminaire du titre préliminaire du livre III du code de la construction et de lhabitation ainsi quaux articles L. 44123 et L. 441231 du même code et, pour exercer cette garantie, la délégation de tout ou partie des réservations dont le représentant de lÉtat dans le département bénéficie en application de larticle L. 4411 dudit code, à lexception des logements réservés au bénéfice des agents et militaires de lÉtat.

(63) « Les compétences déléguées en application du 2° du présent II sont exercées par le président du conseil de la métropole.

(64) « Les compétences déléguées en application des 1° et 2° sont exercées au nom et pour le compte de lÉtat.

(65) « Cette délégation est régie par une convention conclue pour une durée de six ans, renouvelable. Elle peut être dénoncée par le représentant de lÉtat dans le département au terme dun délai de trois ans lorsque les résultats de son exécution sont insuffisants au regard des objectifs définis par la convention. Elle peut également être dénoncée par la métropole dans les mêmes délais en cas de non-respect des engagements de lÉtat.

(66) « II bis.  LÉtat peut également déléguer, sur demande de la métropole, dès lors quelle dispose dun programme de lhabitat exécutoire, tout ou partie des compétences suivantes :

(67) «  La mise en œuvre de la procédure de réquisition avec attributaire prévue au chapitre II du titre IV du livre VI du code de la construction et de l’habitation ;

(68) «  La gestion de la veille sociale, de laccueil, de lhébergement et de laccompagnement au logement de toute personne ou famille sans domicile ou éprouvant des difficultés particulières daccès au logement en raison de linadaptation de ses ressources ou de ses conditions dexistence, dans le respect des articles L. 34522 et L. 34523 du code de laction sociale et des familles, ainsi que le financement des organismes et dispositifs qui y contribuent, mentionnés au 8° du I de larticle L. 3121 et aux articles L. 3221 et L. 3452 du même code et aux articles L. 3651, L. 63111 et L. 6331 du code de la construction et de lhabitation.

(69) « Les compétences déléguées en application du 2° du présent II bis relatives à laide sociale prévue à larticle L. 3451 du code de laction sociale et des familles pour laccueil dans les organismes mentionnés au 8° du I de larticle L. 3121 du même code sont exercées par le président du conseil de la métropole.

(70) « Les compétences déléguées en application des 1° et 2° du présent II bis sont exercées au nom et pour le compte de lÉtat.

(71) « Cette délégation est régie par une convention conclue pour une durée de six ans, renouvelable. Elle peut être dénoncée par le représentant de lÉtat dans le département au terme dun délai de trois ans lorsque les résultats de son exécution sont insuffisants au regard des objectifs définis par la convention. Elle peut également être dénoncée par la métropole dans les mêmes délais en cas de non-respect des engagements de lÉtat.

(72) « III.  Par convention passée avec le département, à la demande de celui-ci ou de la métropole, la métropole exerce à lintérieur de son périmètre, en lieu et place du département, tout ou partie des compétences en matière :

(73) «  Dattribution des aides au titre du fonds de solidarité pour le logement, en application de larticle L. 115-3 du code de laction sociale et des familles ;

(74) «  De missions confiées au service public départemental daction sociale à larticle L. 123-2 du même code ;

(75) «  Dadoption, adaptation et mise en œuvre du programme départemental dinsertion mentionné à larticle L. 263-1 dudit code, selon les modalités prévues au même article L. 2631 ;

(76) «  Daide aux jeunes en difficulté, en application des articles L. 2633 et L. 263-4 du même code ;

(77) «  Dactions de prévention spécialisée auprès des jeunes et des familles en difficulté ou en rupture avec leur milieu prévues au 2° de larticle L. 121-2 et au 8° du I de larticle L. 312-1 dudit code ;

(78) «  De transports scolaires ;

(79) «  De gestion des routes classées dans le domaine public routier départemental, ainsi que de leurs dépendances et accessoires. Ce transfert est constaté par arrêté du représentant de lÉtat dans le département. Cette décision emporte le transfert à la métropole des servitudes, droits et obligations correspondants, ainsi que le classement des routes transférées dans le domaine public de la métropole ;

(80) «  De zones dactivités et promotion à létranger du territoire et de ses activités économiques ;

(81) «  De compétences définies à larticle L. 3211-1-1 du présent code.

(82) « La convention est signée dans un délai de dix-huit mois à compter de la réception de la demande.

(83) « La convention précise létendue et les conditions financières du transfert de compétences et, après avis des comités techniques compétents, les conditions dans lesquelles tout ou partie des services départementaux correspondants sont transférés à la métropole. Elle constate la liste des services ou parties de service qui sont, pour lexercice de ses missions, mis à disposition de la métropole et fixe la date de transfert définitif. Ces services ou parties de service sont placés sous lautorité du président du conseil de la métropole.

(84) « Toutefois, les conventions prévues au présent III peuvent prévoir que des services ou parties de service concernés par un transfert de compétences demeurent des services départementaux et sont mis à disposition de la métropole pour lexercice de ses compétences.

(85) « À compter du 1er janvier 2017, la compétence mentionnée au 7° du présent III fait lobjet dune convention entre le département et la métropole. Cette convention organise la délégation de cette compétence à la métropole ou en précise les modalités dexercice par le département en cohérence avec les politiques mises en œuvre par la métropole. À défaut de convention entre le département et la métropole à la date du 1er janvier 2017, la compétence susvisée est transférée de plein droit à la métropole.

(86) « IV.  Par convention passée avec la région, à la demande de celle-ci ou de la métropole, la métropole exerce à lintérieur de son périmètre, en lieu et place de la région, les compétences définies à larticle L. 4221-1-1.

(87) « La convention est signée dans un délai de dix-huit mois à compter de la réception de la demande.

(88) « La convention précise létendue et les conditions financières du transfert de compétences et, après avis des comités techniques compétents, les conditions dans lesquelles tout ou partie des services régionaux correspondants sont transférés à la métropole. Elle constate la liste des services ou parties de service qui sont, pour lexercice de ses missions, mis à disposition de la métropole et fixe la date de transfert définitif. Ces services ou parties de service sont placés sous lautorité du président du conseil de la métropole.

(89) « Toutefois, les conventions prévues au présent IV peuvent prévoir que des services ou parties de service concernés par un transfert de compétences demeurent des services régionaux et sont mis à disposition de la métropole pour lexercice de ses compétences.

(90) « V.  La métropole est associée de plein droit à lélaboration, la révision et la modification des schémas et documents de planification en matière daménagement, de développement économique et dinnovation, de transports et denvironnement, denseignement supérieur et de recherche, dont la liste est fixée par décret en Conseil dÉtat et qui relèvent de la compétence de lÉtat, dune collectivité territoriale ou de leurs établissements publics, lorsque ces schémas et documents ont une incidence ou un impact sur le territoire de la métropole.

(91) « La métropole est associée de plein droit à lélaboration du contrat de plan conclu avec lÉtat, en application de la loi  82653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification, qui comporte un volet spécifique à son territoire.

(92) « À Strasbourg, ce contrat est signé entre lÉtat et leurométropole de Strasbourg. Il prend en compte la présence dinstitutions européennes et internationales.

(93) « Pour assurer à leurométropole de Strasbourg les moyens de ses fonctions de ville siège des institutions européennes, conférées en application des traités et des protocoles européens ratifiés par la France, lÉtat signe avec celle-ci un contrat spécifique, appelé “contrat triennal, Strasbourg, capitale européenne”.

(94) « VI.  LÉtat peut transférer à la métropole qui en fait la demande la propriété, laménagement, lentretien et la gestion de grands équipements et infrastructures. Ces transferts sont effectués à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement daucune indemnité ou taxe, ni daucuns droit, salaire ou honoraires.

(95) « Le transfert est autorisé par décret. Une convention conclue entre lÉtat et la métropole précise les modalités du transfert.

(96) « La métropole qui en a fait la demande peut exercer la compétence relative à la construction, la reconstruction, lextension, les grosses réparations, léquipement et la gestion des logements étudiants, dans les conditions prévues à larticle L. 822-1 du code de léducation.

(97) « La métropole peut créer les établissements mentionnés au 10° du I de larticle L. 312-1 du code de laction sociale et des familles. Elle en assume la construction, la reconstruction, lextension, les grosses réparations, léquipement et la gestion.

(98) « VII.  Afin de renforcer et de développer ses rapports de voisinage européen, la métropole peut adhérer à des structures de coopération transfrontalière telles que visées aux articles L. 1115-4, L. 1115-4-1 et L. 111542 du présent code.

(99) « La métropole limitrophe dun État étranger élabore un schéma de coopération transfrontalière associant le département, la région et les communes concernées.

(100) « Le deuxième alinéa du présent VII sapplique sans préjudice des actions de coopération territoriale conduites par la métropole européenne de Lille et leurométropole de Strasbourg au sein des groupements européens de coopération territoriale dont elles sont membres.

(101) « VIII.  La métropole assure la fonction dautorité organisatrice dune compétence quelle exerce sur son territoire. Elle définit les obligations de service au public et assure la gestion des services publics correspondants, ainsi que la planification et la coordination des interventions sur les réseaux concernés par lexercice des compétences.

(102) « IX (nouveau).  Le conseil de la métropole approuve à la majorité simple des votes exprimés le plan local durbanisme.

(103) « Art. L. 5217-2-1.  Sans préjudice de larticle L. 2212-2 et par dérogation à larticle L. 2213-32, le président du conseil de la métropole exerce les attributions lui permettant de réglementer la défense extérieure contre lincendie.

(104) « Art. L. 5217-3.  La métropole est substituée de plein droit à létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la transformation est mentionnée à larticle L. 5217-1.

(105) « La substitution de la métropole à létablissement public de coopération intercommunale est opérée dans les conditions prévues aux deux derniers alinéas de larticle L. 5211-41.

(106) « Art. L. 5217-4.  Les biens et droits à caractère mobilier ou immobilier situés sur le territoire de la métropole et utilisés pour lexercice des compétences transférées mentionnées au I de larticle L. 5217-2 sont mis de plein droit à disposition de la métropole par les communes membres. Un procès-verbal établi contradictoirement précise la consistance et la situation juridique de ces biens et droits.

(107) « Les biens et droits mentionnés au premier alinéa du présent article sont transférés dans le patrimoine de la métropole au plus tard un an après la date de la première réunion du conseil de la métropole.

(108) « Les biens et droits appartenant au patrimoine de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre transformé en application de larticle L. 5217-3 sont transférés à la métropole en pleine propriété. Lorsque les biens étaient mis, par les communes, à disposition de cet établissement public, en application des articles L. 1321-1 et L. 1321-2, le transfert de propriété est opéré entre la ou les communes concernées et la métropole.

(109) « À défaut daccord amiable, un décret en Conseil dÉtat procède au transfert définitif de propriété. Il est pris après avis dune commission dont la composition est fixée par arrêté du ministre chargé des collectivités territoriales et qui comprend des maires des communes concernées par un tel transfert, le président du conseil de la métropole et des présidents dorgane délibérant détablissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. La commission élit son président en son sein.

(110) « Les transferts sont réalisés à titre gratuit et ne donnent lieu au paiement daucune indemnité ou taxe, ni daucuns droit, salaire ou honoraires.

(111) « La métropole est substituée de plein droit, pour lexercice des compétences transférées, aux communes membres et à létablissement public de coopération intercommunale transformé en application de larticle L. 5217-3, dans lensemble des droits et obligations attachés aux biens mis à disposition en application du premier alinéa du présent article et transférés à la métropole en application du présent article, ainsi que, pour lexercice de ces compétences sur le territoire métropolitain, dans toutes leurs délibérations et tous leurs actes.

(112) « Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusquà leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale par le conseil de la métropole. La substitution de personne morale dans les contrats en cours nentraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant.

(113) « Section 3

(114) « Régime juridique

(115) « Art. L. 5217-5.  I.  Le conseil de la métropole est présidé par le président du conseil de la métropole. Il est composé de conseillers métropolitains.

(116) « II et III.  (Supprimés)

(117) « Art. L. 5217-6.  I.  Les articles L. 5215-16 à L. 5215-18, L. 521521, L. 5215-22, L. 5215-26 à L. 5215-29, L. 5215-40 et L. 5215-42 sont applicables aux métropoles.

(118) « Pour lapplication de larticle L. 5211-17, les conditions de majorité requises sont celles prévues à larticle L. 5211-5. 

(119) « II (nouveau).  Lorsquune partie des communes dun syndicat de communes ou dun syndicat mixte fait partie dune métropole, par création de cette métropole,  par fusion détablissements publics de coopération intercommunale pour constituer une métropole ou par transformation dun établissement public de coopération intercommunale en métropole, et que cette métropole est incluse en totalité dans le syndicat, cette création, cette fusion ou cette transformation vaut retrait du syndicat des communes membres de la métropole pour les compétences mentionnées au I de larticle L. 5217-2 que le syndicat exerce. Ce retrait seffectue dans les conditions fixées à larticle L. 521125-1 et au troisième alinéa de larticle L. 5211-19. À défaut daccord entre lorgane délibérant du syndicat et le conseil municipal concerné sur la répartition des biens ou du produit de leur réalisation et du solde de lencours de la dette mentionnés au 2° de larticle L. 5211-25-1, cette répartition est fixée par arrêté du ou des représentants de lÉtat dans le ou les départements concernés. Cet arrêté est pris dans un délai de six mois suivant la saisine du ou des représentants de lÉtat dans le ou les départements concernés par lorgane délibérant de létablissement public de coopération intercommunale ou de lune des communes concernées.

(120) « Pour lexercice des compétences transférées autres que celles mentionnées au I de larticle L. 5217-2, la métropole est substituée au sein du syndicat aux communes qui la composent. Cette disposition ne modifie pas les attributions du syndicat de communes, qui devient syndicat mixte au sens de larticle L. 5711-1, ou du syndicat mixte intéressé. Elle ne modifie pas non plus le périmètre dans lequel ce syndicat exerce ses compétences.

(121) « III (nouveau).  Lorsquune partie des communes dun syndicat de communes ou dun syndicat mixte est associée avec des communes extérieures à ce syndicat dans une métropole, par création de cette métropole, par fusion détablissements publics de coopération intercommunale pour constituer une métropole ou par transformation dun établissement public de coopération intercommunale en métropole, cette création, cette fusion ou cette transformation vaut retrait du syndicat des communes membres de la métropole pour les compétences transférées et dans les conditions prévues au premier alinéa du II. Elle vaut substitution de la métropole aux communes pour les compétences transférées et dans les conditions prévues au second alinéa du même II.

(122) « IV (nouveau).  Lorsque le périmètre dune métropole est étendu par adjonction dune ou de plusieurs communes membres dun ou de plusieurs syndicats de communes ou syndicats mixtes, cette extension vaut retrait des communes des syndicats ou substitution de la métropole aux communes au sein des syndicats dans les cas et conditions prévus aux II et III.

(123) « Lorsque les compétences dune métropole sont étendues, conformément à larticle L. 5211-17, à des compétences antérieurement déléguées par tout ou partie des communes qui la composent à un ou plusieurs syndicats de communes ou syndicats mixtes, la métropole est substituée à ces communes au sein du ou des syndicats dans les conditions mentionnées au second alinéa du II.

(124) « V (nouveau).  Lorsque la métropole est substituée à des communes au sein dun syndicat pour lexercice dune compétence, la proportion des suffrages des représentants de la métropole au titre de cette compétence dans la totalité des suffrages du comité syndical est équivalente à la proportion de la population des communes que la métropole représente dans la population totale du territoire inclus dans le syndicat de commune ou le syndicat mixte.

(125) « VI (nouveau).  Par dérogation au second alinéa du II et aux III à V, lorsquune partie des communes dun syndicat de communes ou dun syndicat mixte fait partie dune métropole dont le périmètre est totalement ou partiellement inclus dans le périmètre de ce syndicat, la métropole est substituée, au sein du syndicat, pour la compétence dautorité concédante de la distribution publique délectricité prévue au f du 6° du I de larticle L. 5217-2, aux communes qui la composent, par dérogation au premier alinéa du I de larticle L. 5215-22. Cette disposition ne modifie pas les attributions du syndicat de communes, qui devient un syndicat mixte, au sens de larticle L. 5711-1, ou du syndicat mixte intéressé. Elle ne modifie pas non plus le périmètre dans lequel ce syndicat exerce ses compétences. Le nombre de suffrages dont disposent les représentants de la métropole dans le comité syndical est proportionnel à la population des communes que la métropole représente au titre de cette compétence, sans pouvoir excéder la moitié du nombre total de suffrages. Les statuts des syndicats mixtes existant à la date de promulgation de la loi n°   du   de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles doivent être mis en conformité avec cette disposition dans un délai de six mois à compter de la publication de la même loi.

(126) « VII (nouveau).  Par dérogation aux II à V du présent article, lorsquune partie des communes dun syndicat de communes ou dun syndicat mixte fait partie dune métropole dont le périmètre est totalement ou partiellement inclus dans le périmètre de ce syndicat, et lorsque la population totale des communes membres dudit syndicat de communes ou dudit syndicat mixte, y compris celles de ces communes qui sont incluses dans le périmètre de la métropole, est supérieure à 50 000 habitants ou au quart de la population du département, la métropole est substituée, au sein du syndicat, pour la compétence en matière dassainissement et deau prévue au a du 5° du I de larticle L. 5217-2, aux communes qui la composent, par dérogation au premier alinéa du I de larticle L. 5215-22. Cette substitution ne modifie pas les attributions du syndicat de communes, qui devient un syndicat mixte, au sens de larticle L. 5711-1, ou du syndicat mixte intéressé. Elle ne modifie pas non plus le périmètre dans lequel ce syndicat exerce ses compétences. Le nombre de suffrages dont disposent les représentants de la métropole dans le comité syndical est proportionnel à la population des communes que la métropole représente au titre de cette compétence, sans pouvoir excéder la moitié du nombre total de suffrages. Les statuts des syndicats mixtes existant à la date de promulgation de la loi n°   du   de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles doivent être mis en conformité avec le présent VII dans un délai de six mois à compter de la publication de cette même loi.

(127) « Section 4

(128) « La conférence métropolitaine

(129) « Art. L. 5217-7.  La conférence métropolitaine est une instance de coordination entre la métropole et les communes membres, au sein de laquelle il peut être débattu de tous sujets dintérêt métropolitain ou relatifs à lharmonisation de laction de ces collectivités.

(130) « Cette instance est présidée de droit par le président du conseil de la métropole et comprend les maires des communes membres.

(131) « Elle se réunit au moins deux fois par an, à linitiative du président du conseil de la métropole ou à la demande de la moitié des maires, sur un ordre du jour déterminé. 

(132) « Section 4 bis

(133) « Le conseil de développement

(134) «  Art. L. 5217-7-1.  Un conseil de développement réunit les représentants des milieux économiques, sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques et associatifs de la métropole. Il sorganise librement. Il est consulté sur les principales orientations de la métropole, sur les documents de prospective et de planification et sur la conception et lévaluation des politiques locales de promotion du développement durable du territoire. Il peut donner son avis ou être consulté sur toute autre question relative à la métropole.

(135) « Un rapport annuel dactivité est établi par le conseil de développement puis examiné et débattu par le conseil de la métropole.

(136) «  Le fait dêtre membre de ce conseil de développement ne peut donner lieu à une quelconque forme de rémunération.

(137) « La métropole européenne de Lille et leurométropole de Strasbourg associent les autorités publiques locales du pays voisin, les organismes transfrontaliers ainsi que les groupements européens de coopération territoriale dont elles sont membres aux travaux du conseil de développement de la métropole, selon des modalités déterminées par le règlement intérieur du conseil de la métropole.

(138) « À Strasbourg, le conseil de développement de leurométropole associe les représentants des institutions et organismes européens.

(139) « Art. L. 5217-8, L. 5217-9, L. 5217-10, L. 5217-11, L. 521712 et L. 5217-13.  (Supprimés)

(140) « Section 5

(141) « Dispositions financières et comptables

(142) « Sous-section 1

(143) « Budgets et comptes

(144) « Art. L. 5217-14.  Sauf dispositions contraires, les métropoles sont soumises aux dispositions du livre III de la deuxième partie.

(145) « Sous-section 2

(146) « Recettes

(147) « Art. L. 5217-15.  Les articles L. 5215-32 à L. 5215-35 sont applicables aux métropoles.

(148) « Art. L. 5217-16.  I.  Les métropoles bénéficient, à compter du 1er janvier de lannée suivant celle de leur création, dune dotation globale de fonctionnement égale à la somme des deux éléments suivants :

(149) «  Une dotation dintercommunalité, calculée selon les modalités définies au I de larticle L. 5211-30 ;

(150) «  Une dotation de compensation, calculée selon les modalités définies à larticle L. 5211-28-1.

(151) « II.  Pour lapplication du 1° du I du présent article, la population à prendre en compte est celle définie à larticle L. 2334-2.

(152) « Sous-section 3

(153) « Transferts de charges et de ressources
entre la région ou le département et la métropole

(154) « Art. L. 5217-17.  Tout accroissement net de charges résultant des transferts de compétences effectués entre la région ou le département et la métropole en application des III et IV de larticle  L. 5217-2 est accompagné du transfert concomitant à la métropole des ressources nécessaires à lexercice normal de ces compétences. Ces ressources sont équivalentes aux dépenses effectuées, à la date du transfert, par la région ou le département au titre des compétences transférées, constatées à la date du transfert selon les modalités prévues aux articles L. 5217-18 à L. 5217201. Elles assurent la compensation intégrale des charges transférées.

(155) « Art. L. 5217-18.  Les charges correspondant à lexercice des compétences transférées font lobjet dune évaluation préalable au transfert desdites compétences. Cette évaluation revêt un caractère contradictoire.

(156) « Le montant des dépenses résultant des accroissements et diminutions de charges est constaté, pour chaque compétence transférée et pour chaque collectivité, au sein des conventions de transfert respectivement prévues aux III et IV de larticle L. 52172, après consultation de la commission prévue à larticle L. 5217-20-1 et sous le contrôle de la chambre régionale des comptes.

(157) « Art. L. 5217-19.  Les charges transférées doivent être équivalentes aux dépenses consacrées préalablement à la création de la métropole par la région ou le département à lexercice des compétences transférées. Ces charges peuvent être diminuées du montant des éventuelles réductions brutes de charges ou des augmentations de ressources entraînées par les transferts.

(158) « Les périodes de référence et les modalités dévaluation des dépenses engagées par la région ou le département et figurant dans les comptes administratifs avant le transfert de chaque compétence sont déterminées conjointement par la métropole et la région ou le département.

(159) « Art. L. 5217-20.  I.  Les charges transférées par la région, dont le montant est fixé dans les conditions prévues aux articles  L. 5217-18 et L. 5217-19, sont compensées par le versement, chaque année, par la région à la métropole dune dotation de compensation des charges transférées.

(160) « Cette dotation de compensation des charges transférées constitue une dépense obligatoire, au sens de larticle  L. 4321-1. Elle évolue chaque année, dès la première année, comme la dotation globale de fonctionnement.

(161) « II.  Les charges transférées par le département, dont le montant est fixé dans les conditions prévues aux articles L. 521718 et L. 5217-19, sont compensées par le versement, chaque année, par le département à la métropole dune dotation de compensation des charges transférées.

(162) « Cette dotation de compensation des charges transférées constitue une dépense obligatoire, au sens de larticle  L. 3321-1. Elle évolue chaque année, dès la première année, comme la dotation globale de fonctionnement.

(163) « Art. L. 5217-20-1.  I.  Une commission locale chargée de lévaluation des charges et des ressources transférées est composée paritairement de représentants de la métropole et de représentants de la collectivité qui transfère une partie de ses compétences à la métropole en application des III ou IV de larticle L. 5217-2.

(164) « II.  Pour lévaluation des charges correspondant aux compétences transférées par la région, la commission est composée de quatre représentants du conseil de la métropole et de quatre représentants du conseil régional.

(165) « III.  Pour lévaluation des charges afférentes aux compétences transférées par le département, la commission est composée de quatre représentants du conseil de la métropole et de quatre représentants du conseil général.

(166) « IV.  Dans tous les cas, la commission est présidée par le président de la chambre régionale des comptes territorialement compétente. En cas dabsence ou dempêchement, il est remplacé par un magistrat relevant de la même chambre, quil a au préalable désigné.

(167) « V.  La commission est consultée sur les modalités de compensation des charges correspondant aux compétences transférées.

(168) « Elle ne peut valablement délibérer que si le nombre des membres présents est au moins égal à la moitié du nombre des membres appelés à délibérer.

(169) « Si ce nombre nest pas atteint, une nouvelle convocation est adressée aux membres de la commission. La commission peut alors délibérer quel que soit le nombre de membres présents. En cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante.

(170) « VI.  Un décret en Conseil dÉtat fixe, en tant que de besoin, les modalités dapplication du présent article. 

(171) « Section 5 bis

(172) « Dispositions transitoires

(173) (Division et intitulé nouveaux)

(174) « Art. L. 5217-20-2.  Jusquau prochain renouvellement général des conseils municipaux suivant la création de la métropole, le président et les vice-présidents du conseil de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre exercent, respectivement, les mandats de président et de vice-présidents du conseil de la métropole. »

(175) II.  Le chapitre Ier du même titre est ainsi modifié :

(176)  À la première phrase du premier alinéa du II de larticle L. 5211-5, la référence : « L. 5217-2 » est remplacée par la référence : « L. 5217-1 » ;

(177)  (Supprimé)

(178) 3° Le premier alinéa des articles L. 5211282 et L. 5211283 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(179) « Dans les métropoles régies par les articles L. 52171 et L. 52181, cet accord doit être exprimé par les deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres de la métropole représentant plus de la moitié de la population totale de celle-ci, ou par la moitié au moins des conseils municipaux des communes représentant les deux tiers de la population. » ;

(180)  À la dernière phrase du premier alinéa de larticle L. 5211-41, la référence : « L. 5217-2 » est remplacée par la référence : « L. 5217-1 » ;

(181)  À la première phrase du troisième alinéa de larticle L. 5211-41-1, la référence « L. 5217-2 » est remplacée par la référence : « L. 5217-1 ».

(182) II bis et II ter.  (Supprimés)

(183) III.  (Non modifié) 

(184) IV.  (Supprimé)

(185) V (nouveau).  Au dernier alinéa de larticle L. 421-2 du code de léducation, les références : « b du 2 du II ou du a du 2 du III de larticle L. 5217-4 » sont remplacées par les références : « 1° de larticle L. 422111 ou du 3° de larticle L. 3211-1-1 ».

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Article 32 bis

(Suppression maintenue)

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Article 34

(Non modifié)

(1) I.  Le chapitre VII du titre Ier du livre II de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction résultant de la présente loi, est complété par une section 6 ainsi rédigée :

(2) « Section 6

(3) « Dispositions relatives aux personnels

(4) « Art. L. 5217-21.  I.  Les services ou parties de service des communes qui participent à lexercice des compétences mentionnées au I de larticle L. 5217-2 sont transférés à la métropole, selon les modalités prévues à larticle L. 5211-4-1.

(5) « II.  Les services ou parties de service de lÉtat qui participent à lexercice des compétences mentionnées aux II et II bis de larticle L. 5217-2 sont mis à disposition de la métropole par la convention prévue à ce même article.

(6) « III.  Les services ou parties de service du département qui participent à lexercice des compétences mentionnées au III de larticle L. 5217-2 sont transférés à la métropole par convention, selon les modalités prévues aux trois derniers alinéas de ce même III.

(7) « Les fonctionnaires de lÉtat détachés à la date du transfert auprès du département et affectés dans un service ou une partie de service transféré à la métropole sont placés en position de détachement auprès de la métropole pour la durée restant à courir de leur détachement.

(8) « IV.  Les services ou parties de service de la région qui participent à lexercice des compétences mentionnées au IV de larticle L. 5217-2 sont transférés à la métropole, selon les modalités prévues aux trois derniers alinéas de ce même IV.

(9) « V.  Les services ou parties de service de lÉtat qui participent à lexercice des compétences mentionnées au VI de larticle L. 5217-2 sont transférés à la métropole, selon les modalités prévues aux articles 46 à 54 de la loi      du      de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles.

(10) « VI.  À la date dentrée en vigueur des transferts définitifs des services ou parties de service auxquels ils sont affectés, les agents non titulaires de droit public du département et de la région exerçant leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré à la métropole deviennent des agents non titulaires de droit public de la métropole et les fonctionnaires territoriaux exerçant leurs fonctions dans un service ou une partie de service transféré à la métropole sont affectés de plein droit à la métropole.

(11) « Les agents conservent, sils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de larticle 111 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Les agents non titulaires de droit public conservent, à titre individuel, le bénéfice des stipulations de leur contrat. Les services antérieurement accomplis en qualité dagent non titulaire de droit public du département ou de la région sont assimilés à des services accomplis dans la métropole. »

(12) II.  (Non modifié) 

Article 34 bis

(1) Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Le 3° de larticle L. 2213-2 est ainsi rédigé :

(3) «  Réserver sur la voie publique ou dans tout autre lieu de stationnement ouvert au public des emplacements de stationnement aménagés aux véhicules utilisés par les personnes titulaires de la carte de stationnement prévue à larticle L. 24132 du code de laction sociale et des familles et aux véhicules bénéficiant du label “autopartage”. » ;

(4)  bis (nouveau) À la fin de l’intitulé de la section 8 du chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie, les mots : « en commun » sont supprimés ;

(5)  La seconde phrase de larticle L. 2333-68 est complétée par les mots : « ainsi quau financement des dépenses dinvestissement et de fonctionnement de toute action relevant des compétences des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L. 1231-1, L. 1231-8, L. 1231-14, L. 1231-15, L. 1231-16 du code des transports » ;

(6)  bis (nouveau) Le second alinéa du III de larticle L. 2573-19 est complété par les mots : « , et aux véhicules bénéficiant du label “autopartage” » ;

(7)  (Supprimé)

(8)  Le 2° du I de l’article L. 5216-5 est ainsi modifié :

(9) a) À la fin de la première phrase, les mots : « des transports urbains au sens du chapitre II du titre II de la loi  82-1153 du 30 décembre 1982 dorientation des transports intérieurs, sous réserve des dispositions de larticle 46 de cette loi » sont remplacés par les mots : « de la mobilité au sens du titre III du livre II de la première partie du code des transports, sous réserve de larticle L. 3421-2 du même code » ;

(10) b) (nouveau) La seconde phrase est supprimée ;

(11) 5° (nouveau) À la fin de larticle L. 5214-16-2, les mots : « de mise à disposition de bicyclettes en libre-service » sont remplacés par les mots : « public de location de bicyclettes ».

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Chapitre V

Dispositions diverses relatives
à lintégration métropolitaine et urbaine

Article 35 AA

(1) À compter du renouvellement général des conseils municipaux suivant la mise en place des métropoles en application des articles L. 5217-1, L. 5218-1 et L. 5219-1 du code général des collectivités territoriales, dans leur rédaction résultant de la présente loi, le conseil de la métropole est composé :

(2)  Dun collège de conseillers métropolitains élus dans le cadre des communes, en application des articles L. 273-6 à L. 273-12 du code électoral, dans leur rédaction résultant de la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013 relative à lélection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, disposant de la majorité des sièges ;

(3)  Dun collège de conseillers métropolitains élus dans le cadre dune ou plusieurs circonscriptions correspondant au territoire de la métropole. 

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Article 35 B

(1) I.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Le I de larticle L. 5214-16 est ainsi modifié :

(3) a) Au premier alinéa, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ;

(4) b) Il est ajouté un 3° ainsi rédigé :

(5) «  Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement. » ;

(6)  bis Au premier alinéa du II du même article L. 5214-16, le mot : « un » est remplacé par le mot : « trois » ;

(7)  ter Le début du premier alinéa du IV dudit article L. 5214-16 est ainsi rédigé : « Lorsque lexercice des compétences mentionnées aux I et II est subordonné à la reconnaissance de leur intérêt communautaire, cet intérêt est déterminé à la majorité des deux tiers du conseil de la... (le reste sans changement). » ;

(8)  Le I de larticle L. 5216-5 est complété par un 5° ainsi rédigé :

(9) «  Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement. » ;

(10)  Après le d du 6° du I de larticle L. 5215-20, il est inséré un e ainsi rédigé :

(11) « e) Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement. » ;

(12)  bis Après le 8° du I de larticle L. 5215-20-1, il est inséré un 8° bis ainsi rédigé :

(13) « 8° bis Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement ; »

(14) 4° Après le 2° de larticle L. 5214-23-1, il est inséré un  bis ainsi rédigé :

(15) «  bis Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations dans les conditions prévues à larticle L. 211-7 du code de lenvironnement ; ».

(16) II.  Le code de lenvironnement est ainsi modifié :

(17)  Larticle L. 211-7 est ainsi modifié :

(18) a) Le premier alinéa du I est ainsi rédigé :

(19) « Les collectivités territoriales et leurs groupements, tels quils sont définis au deuxième alinéa de larticle L. 5111-1 du code général des collectivités territoriales, ainsi que les établissements publics territoriaux de bassin prévus à larticle L. 213-12 du présent code peuvent, sous réserve de la compétence attribuée aux communes par le I bis du présent article, utiliser les articles L. 151-36 à L. 151-40 du code rural et de la pêche maritime pour entreprendre létude, lexécution et lexploitation de tous travaux, actions, ouvrages ou installations présentant un caractère dintérêt général ou durgence, dans le cadre du schéma daménagement et de gestion des eaux, sil existe, et visant : » ;

(20) b) Le I bis est ainsi rédigé :

(21) « I bis.  Les communes sont compétentes en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations. Cette compétence comprend les missions définies aux 1°, 2°, 5° et 8° du I. À cet effet, elles peuvent recourir à la procédure prévue au même I. » ;

(22)  Après larticle L. 21171, sont insérés des articles L. 21172 et L. 21173 ainsi rédigés :

(23) « Art. L. 21172.  Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre substitués à leurs communes membres pour lexercice de  la compétence en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations prévue au I bis de larticle L. 2117 du présent code peuvent instituer, en vue du financement dune ou plusieurs des missions mentionnées au I du même article, à lexception des missions mentionnées aux 3° et 6° du même I et dans les conditions prévues à larticle 1379 du code général des impôts, la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.

(24) « Son objet est le financement des travaux de toute nature permettant de réduire les risques dinondation et les dommages causés aux personnes et aux biens.

(25) « Dans les conditions prévues à larticle L. 1134 du code des assurances, le montant des primes dassurances contre le risque inondation et celui des franchises tient compte, à due proportion, de la réduction des risques qui résulte des actions de prévention.

(26) « Art. L. 21173.  (Supprimé) »

(27) III.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

(28)  Le II de larticle 1379 est complété par un 4° ainsi rédigé :

(29) «  La taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations prévue à larticle 1530 bis. » ;

(30)  Larticle 1379-0 bis est complété par un X ainsi rédigé :

(31) « X.  Les métropoles, la métropole de Lyon, les communautés urbaines, les communautés dagglomération et les communautés de communes peuvent se substituer à leurs communes membres pour lapplication des dispositions relatives à la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations prévue à larticle 1530 bis. » ;

(32)  Au II de la section VII du chapitre Ier du titre Ier de la deuxième partie du livre Ier, il est inséré un F ainsi rédigé :

(33) « F. Taxe pour la gestion des milieux aquatiques
et la prévention des inondations

(34) « Art. 1530 bis.  I.  Les communes qui exercent, en application du I bis de larticle L. 211-7 du code de lenvironnement, la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations peuvent, par une délibération prise dans les conditions prévues au I de larticle 1639 A bis du présent code, instituer et percevoir une taxe en vue de financer la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations.

(35) « Toutefois, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui se substituent à leurs communes membres pour lexercice de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations définie au I bis de larticle L. 211-7 du code de lenvironnement peuvent, par une délibération prise dans les conditions prévues au I de larticle 1639 A bis du présent code, instituer et percevoir cette taxe en lieu et place de leurs communes membres.

(36) « II.  Le produit de cette taxe est arrêté avant le 1er octobre de chaque année pour application lannée suivante par lorgane délibérant de la commune ou, le cas échéant, de létablissement public de coopération intercommunale, dans la limite dun plafond fixé à 40 € par habitant, au sens de larticle L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales, résidant sur le territoire relevant de sa compétence.

(37) « Sous réserve du respect du plafond fixé au premier alinéa du présent II, le produit voté de la taxe est au plus égal au montant annuel prévisionnel des charges de fonctionnement et dinvestissement résultant de lexercice de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, telle quelle est définie au I bis de larticle L. 211-7 du code de lenvironnement dont la commune ou létablissement public de coopération intercommunale assure le suivi au sein dun budget annexe spécial.

(38) « Le produit de cette imposition est exclusivement affecté au financement des charges de fonctionnement et dinvestissement, y compris celles constituées par le coût de renouvellement des installations ainsi que par le remboursement des annuités des emprunts, résultant de lexercice de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, telle quelle est définie au même I bis.

(39) « III.  Le produit de la taxe prévue au I du présent article est réparti entre toutes les personnes physiques ou morales assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, à la taxe dhabitation et à la cotisation foncière des entreprises, proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procurées lannée précédente à la commune ou aux communes membres de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

(40) « IV.  La base de la taxe est déterminée dans les mêmes conditions que pour la part communale ou, à défaut de part communale, dans les mêmes conditions que la part intercommunale de la taxe principale à laquelle la taxe sajoute.

(41) « Les organismes dhabitations à loyer modéré et les sociétés déconomie mixte sont exonérés de la taxe prévue au I au titre des locaux dhabitation et des dépendances dont ils sont propriétaires et qui sont attribués sous conditions de ressources. Les redevables au nom desquels une cotisation de taxe dhabitation est établie au titre de ces locaux sont exonérés de la taxe.

(42) « V.  Le produit de la taxe, après déduction des frais de gestion prévus au A du I et au II de larticle 1641 du présent code, est reversé au bénéficiaire dans les conditions prévues à larticle L. 2332-2 du code général des collectivités territoriales.

(43) « VI.  Les cotisations sont établies, contrôlées, garanties et recouvrées comme en matière de contributions directes.

(44) « Les réclamations et les contentieux sont présentés et jugés comme en matière de contributions directes.

(45) « VII.  Les dégrèvements accordés en application du IV ou par suite dune imposition établie à tort sont à la charge de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Ils simputent sur les attributions mensuelles de taxes et impositions perçues par voie de rôle prévues à larticle L. 2332-2 du code général des collectivités territoriales.

(46) « VIII.  Les conditions dapplication du présent article sont fixées par décret en Conseil dÉtat. » ;

(47)  Le A du I de larticle 1641 est complété par un g ainsi rédigé :

(48) « g) Taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations prévue à larticle 1530 bis. »

(49) IV.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(50)  Le a de larticle L. 2331-3 est complété par un 7° ainsi rédigé :

(51) «  Le produit des taxes prévues aux articles 1528, 1529, 1530 et 1530 bis du code général des impôts. » ;

(52)  Larticle L. 5214-23 est complété par un 10° ainsi rédigé :

(53) « 10° Le cas échéant, le produit des taxes prévues aux articles 1528, 1529, 1530 et 1530 bis du code général des impôts. » ;

(54)  Larticle L. 5215-32 est complété par un 17° ainsi rédigé :

(55) « 17° Le cas échéant, le produit des taxes prévues aux articles 1528, 1529, 1530 et 1530 bis du code général des impôts. » ;

(56)  Larticle L. 5216-8 est complété par un 10° ainsi rédigé :

(57) « 10° Le cas échéant, le produit des taxes prévues aux articles 1528, 1529, 1530 et 1530 bis  du code général des impôts. »

(58) V.  Larticle L. 151-36 du code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :

(59)  Au 1°, les mots : « défense contre les torrents, » sont supprimés ;

(60)  Lavant-dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :

(61) « Les participations ainsi appelées ne peuvent pas avoir pour objet le financement des dépenses relatives aux compétences mentionnées au I bis de larticle L. 211-7 du code de lenvironnement. »

(62) VI.  Les III et IV entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2014.

(63) Le V sapplique à compter du 1er janvier 2015.

Article 35 C

(1) Larticle L. 213-12 du code de lenvironnement est ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 213-12.  I.  Un établissement public territorial de bassin est un groupement de collectivités territoriales constitué conformément aux articles L. 54211 à L. 54216 ou L. 5711-1 à L. 57219 du code général des collectivités territoriales en vue de faciliter, à léchelle dun bassin ou dun groupement de sousbassins hydrographiques, la prévention des inondations et la défense contre la mer, la gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que la préservation et la gestion des zones humides et de contribuer, sil y a lieu, à lélaboration et au suivi du schéma daménagement et de gestion des eaux.

(3) « Il assure la cohérence de lactivité de maîtrise douvrage des établissements publics daménagement et de gestion de leau. Son action sinscrit dans les principes de solidarité territoriale, notamment envers les zones dexpansion des crues, qui fondent la gestion des risques dinondation.

(4) « Le deuxième alinéa de larticle L. 5212-20 du code général des collectivités territoriales nest pas applicable aux établissements publics territoriaux de bassin.

(5) « II.  Un établissement public daménagement et de gestion de leau est un groupement de collectivités territoriales constitué conformément aux articles L. 5711-1 à L. 57219 du code général des collectivités territoriales à léchelle dun bassin versant dun fleuve côtier sujet à des inondations récurrentes ou dun sous-bassin hydrographique dun grand fleuve en vue dassurer, à ce niveau, la prévention des inondations et des submersions ainsi que la gestion des cours deau non domaniaux. Cet établissement comprend notamment les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre compétents en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations en application du I bis de larticle L. 211-7 du présent code.

(6) « Son action sinscrit dans les principes de solidarité territoriale, notamment envers les zones dexpansion des crues, qui fondent la gestion des risques dinondation.

(7) « Le deuxième alinéa de larticle L. 5212-20 du code général des collectivités territoriales nest pas applicable aux établissements publics daménagement et de gestion de leau.

(8) « III.  Dans le cadre de lélaboration ou de la révision des schémas directeurs daménagement et de gestion des eaux prévus à larticle L. 212-1 du présent code, le préfet coordonnateur de bassin détermine le bassin, les sous-bassins ou les groupements de sous-bassins hydrographiques qui justifient la création ou la modification de périmètre dun établissement public territorial de bassin ou dun établissement public daménagement et de gestion de leau.

(9) « En labsence de proposition émise dans un délai de deux ans à compter de lapprobation du schéma directeur daménagement et de gestion des eaux, le préfet coordonnateur de bassin engage, dans le cadre du IV, la procédure de création dun établissement public territorial de bassin ou dun établissement public daménagement et de gestion de leau sur le bassin, le sousbassin ou le groupement de sousbassins hydrographiques qui le justifie.

(10) « IV.  En tenant compte de critères fixés par le décret en Conseil dÉtat prévu au VIII du présent article, notamment de la nécessité pour létablissement public territorial de bassin de disposer des services permettant dapporter à ses membres lappui technique pour la réalisation des missions mentionnées au 1°, 2°, 5° et 8° du I de larticle L. 2117, le périmètre dintervention de létablissement public territorial de bassin ou de létablissement public daménagement et de gestion de leau est délimité par arrêté du préfet coordonnateur de bassin :

(11) «  Soit à la demande des collectivités territoriales après avis du comité de bassin et, sil y a lieu, après avis des commissions locales de leau ;

(12) «  Soit à linitiative du préfet coordonnateur de bassin, après avis du comité de bassin et, sil y a lieu, des commissions locales de leau concernées. Cet avis est réputé favorable sil na pas été rendu à lissue dun délai de quatre mois.

(13) « Cet arrêté dresse la liste des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre compétents en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations conformément au I bis de larticle L. 211-7 concernés.

(14) « À compter de la notification de cet arrêté, lorgane délibérant de chaque collectivité territoriale et établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre intéressé dispose dun délai de trois mois pour se prononcer sur le projet de périmètre et sur les statuts du nouvel établissement public. À défaut de délibération dans ce délai, celle-ci est réputée favorable.

(15) « La création de létablissement public est décidée par arrêté préfectoral ou par arrêté inter-préfectoral des préfets des départements concernés après accord des organes délibérants des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre compétents en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations désignés sur larrêté dressant la liste des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés. Cet accord doit être exprimé par deux tiers au moins des organes délibérants des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre représentant plus de la moitié de la population totale de celles-ci, ou par la moitié au moins des organes délibérants des collectivités territoriales et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre représentant les deux tiers de la population.

(16) « Cette majorité doit nécessairement comprendre les conseils communautaires des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la population est supérieure au quart de la population totale concernée.

(17) « Les III et IV de larticle L. 5211-5 du code général des collectivités territoriales sont applicables.

(18) « V.  Les établissements publics territoriaux de bassin et les établissements publics daménagement et de gestion de leau constitués conformément aux II et III du présent article exercent, par transfert ou par délégation conclue dans les conditions prévues à larticle L. 1111-8 du code général des collectivités territoriales et conformément à leurs objets respectifs, tout ou partie des missions relevant de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations définie au I bis de larticle L. 2117 du présent code.

(19) « VI.  Létablissement public territorial de bassin peut également définir, après avis du comité de bassin et, lorsquelles existent, des commissions locales de leau concernées, un projet daménagement dintérêt commun. Il le soumet aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale et aux établissements publics daménagement et de gestion de leau concernés qui, sils lapprouvent, lui transfèrent ou délèguent les compétences nécessaires à sa réalisation.

(20) « VII.  Les ressources de létablissement public territorial de bassin se composent des contributions de ses membres, de subventions et de prêts ainsi que des sommes perçues par lagence de leau à la demande de létablissement en application de larticle L. 213-10-9.

(21) « Les ressources de létablissement public daménagement et de gestion de leau se composent des contributions de ses membres, de subventions et de prêts.

(22) « VIII.  Un décret en Conseil dÉtat fixe les modalités dapplication du présent article. »

Article 35 D

(Non modifié)

(1) I.  Le code de lenvironnement est ainsi modifié :

(2)  Larticle L. 554-1 est ainsi modifié :

(3) a) Le I est complété par une phrase ainsi rédigée :

(4) « Il en va de même pour les travaux réalisés à proximité des ouvrages construits en vue de prévenir les inondations et les submersions, lesquels bénéficient des dispositions prévues au présent chapitre au profit des réseaux précités. » ;

(5) b) Le IV est complété par un 6° ainsi rédigé :

(6) «  Les adaptations nécessaires à lapplication du présent chapitre aux ouvrages construits en vue de prévenir les inondations et les submersions. » ;

(7)  Larticle L. 562-8-1 est ainsi modifié :

(8) a) Le premier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :

(9) « Pour éviter les atteintes que pourraient leur porter des travaux réalisés à proximité, ces ouvrages bénéficient des dispositions prévues à larticle L. 554-1 au profit des réseaux souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution, dans les conditions fixées aux articles L. 554-2 à L. 554-5. » ;

(10) b) Le deuxième alinéa est ainsi rédigé :

(11) « La responsabilité dun gestionnaire douvrages ne peut être engagée à raison des dommages que ces ouvrages nont pas permis de prévenir dès lors que les obligations légales et réglementaires applicables à leur conception, leur exploitation et leur entretien ont été respectées. » ;

(12) c) Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée :

(13) « Il définit les modalités selon lesquelles le représentant de lÉtat dans le département est informé des actions contribuant à la mise en œuvre de la prévention des inondations par une collectivité territoriale ou un groupement de collectivités territoriales, du niveau de protection apporté et des territoires qui en bénéficient. » ;

(14)  Après larticle L. 566-12, sont insérés des articles L. 56612-1 et L. 566-12-2 ainsi rédigés :

(15) « Art. L. 566-12-1.  I.  Les digues sont des ouvrages construits ou aménagés en vue de prévenir les inondations et les submersions. Les digues appartenant à une personne morale de droit public et achevées avant la date dentrée en vigueur de la loi n°     du      de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles sont mises gratuitement à la disposition, selon le cas, de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent pour la défense contre les inondations et contre la mer, par voie de conventions.

(16) « Louvrage ou linfrastructure nest pas mis à disposition si son influence hydraulique dépasse le périmètre de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent et quil existe un gestionnaire.

(17) « II.  Lorsquun ouvrage ou une infrastructure qui na pas pour vocation la prévention des inondations et submersions appartenant à une personne morale de droit public savère, eu égard à sa localisation et à ses caractéristiques, de nature à y contribuer, il est mis à disposition de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent pour la défense contre les inondations et contre la mer par le propriétaire ou le gestionnaire de cet ouvrage ou infrastructure pour permettre de lutiliser et dy apporter, si nécessaire, des aménagements pour ce faire.

(18) « Louvrage ou linfrastructure nest pas mis à disposition si celle-ci ou les travaux nécessaires à la réalisation des aménagements projetés ou leur exploitation ne sont pas compatibles avec la fonctionnalité de louvrage ou de linfrastructure.

(19) « Une convention précise les modalités de la mise à disposition et de la maîtrise douvrage des travaux ainsi que les responsabilités de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent, du propriétaire et du gestionnaire dans lexercice de leurs missions respectives.

(20) « La mise à disposition est gratuite. Toutefois, la convention prévoit, sil y a lieu, une compensation financière au profit du propriétaire ou du gestionnaire de louvrage ou de linfrastructure à raison des frais spécifiques exposés par lui pour contribuer à la prévention des inondations et des submersions.

(21) « En cas de désaccord sur lintérêt de la mise à disposition ou la compatibilité de celle-ci avec la fonctionnalité de louvrage ou de linfrastructure, le représentant de lÉtat dans le département peut être saisi dune demande tendant à ce quil soit enjoint au propriétaire ou au gestionnaire de procéder à la mise à disposition ou à ce que soit constatée une incompatibilité. Il se prononce après avis de la commission départementale des risques naturels majeurs. Sa décision peut fixer un délai pour la conclusion de la convention prévue au troisième alinéa du présent II.

(22) « Art. L. 566-12-2.  I.  Des servitudes peuvent être créées, à la demande dune commune ou dun établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent pour la défense contre les inondations et contre la mer, sur les terrains dassiette ou daccès à des ouvrages construits en vue de prévenir les inondations et les submersions, au sens de larticle L. 56281, ainsi quà des ouvrages ou infrastructures qui y contribuent, au sens du II de larticle L. 566-12-1.

(23) « II.  Ces servitudes peuvent avoir un ou plusieurs des objets suivants :

(24) «  Assurer la conservation des ouvrages existants construits en vue de prévenir les inondations et les submersions ;

(25) «  Réaliser des ouvrages complémentaires ;

(26) «  Effectuer les aménagements nécessaires à ladaptation des ouvrages et des infrastructures qui contribuent à la prévention des inondations et des submersions ;

(27) «  Maintenir ces ouvrages ou les aménagements effectués sur les ouvrages et les infrastructures en bon état de fonctionnement ;

(28) «  Entretenir les berges.

(29) « Le bénéficiaire de la servitude est subrogé au propriétaire du fonds dans laccomplissement de toutes les formalités nécessaires à lobtention des autorisations administratives requises pour les ouvrages, travaux et aménagements liés à lobjet de celle-ci.

(30) « III.  La servitude est créée par décision motivée de lautorité administrative compétente, sur proposition de lorgane délibérant de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent, après enquête parcellaire et enquête publique, effectuées comme en matière dexpropriation. Le dossier de la servitude est tenu à la disposition du public pendant un mois à la mairie de la commune concernée.

(31) « La décision créant une servitude en définit le tracé, la largeur et les caractéristiques. Elle peut obliger les propriétaires et les exploitants à sabstenir de tout acte de nature à nuire au bon fonctionnement, à lentretien et à la conservation des ouvrages construits en vue de prévenir les inondations et les submersions ou des aménagements destinés à permettre aux ouvrages ou aux infrastructures de contribuer à cette prévention.

(32) « IV.  La servitude ouvre droit à indemnité sil en résulte pour le propriétaire du terrain ou lexploitant un préjudice direct, matériel et certain. Cette indemnité est à la charge du bénéficiaire de la servitude. La demande dindemnité doit, sous peine de forclusion, parvenir à lautorité mentionnée au premier alinéa du III dans un délai dun an à compter de la date où le dommage a été causé ou révélé.

(33) « Lindemnité est fixée, à défaut daccord amiable, par le juge de lexpropriation, daprès :

(34) «  La consistance des biens à la date de la décision instituant la servitude en fonction des atteintes portées à leur utilisation habituelle et des modifications apportées à létat des lieux antérieur ;

(35) «  Leur qualification éventuelle de terrain à bâtir, au sens de larticle L. 13-15 du code de lexpropriation pour cause dutilité publique, à la date dinstitution de la servitude. » ;

(36)  Après le premier alinéa du I de larticle L. 5613, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

(37) « Le fonds de prévention des risques naturels majeurs contribue, en outre, au financement des études et travaux de prévention contre les risques naturels dont les collectivités territoriales assurent la maîtrise douvrage dans les communes couvertes par un plan de prévention des risques naturels prévisibles approuvé ou prescrit, ainsi quau financement des opérations menées dans le cadre des programmes dactions de prévention contre les inondations validés par la commission mixte inondation. »

(38) II.  Le chapitre III du titre Ier du livre VI de la première partie du code général des collectivités territoriales est complété par une section 3 ainsi rédigée :

(39) « Section 3

(40) « Fonds pour la réparation des dégâts
causés aux biens des collectivités territoriales et de leurs groupements par les calamités publiques

(41) « Art. L. 1613-7.  I.  Il est institué un fonds pour la réparation des dégâts causés aux biens des collectivités territoriales et de leurs groupements par les calamités publiques. Ce fonds vise à la réparation des dégâts causés sur certains biens de ces collectivités par des événements climatiques ou géologiques de très grande ampleur affectant un grand nombre de communes ou dune intensité très élevée lorsque le montant de ces dégâts est supérieur à six millions deuros hors taxes. Le montant des autorisations dengagement et des crédits de paiement relatifs à ce fonds est voté chaque année en loi de finances.

(42) « II.  Les collectivités territoriales et groupements susceptibles de bénéficier de ces subventions sont les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, les syndicats mentionnés aux articles L. 5711-1 et L. 5721-8, les départements et les régions, dont la collectivité territoriale de Corse. Les collectivités territoriales doutre-mer et leurs groupements ne sont pas éligibles à une indemnisation au titre du présent fonds.

(43) « III.  Un décret en Conseil dÉtat fixe les modalités dapplication du présent article. Il précise notamment la nature des biens pris en compte, les règles relatives à la nature et aux montants des dégâts éligibles ainsi que les différents taux de subvention applicables. »

Article 35 E

(1) I.  Les conseils généraux, les conseils régionaux, leurs groupements ou les autres personnes morales de droit public qui assurent lune des missions mentionnées aux 1°, 2°, 5° et 8° du I de larticle L. 211-7 du code de lenvironnement à la date de publication de la présente loi exercent les compétences qui sy rattachent jusquau transfert de celles-ci à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, et au plus tard jusquau 1er janvier 2018. Les charges qui seraient transférées par le département et la région font lobjet, dans le cadre dune convention, dune compensation.

(2) II.  LÉtat ou lun de ses établissements publics, lorsquil gère des ouvrages construits en vue de prévenir les inondations et les submersions à la date dentrée en vigueur de la présente loi, continue dassurer cette gestion pour le compte de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre compétent pour la défense contre les inondations et contre la mer pendant une durée de dix ans à compter de cette date. Une convention détermine létendue de ce concours et les moyens matériels et humains qui y sont consacrés. Elle ne peut être modifiée quà linitiative de la commune ou de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Les charges qui seraient transférées font lobjet, dans le cadre dune convention, dune compensation. Pendant cette période, le financement des travaux de mise en conformité des ouvrages vis-à-vis des exigences réglementaires et légales incombe à lÉtat.

(3) III (nouveau)  Après le I de larticle L. 521522 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un I bis ainsi rédigé :

(4) « I bis.  Par dérogation au I, la communauté urbaine est substituée, pour la compétence en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, aux communes qui en sont membres lorsque celles-ci sont groupées avec des communes extérieures à la communauté dans un syndicat de communes ou un syndicat mixte qui exerce déjà cette compétence. Sil sagit dun syndicat de communes, ce dernier devient un syndicat mixte, au sens de larticle L. 57111. Ni les attributions du syndicat, ni le périmètre dans lequel il exerce ses compétences ne sont modifiés. »

(5) IV (nouveau).  Après le I de larticle L. 52167 du même code, il est inséré un I bis ainsi rédigé :

(6) « I bis.  Par dérogation au I, la communauté dagglomération est substituée, pour la compétence en matière de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, aux communes qui en sont membres lorsque celles-ci sont groupées avec des communes extérieures à la communauté dans un syndicat de communes ou un syndicat mixte qui exerce déjà cette compétence. Sil sagit dun syndicat de communes, ce dernier devient un syndicat mixte, au sens de larticle L. 57111. Ni les attributions du syndicat, ni le périmètre dans lequel il exerce ses compétences ne sont modifiés. »

……………………………………………………………………………….

Article 36

(1) I.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Le premier alinéa de larticle L. 2213-1 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(3) « À lextérieur des agglomérations, le maire exerce également la police de la circulation sur les voies du domaine public routier communal et du domaine public routier intercommunal, sous réserve des pouvoirs dévolus au représentant de lÉtat dans le département sur les routes à grande circulation. » ;

(4)  La section 4 du chapitre III du titre Ier du livre II de la deuxième partie est complétée par un article L. 2213-33 ainsi rédigé :

(5) « Art. L. 2213-33.  Le maire, ou le préfet de police de Paris dans sa zone de compétence, peut délivrer des autorisations de stationnement sur la voie publique aux exploitants de taxi, dans les conditions prévues à larticle L. 3121-5 du code des transports. » ;

(6)  Larticle L. 5211-9-2 est ainsi modifié :

(7) a) À lavant-dernier alinéa du I, la référence : « L. 2213-6 » est remplacée par la référence : « L. 2213-6-1 » et les mots : « peuvent transférer » sont remplacés par le mot : « transfèrent » ;

(8) b) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(9) « Sans préjudice de larticle L. 2212-2 et par dérogation à larticle L. 2213-33, lorsquun établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est compétent en matière de voirie, les maires des communes membres transfèrent au président de cet établissement les prérogatives quils détiennent en matière de délivrance des autorisations de stationnement sur la voie publique aux exploitants de taxi. Lautorisation de stationnement peut être limitée à une ou plusieurs communes membres. » ;

(10) c) Les premier, deuxième, troisième, cinquième et septième alinéas du I deviennent les premier à cinquième alinéas du A du I ;

(11) d) Les quatrième et sixième alinéas du I deviennent les premier et second alinéas du B du I ;

(12) e) À la première phrase des premier et second alinéas du III, les références : « aux trois premiers alinéas du I » sont remplacées par la référence : « au A du I » ;

(13) f) À la première phrase du IV, les références : « aux trois derniers alinéas du I » sont remplacées par la référence : « au B du I » ;

(14) g) Il est ajouté un VI ainsi rédigé :

(15) « VI.  Le représentant de lÉtat dans le département peut, dans le cas où il ny aurait pas été pourvu par le président de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et après mise en demeure de ce dernier restée sans résultat, exercer les attributions dévolues au président de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre en matière de police de la circulation et du stationnement. » ;

(16)  bis La section 3 du chapitre VII du titre Ier du livre II de la cinquième partie, dans sa rédaction résultant de la présente loi, est complétée par un article L. 521761 ainsi rédigé :

(17) « Art. L. 5217-6-1.  Sans préjudice de larticle L. 2212-2, le président du conseil de la métropole exerce les prérogatives relatives à la police de la circulation définies aux articles L. 2213-1, L. 2213-3, L. 2213-4, L. 2213-5 et L. 221361 sur lensemble des voies de communication du domaine public routier de la métropole.

(18) « Les maires des communes situées sur le territoire de la métropole exercent les prérogatives relatives à la police du stationnement définies aux articles L. 2213-2, L. 2213-3, L. 2213-3-1 et L. 2213-6 sur lensemble des voies de communication du domaine public routier des communes et de la métropole.

(19) « Les maires des communes situées sur le territoire de la métropole transmettent pour avis au président du conseil de la métropole leurs projets dacte réglementaire en matière de stationnement. Cet avis est réputé rendu en labsence de réponse du président du conseil de la métropole dans un délai de quinze jours francs à compter de la réception de la demande davis. » ;

(20)  Larticle L. 5842-4 est ainsi modifié :

(21) a) Au I, les références : « des troisième et quatrième alinéas du I » sont remplacées par les références : « des troisième et dernier alinéas du A du I, du premier alinéa du B du même I » ;

(22) b) Le 1° du II bis est ainsi rédigé :

(23) «  Au III, la référence : “au A du I” est remplacée par les références : “aux premier, deuxième et quatrième alinéas du A du I” ; »

(24) c) Le 2° du II bis est ainsi rédigé :

(25) «  Au IV, la référence : “au B du I” est remplacée par la référence : “au second alinéa du B du I”. » ;

(26)  Le quatrième alinéa de larticle L. 2512-14 est ainsi rédigé :

(27) « Sur les axes permettant dassurer la continuité des itinéraires principaux dans lagglomération parisienne et la région d’Île-de-France, dont la liste est fixée par décret, les règles de circulation et de stationnement sont déterminées par le maire de Paris après avis conforme du préfet de police. Lorsque cet avis est défavorable, il est motivé au regard des enjeux du projet présenté par le maire de Paris. »

(28) II.  Le cinquième alinéa de larticle L. 411-2 du code de la route est ainsi rédigé :

(29) « Sur les axes permettant dassurer la continuer des itinéraires principaux dans lagglomération parisienne et la région d’Île-de-France, dont la liste est fixée par décret, les règles de circulation et de stationnement sont déterminées par le maire de Paris après avis conforme du préfet de police. Lorsque cet avis est défavorable, il est motivé au regard des enjeux du projet présenté par le maire de Paris. »

Article 36 bis

(1) I.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Larticle L. 2213-6 est complété par une phrase ainsi rédigée :

(3) « Les modalités de la tarification et la gestion matérielle du stationnement des véhicules sur la voie publique sont régies par larticle L. 233387. » ;

(4)  Le 2° de larticle L. 2331-4 est ainsi rétabli :

(5) «  Le produit de la redevance de stationnement prévu à larticle L. 2333-87 ; »

(6)  La section 12 du chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie est ainsi modifiée :

(7) a) Lintitulé est ainsi rédigé : « Redevance de stationnement des véhicules sur voirie » ;

(8) b) Larticle L. 2333-87 est ainsi rédigé :

(9) « Art. L. 2333-87.  Sans préjudice de lapplication des articles L. 2213-2 et L. 2512-14, le conseil municipal ou lorgane délibérant de létablissement public de coopération intercommunale ou du syndicat mixte compétent pour lorganisation des transports urbains, lorsquil y est autorisé par ses statuts, peut instituer une redevance de stationnement, compatible avec les dispositions du plan de déplacements urbains sil existe. Dans le cas où le domaine public concerné relève dune autre collectivité, lavis de cette dernière est requis. Si elle ne sest pas prononcée dans un délai dun mois à compter de sa saisine, cet avis est réputé favorable.

(10) « La délibération institutive établit :

(11) «  Le barème tarifaire de paiement immédiat de la redevance, applicable lorsque la redevance correspondant à la totalité de la période de stationnement est réglée par le conducteur du véhicule dès le début du stationnement ;

(12) «  Le tarif du forfait de poststationnement, applicable lorsque la redevance correspondant à la totalité de la période de stationnement nest pas réglée dès le début du stationnement ou est insuffisamment réglée. Son montant ne peut être supérieur au montant de la redevance due pour une journée de stationnement, selon les dispositions du barème tarifaire de paiement immédiat en vigueur dans la zone considérée.

(13) « Le barème tarifaire de paiement immédiat est établi en vue de favoriser la fluidité de la circulation, la rotation du stationnement des véhicules sur voirie et lutilisation des moyens de transport collectif ou respectueux de lenvironnement. Il tient compte de lensemble des coûts nécessaires à la collecte du produit de la redevance de stationnement.

(14) « Le barème tarifaire peut être modulé en fonction de la durée du stationnement, de la surface occupée par le véhicule ou de son impact sur la pollution atmosphérique. Il peut prévoir une tranche gratuite pour une durée déterminée ainsi quune tarification spécifique pour certaines catégories dusagers, dont les résidents.

(15) « Le montant du forfait de post-stationnement dû, déduction faite, le cas échéant, du montant de la redevance de stationnement réglée dès le début du stationnement, est notifié  par un avis de paiement délivré soit par son apposition sur le véhicule concerné par un agent assermenté de la commune, de létablissement public de coopération intercommunale, du syndicat mixte ou du tiers contractant désigné pour exercer cette mission, soit par envoi postal au domicile du titulaire du certificat dimmatriculation du véhicule concerné effectué par un établissement public spécialisé de lÉtat.

(16) « Les mentions portées sur lavis de paiement du forfait de poststationnement par lagent assermenté font foi jusquà preuve contraire.

(17) « Le produit des forfaits de post-stationnement finance les opérations destinées à améliorer les transports en commun ou respectueux de lenvironnement et la circulation. Si la commune, létablissement public de coopération intercommunale ou le syndicat mixte qui a institué la redevance de stationnement est compétent en matière de voirie, une partie de ce produit peut être utilisée pour financer des opérations de voirie.

(18) « Dans le cas particulier de la métropole de Lyon, les communes situées sur son territoire reversent le produit des forfaits de poststationnement à la métropole de Lyon, déduction faite des coûts relatifs à la mise en œuvre de ces forfaits. 

(19) « La perception, le paiement et le recouvrement du forfait de poststationnement sont régis par le titre II du livre III de la deuxième partie du code général de la propriété des personnes publiques.

(20) « Les litiges relatifs aux actes pris en application du présent article sont régis par larticle L. 2331-1 du même code. Les recours contentieux visant à contester le bien-fondé de lavis de paiement du montant du forfait de post-stationnement dû font lobjet dun recours administratif préalable obligatoire auprès de la commune, de létablissement public de coopération intercommunale ou du syndicat mixte dont relève lagent assermenté ayant établi ledit avis.

(21) « Les modalités dapplication du présent article, et notamment les conditions dinformation des conducteurs sur le barème tarifaire et le forfait mentionnés aux 1° et , les mentions devant figurer sur lavis de paiement et les modalités de sa délivrance, les modalités permettant dattester du paiement de la redevance de stationnement due, ainsi que les obligations incombant au tiers contractant de la commune, de létablissement public de coopération intercommunale ou du syndicat mixte, et à ses agents au titre de la collecte de la redevance de stationnement, sont déterminées par décret en Conseil dÉtat. Ce décret précise également les éléments devant figurer dans un rapport annuel établi par lentité compétente pour statuer sur les recours administratifs préalables obligatoires, en vue de son examen par lassemblée délibérante, qui en prend acte. »

(22) II.  (Supprimé)

(23) III.  Le code de la route est ainsi modifié :

(24)  Larticle L. 322-1 est complété par un II ainsi rédigé :

(25) « II.  Lorsque le délai de paiement du forfait de post-stationnement indiqué sur lavis délivré en application de larticle L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales est expiré, le comptable public compétent peut faire opposition auprès de lautorité administrative compétente à tout transfert du certificat dimmatriculation.

(26) « Cette opposition suspend la prescription prévue au 3° de larticle L. 1617-5 du même code.

(27) « Elle est levée par le paiement du forfait de post-stationnement ou la notification au comptable, par la commune, létablissement public de coopération intercommunale ou le syndicat mixte concerné, de lordonnance du juge administratif suspendant la force exécutoire de lavis de paiement. » ;

(28)  Après le 5° du I de larticle L. 3302, il est inséré un  bis ainsi rédigé :

(29) «  bis Aux agents habilités de létablissement public de lÉtat chargé de participer aux opérations nécessaires à la délivrance par voie postale de lavis de paiement mentionné à larticle L. 233387 du code général des collectivités territoriales ; »

(30)  Après les mots : « code général des collectivités territoriales », la fin de larticle L. 4111 est supprimée.

(31) III bis.  (Non modifié) 

(32) IV.  Le présent article entre en vigueur à compter du premier jour du vingt-quatrième mois suivant la promulgation de la présente loi. À compter de cette même date, aucune sanction, de quelque nature que ce soit, ne peut être établie ou maintenue en raison de labsence ou de linsuffisance de paiement de la redevance de stationnement des véhicules établie dans les conditions prévues à larticle L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales. La deuxième phrase du présent IV nest applicable ni aux infractions liées à labsence ou à linsuffisance de paiement dune redevance de stationnement constatées avant la date dentrée en vigueur du présent article, ni aux procédures en cours à cette même date.

(33) V.  Les pertes nettes de recettes résultant des I à IV, constatées pour lÉtat et pour les collectivités territoriales, sont compensées par la prochaine loi de finances.

(34) VI.  (Non modifié) Le code général de la propriété des personnes publiques est ainsi modifié :

(35)  Le chapitre V du titre II du livre Ier de la deuxième partie est complété par une section 3 ainsi rédigée :

(36) « Section 3

(37) « Dispositions particulières au stationnement de véhicules sur voirie

(38) « Art. L. 2125-9.  Les règles de paiement des redevances dues pour loccupation du domaine public dans le cadre dun stationnement de véhicule sur voirie sont fixées à larticle L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales. » ;

(39)  La section 1 du chapitre Ier du titre II du livre III de la même deuxième partie est complétée par un article L. 2321-3-1 ainsi rédigé :

(40) « Art. L. 2321-3-1.  Larticle L. 23213 sapplique au recouvrement du forfait de post-stationnement prévu à larticle L. 233387 du code général des collectivités territoriales, sous réserve des modalités prévues aux trois derniers alinéas du présent article.

(41) « Le ministre chargé du budget peut désigner un comptable public spécialement chargé du recouvrement du forfait de poststationnement, après information préalable de lorgane exécutif de la commune, de létablissement public de coopération intercommunale ou du syndicat mixte qui la institué.

(42) « Les deux derniers alinéas du 1° de larticle L. 16175 du code général des collectivités territoriales ne sappliquent pas lorsque le titre de recettes concerne un forfait de post-stationnement de véhicule sur voirie. La contestation du titre devant la juridiction compétente ne suspend pas la force exécutoire du titre.

(43) « Pour lapplication du premier alinéa du même 1°, la délivrance de lavis de paiement du montant du forfait de post-stationnement vaut émission du titre de recettes à lencontre du titulaire du certificat dimmatriculation du véhicule concerné. » ;

(44)  Larticle L. 2323-3 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

(45) « Pour le recouvrement du forfait de post-stationnement mentionné à larticle L. 233387 du code général des collectivités territoriales, la copie de lavis de paiement vaut ampliation du titre de recettes.

(46) « Les mentions prévues au deuxième alinéa du 4° de larticle L. 16175 du code général des collectivités territoriales sont remplacées par la désignation non nominative de lagent ayant délivré lavis de paiement et les coordonnées de la personne morale dont celui-ci relève. » ;

(47)  Larticle L. 2323-5 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

(48) « Pour le paiement du montant du forfait de poststationnement dû en application de larticle L. 2333-87 du code général des collectivités territoriales, la lettre de relance mentionnée au 6° de larticle L. 1617-5 du même code informe le titulaire du certificat dimmatriculation du véhicule concerné de la possibilité qui lui est ouverte de se libérer du versement de la somme qui lui est demandée sil établit, dans les trente jours suivant la notification de la lettre, lexistence dun événement de force majeure lors de la délivrance de lavis de paiement du montant du forfait de poststationnement. La même information est donnée par lhuissier de justice en cas de mise en œuvre dune phase comminatoire.

(49) « La procédure dopposition à tiers détenteur prévue au 7° du même article L. 1617-5 peut être mise en œuvre par le comptable public compétent chargé du recouvrement du forfait de post-stationnement dès lors que le montant dû est supérieur ou égal au montant du seuil prévu à larticle L. 1611-5 du même code, quelle que soit la qualité du tiers détenteur. »

(50) VII et VIII.  (Supprimés)

(51) IX.  Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de douze mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport analysant les moyens de promouvoir le recours à des procédés électroniques permettant aux agents chargés de la délivrance des avis de paiement des forfaits de post-stationnement dattester la présence dun véhicule dans un espace de stationnement sur la voie publique à un moment donné.

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Article 37

(Non modifié)

(1) I.  Les transferts prévus aux deux derniers alinéas du A du I de larticle L. 5211-9-2 du code général des collectivités territoriales visant, respectivement, les pouvoirs de police en matière de circulation et de stationnement, dune part, et les pouvoirs de police de délivrance dautorisations de stationnement sur la voie publique aux exploitants de taxis, dautre part, interviennent le premier jour du douzième mois qui suit la promulgation de la présente loi.

(2) Toutefois, un maire peut sopposer avant cette date au transfert des deux pouvoirs de police précités, ou de lun deux. À cette fin, il notifie son opposition au président de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre avant le premier jour du huitième mois qui suit la promulgation de la présente loi. Cependant, pour le transfert prévu à lavant-dernier alinéa visant les pouvoirs de police en matière de circulation et de stationnement, le transfert na pas lieu dans les communes dont le maire a notifié son opposition pour les voiries qui ne font pas partie des voiries principales communautaires.

(3) Si un ou plusieurs maires des communes concernées se sont opposés au transfert dun ou des deux pouvoirs de police précités dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent I, le président de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre peut renoncer à ce que le ou les pouvoirs de police en question lui soient transférés de plein droit. À cette fin, il notifie sa renonciation à chacun des maires des communes membres avant la date prévue au premier alinéa. Dans ce cas, le transfert au président de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre na pas lieu ou prend fin à compter de sa notification, exception faite, pour les transferts de pouvoirs de police en matière de circulation et de stationnement, des voiries qui ne font pas partie des voiries principales communautaires.

(4) Les voiries principales communautaires sont déterminées par lassemblée délibérante de létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, dans les six mois qui suivent la publication de la présente loi. À la suite de ladoption par létablissement public de coopération intercommunale dune modification de la liste des voiries principales communautaires, le transfert du pouvoir de police en matière de circulation et de stationnement intervient de facto six mois après cette délibération modificative.

(5) II.  (Non modifié)

Article 38

(Non modifié)

(1) Le code des transports est ainsi modifié :

(2)  Au premier alinéa des articles L. 3121-2 et L. 3121-4, les mots : « qui a délivré » sont remplacés par les mots : « compétente pour délivrer » ;

(3)  bis À larticle L. 3124-1, les mots : « qui la délivrée » sont remplacés par les mots : « compétente pour la délivrer » ;

(4)  Au premier alinéa de larticle L. 6332-2 et aux articles L. 6733-1, L. 67411, L. 6763-4, L. 6773-4-1 et L. 67835, la référence : « par larticle L. 22122 » est remplacée par les références : « aux articles L. 22122 et L. 221333 » ;

(5)  Au second alinéa de larticle L. 6332-2, les mots : « cet article » sont remplacés par les mots : « ces articles ».

Article 39

(Non modifié)

(1) Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Larticle L. 5211-4-2 est ainsi rédigé :

(3) « Art. L. 5211-4-2.  En dehors des compétences transférées, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et une ou plusieurs de ses communes membres peuvent se doter de services communs.

(4) « Un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et un ou des établissements publics dont il est membre, ou le centre intercommunal daction sociale qui lui est rattaché, peuvent également se doter de services communs pour assurer des missions fonctionnelles.

(5) « Les services communs peuvent être chargés de lexercice de missions opérationnelles ou de missions fonctionnelles en matière de gestion du personnel, à lexception des missions mentionnées à larticle 23 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale pour les communes et établissements publics obligatoirement affiliés à un centre de gestion en application des articles 15 et 16 de la même loi, de gestion administrative et financière, dinformatique, dexpertise juridique, dexpertise fonctionnelle ainsi que de linstruction des décisions prises par les maires au nom de la commune ou de lÉtat.

(6) « Les effets de ces mises en commun sont réglés par convention après établissement dune fiche dimpact décrivant notamment les effets sur lorganisation et les conditions de travail, la rémunération et les droits acquis pour les agents. La fiche dimpact est annexée à la convention. Les accords conclus sont annexés à la convention. La convention et ses annexes sont soumises à lavis du ou des comités techniques compétents. Pour les établissements publics soumis au régime fiscal prévu à larticle 1609 nonies C du code général des impôts, ces effets peuvent également être pris en compte par imputation sur lattribution de compensation prévue au même article. Dans ce cas, le calcul du coefficient dintégration fiscale fixé à larticle L. 5211-30 du présent code prend en compte cette imputation.

(7) « Les services communs sont gérés par létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. À titre dérogatoire, dans une métropole ou une communauté urbaine, un service commun peut être géré par la commune choisie par lassemblée délibérante.

(8) « Les fonctionnaires et agents non titulaires qui remplissent en totalité leurs fonctions dans un service ou une partie de service mis en commun sont transférés de plein droit, après avis, selon le cas, de la commission administrative paritaire ou de la commission consultative paritaire compétente, à létablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou à la commune chargée du service commun. Ils conservent, sils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de larticle 111 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 précitée.

(9) « La convention prévue au quatrième alinéa du présent article détermine le nombre de fonctionnaires et dagents non titulaires territoriaux transférés par les communes.

(10) « En fonction de la mission réalisée, le personnel des services communs est placé sous lautorité fonctionnelle du maire ou sous celle du président de létablissement public.

(11) « Le maire ou le président de létablissement public peut donner, par arrêté, sous sa surveillance et sa responsabilité, délégation de signature au chef du service commun pour lexécution des missions qui lui sont confiées. » ;

(12)  Le IV de larticle L. 5842-2 est ainsi rédigé :

(13) « IV.  Pour lapplication de larticle L. 5211-4-2 :

(14) «  Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

(15) « “Les services communs interviennent en dehors de lexercice direct des compétences de létablissement et de ses communes membres. Ils peuvent être chargés de lexercice de missions fonctionnelles en matière de gestion du personnel, à lexception des missions confiées au centre de gestion et de formation de Polynésie française mentionné aux articles 31, 32 et 33 de lordonnance n° 2005-10 du 4 janvier 2005 portant statut général des fonctionnaires des communes et des groupements de communes de la Polynésie française ainsi que de leurs établissements publics administratifs.” ;

(16) «  Au sixième alinéa, le mot : “communaux” est remplacé par les mots : “des communes de la Polynésie française” et la référence : “du troisième alinéa de larticle 111 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 précitée” est remplacée par la référence : “du dernier alinéa de larticle 76 de lordonnance n° 2005-10 du 4 janvier 2005 précitée”. » ;

(17)  (Supprimé)

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Article 41

(1) Le chapitre unique du titre unique du livre Ier de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales est complété par un article L. 51117 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 5111-7.  I.  Dans tous les cas où des agents changent demployeur en application dune réorganisation prévue à la présente partie, ceux-ci conservent, sils y ont intérêt, le bénéfice du régime indemnitaire qui leur était applicable ainsi que, à titre individuel, les avantages acquis en application du troisième alinéa de larticle 111 de la loi  84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale. Une indemnité de mobilité peut leur être versée par la collectivité ou létablissement daccueil, selon les modalités et dans les limites définies par décret en Conseil dÉtat.

(3) « II.  Si des agents changent demployeur par leffet de la création dun établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ou dune fusion détablissements publics à fiscalité propre et si leffectif de létablissement daccueil est dau moins cinquante agents, lemployeur engage une négociation sur laction sociale au sein du comité technique. Il en est de même si le changement demployeur résulte de la création dun service unifié prévu à larticle L. 5111-1-1, dun service mentionné au II de larticle L. 5211-4-1 ou dun service commun prévu à larticle L. 5211-4-2 et si ce service compte au moins cinquante agents. Dans ce cas, la négociation se fait lors de la première constitution dun service unifié ou dun service commun entre les mêmes partenaires. »

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Article 42

(1) I.  Le I de larticle L. 5215-20 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Le 1° est ainsi modifié :

(3) a) (Supprimé)

(4) b) Sont ajoutés des e et f ainsi rédigés :

(5) « e) Promotion du tourisme, dont la création doffices de tourisme ;

(6) « f) Programme de soutien et daides aux établissements denseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche ; »

(7)  (Supprimé)

(8)  bis Le 2° est ainsi modifié :

(9) a) Au a, les mots : « création et réalisation de zones daménagement concerté dintérêt communautaire » sont remplacés par les mots : « définition, création et réalisation dopérations daménagement dintérêt communautaire au sens de larticle L. 300-1 du code de lurbanisme », et, à la fin, la seconde occurrence des mots : « dintérêt communautaire » est supprimée ;

(10) b) Le b est ainsi rédigé :

(11) « b) Organisation de la mobilité au sens des articles L. 12311, L. 1231-8 et L. 1231-14 à L. 1231-16 du code des transports, sous réserve de larticle L. 3421-2 du même code ; création, aménagement et entretien de voirie ; signalisation ; parcs et aires de stationnement ; plan de déplacements urbains ; »

(12) c) Le c est abrogé ;

(13)  Au b du 3°, les mots : « dintérêt communautaire », trois fois, et les mots : « par des opérations dintérêt communautaire » sont supprimés ;

(14)  bis Le 5° est complété par des e à h ainsi rédigés :

(15) « e) Contribution à la transition énergétique ;

(16) « f) Création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains ;

(17) « g) Concessions de la distribution publique délectricité et de gaz ;

(18) « h) Création et entretien des infrastructures de charge de véhicules électriques ; »

(19)  À la fin du c du 3°, les mots : « , lorsquelles sont dintérêt communautaire » sont supprimés ;

(20)  (Supprimé)

(21)  Avant le dernier alinéa, il est inséré un 7° ainsi rédigé :

(22) «  Aménagement, entretien et gestion des aires daccueil des gens du voyage. »

(23) II.  (Non modifié) Le même article L. 5215-20 est complété par un V ainsi rédigé :

(24) « V.  Le conseil de la communauté urbaine est consulté lors de lélaboration, de la révision et de la modification des schémas et documents de planification en matière daménagement, de développement économique et dinnovation, denseignement supérieur et de recherche, de transports et denvironnement, dont la liste est fixée par décret en Conseil dÉtat et qui relèvent de la compétence de lÉtat, dune collectivité territoriale ou de leurs établissements publics, lorsque ces schémas et documents ont une incidence ou un impact sur le territoire de la communauté urbaine.

(25) «  Le conseil de la communauté urbaine est consulté par le conseil régional lors de lélaboration du contrat de plan conclu entre lÉtat et la région en application du chapitre III du titre Ier de la loi  82-653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification, afin de tenir compte des spécificités de son territoire. »

(26) III.  Le I de larticle L. 5215-20-1 du même code est ainsi modifié :

(27)  (Supprimé)

(28)  bis Au 1°, les mots « , intéressant la communauté » sont supprimés ;

(29)  ter Au début du 2°, les mots : « Création et réalisation de zones daménagement concerté » sont remplacés par les mots : « Définition, création et réalisations dopérations daménagement dintérêt communautaire au sens de larticle L. 300-1 du code de lurbanisme » ;

(30)  quater Le 2° est complété par les mots : « ; promotion du tourisme, dont la création doffices de tourisme » ;

(31)  quinquies Le 4° est complété par les mots : « ; programme de soutien et daides aux établissements denseignement supérieur et de recherche et aux programmes de recherche » ;

(32)  sexies A  Au début du 6°, les mots : « Transports urbains de voyageurs » sont remplacés par les mots : « Organisation de la mobilité au sens des articles L. 12311, L. 1231-8 et L. 1231-14 à L. 1231-16 du code des transports » ;

(33)  sexies Le 8° est complété par les mots : « ; création, aménagement, entretien et gestion de réseaux de chaleur ou de froid urbains » ;

(34)  septies Le 11° est complété par les mots : « , création et entretien des infrastructures de charge de véhicules électriques » ;

(35)  Au 12°, après le mot : « parcs », sont insérés les mots : « et aires » ;

(36)  Avant le dernier alinéa, sont insérés des 13° à 17° ainsi rédigés :

(37) « 13° Aménagement, entretien et gestion des aires daccueil des gens du voyage ;

(38) « 14° Contribution à la transition énergétique ;

(39) « 15° (Supprimé)

(40) « 16° Concession de la distribution publique délectricité et de gaz ;

(41) « 17° Création et entretien des infrastructures de charge de véhicules électriques. »

(42) IV.  (Non modifié) Le même article L. 5215-20-1 est complété par un IV ainsi rédigé :

(43) « IV.  Le conseil de la communauté urbaine est consulté lors de lélaboration, de la révision et de la modification des schémas et documents de planification en matière daménagement, de développement économique et dinnovation, denseignement supérieur et de recherche, de transports et denvironnement, dont la liste est fixée par décret en Conseil dÉtat et qui relèvent de la compétence de lÉtat, dune collectivité territoriale ou de leurs établissements publics, lorsque ces schémas et documents ont une incidence ou un impact sur le territoire de la communauté urbaine.

(44) « Le conseil de la communauté urbaine est consulté par le conseil régional lors de lélaboration du contrat de plan conclu entre lÉtat et la région en application du chapitre III du titre Ier de la loi  82-653 du 29 juillet 1982 portant réforme de la planification, afin de tenir compte des spécificités de son territoire. »

(45) IV bis.  À la fin du premier alinéa du III du même article L. 5215201, les mots : « , sous réserve quelles remplissent les conditions fixées au premier alinéa de larticle L. 5215-1 » sont supprimés.

(46) V.  Larticle L. 5215-22 du même code est ainsi modifié :

(47)  La première phrase du premier alinéa du I est complétée par les mots : « à lexception des compétences dont lexercice est organisé par le dernier alinéa du présent I » ;

(48)  Le même I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

(49) « Pour lexercice de la compétence dautorité concédante de la distribution publique délectricité prévue au g du 5° du I de larticle L. 521520 et, lorsque les communes membre du syndicat comptent plus de 50 000 habitants, pour lexercice des compétences relatives à lassainissement et à leau prévues au a du même 5°, la communauté urbaine est substituée au sein du syndicat aux communes qui la composent. Cette substitution ne modifie pas les attributions du syndicat de communes, qui devient syndicat mixte au sens de larticle L. 5711-1, ou du syndicat mixte intéressé. Elle ne modifie pas non plus le périmètre dans lequel ce syndicat exerce ses compétences. Le nombre de suffrages dont disposent les représentants de la communauté urbaine dans le comité syndical est proportionnel à la population des communes que la communauté urbaine représente au titre de cette compétence, sans pouvoir excéder la moitié du nombre total de suffrages. Les statuts des syndicats mixtes existant à la date de promulgation de la loi n°   du   de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles doivent être mis en conformité avec le présent alinéa dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la même loi. » ;

(50)  À la seconde phrase du II, la référence : « au second alinéa » est remplacée par les références : « aux deux derniers alinéas ».

(51) VI.  Larticle L. 2224-13 du même code est ainsi modifié :

(52)  Au premier alinéa, après le mot : « communes », sont insérés les mots : « , la métropole de Lyon » ;

(53)  (Supprimé)

Article 43

(Non modifié)

(1) Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(2)  Au second alinéa de larticle L. 5211-28, après le mot : « métropoles », sont insérés les mots : « , y compris celle dAixMarseille-Provence, la métropole de Lyon » ;

(3)  Larticle L. 5211-29 est ainsi modifié :

(4) a) Le 1° du I est complété par les mots : « , les métropoles, y compris celle dAix-Marseille-Provence, la métropole de Lyon » ;

(5) b) Le 6° du I est abrogé ;

(6) c) Les septième et huitième alinéas du II sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

(7) « Le montant de la dotation dintercommunalité affecté à la catégorie définie au 1° du I du présent article est celui qui résulte de lapplication du 2 du I de larticle L. 5211-30. » ;

(8)  Larticle L. 5211-30 est ainsi modifié :

(9) a) Le début du premier alinéa du I est ainsi rédigé : « I.  1. Les sommes... (le reste sans changement). » ;

(10) b) Les deuxième à septième alinéas du I sont supprimés ;

(11) b bis) À la première phrase du dernier alinéa du I, la référence : « onzième alinéa » est remplacée par la référence : « quatrième alinéa du II » ;

(12) c) Le I est complété par un 2 ainsi rédigé :

(13) « 2. Toutefois, chaque établissement public de coopération intercommunale de la catégorie des communautés urbaines et des métropoles, y compris celle dAix-Marseille-Provence, et la métropole de Lyon bénéficient dune dotation dintercommunalité calculée dans les conditions suivantes :

(14) « a) Son montant est égal au produit de leur population par une dotation moyenne par habitant, fixée à 60 €, augmenté le cas échéant dune garantie ;

(15) « b) Cette garantie est égale à la différence constatée entre le montant par habitant de la dotation dintercommunalité perçue au titre de lannée précédente et le montant par habitant perçu en application du a, multipliée par leur population au 1er janvier de lannée de répartition. Pour le calcul de la garantie des métropoles au titre de la première année suivant leur création, le montant par habitant de la dotation dintercommunalité perçue au titre de lannée précédente est celui de létablissement public de coopération intercommunale préexistant. » ;

(16) d) Au premier alinéa du 1° du III, après le mot : « métropoles », sont insérés les mots : « , y compris celle dAixMarseille-Provence, la métropole de Lyon » ;

(17) e) Au VI, les mots : « aux deuxième et troisième alinéas du » sont remplacés par le mot : « du » ;

(18)  Au troisième alinéa du I de larticle L. 5211-33, la référence : « au deuxième alinéa du I » est remplacée par la référence : « au 2 du I » ;

(19)  À la seconde phrase du premier alinéa de larticle L. 5211-41-1, au premier alinéa de larticle L. 5214-23-1 et à la seconde phrase du premier alinéa des articles L. 5215-40-1 et L. 5216-10, la référence : « onzième alinéa » est remplacée par la référence : « quatrième alinéa du II » ;

(20) à  (Supprimés)

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Chapitre VI

(Division et intitulé supprimés)

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Chapitre VII

Pôles métropolitains

Article 45 bis A

(Non modifié)

(1) I.  (Non modifié)

(2) II.  Larticle L. 5731-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

(3)  Le premier alinéa est ainsi modifié :

(4) a) Au début, est ajoutée la mention : « I.  » ;

(5) b) Après le mot : « propre », la fin de lalinéa est ainsi rédigée : « , sous réserve que lun dentre eux compte plus de 100 000 habitants. » ;

(6)  bis Après le mot : « propre », la fin du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « comprenant au moins un établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000 habitants limitrophe dun État étranger. » ;

(7)  Il est ajouté un II ainsi rédigé :

(8) « II.  À la demande du conseil syndical du pôle métropolitain, les régions ou les départements sur le territoire desquels se situe le siège des établissements publics de coopération intercommunale membres peuvent adhérer au pôle métropolitain. »

(9) III et IV.  (Non modifiés)

Chapitre VIII

Fonds européens

Article 45 quater

(1) I.  Dans les conditions fixées par décret en Conseil dÉtat, pour la période 20142020 :

(2)  LÉtat confie aux régions ou, le cas échéant, pour des programmes opérationnels interrégionaux, à des groupements dintérêt public mis en place par plusieurs régions, à leur demande, tout ou partie de la gestion des programmes européens soit en qualité dautorité de gestion, soit par délégation de gestion.

(3) Dans les régions doutre-mer, la qualité dautorité de gestion du Fonds européen agricole pour le développement rural peut être confiée aux départements lorsquils apportent leur soutien au développement agricole et rural du territoire ;

(4)  Lautorité de gestion confie par délégation de gestion aux départements qui en font la demande tout ou partie des actions relevant du Fonds social européen.

(5) II et III.  (Non modifiés)

(6) IV.  (Non modifié) Après le 12° de larticle L. 4221-5 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un 13° ainsi rédigé :

(7) « 13° De procéder, après avis du comité régional de programmation, à lattribution et à la mise en œuvre des subventions liées à la gestion des fonds européens pour lesquels le conseil régional a lautorité de gestion. »

(8) V.  (Non modifié) À chaque début de programmation, un budget annexe peut être créé pour les programmes européens dont la région est autorité de gestion.

Chapitre IX

Pôles territoriaux déquilibre

Article 45 quinquies

(1) I.  Le livre VII de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales est complété par un titre IV ainsi rédigé :

(2) « TITRE IV

(3) « PÔLE territorial déquilibre

(4) « Chapitre unique

(5) « Art. L. 5741-1.  I.  Le pôle territorial déquilibre est un établissement public constitué par accord entre plusieurs établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, au sein dun périmètre dun seul tenant et sans enclave. Un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ne peut appartenir à plus dun pôle territorial déquilibre.

(6) « La création du pôle territorial déquilibre est décidée par délibérations concordantes des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Elle est approuvée par arrêté du représentant de lÉtat dans le département où le projet de statuts du pôle fixe son siège.

(7) « II.  Le pôle territorial déquilibre est soumis aux règles applicables aux syndicats mixtes prévus à larticle L. 5711-1, sous réserve du présent article.

(8) « Les modalités de répartition des sièges de son conseil syndical entre les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui le composent tiennent compte du poids démographique de chacun des membres. Chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dispose dau moins un siège et aucun dentre eux ne peut disposer de plus de la moitié des sièges.

(9) « III.  Une conférence des maires réunit les maires des communes situées dans le périmètre du pôle territorial déquilibre. Chaque maire peut se faire suppléer par un conseiller municipal désigné à cet effet.

(10) « La conférence est notamment consultée lors de lélaboration, la modification et la révision du projet de territoire. Elle se réunit au moins une fois par an.

(11) « IV.  Un conseil de développement territorial réunit les représentants des acteurs économiques, sociaux, culturels, éducatifs, scientifiques et associatifs du pôle territorial déquilibre.

(12) « Il est consulté sur les principales orientations du comité syndical du pôle et peut donner son avis ou être consulté sur toute question dintérêt territorial. Le rapport annuel dactivité établi par le conseil de développement fait lobjet dun débat devant le conseil syndical du pôle territorial déquilibre.

(13) « Les modalités de fonctionnement du conseil de développement sont déterminées par les statuts du pôle territorial déquilibre.

(14) « Art. L. 5741-1-1. – (Supprimé)

(15) « Art. L. 57412.  I. –Dans les douze mois suivant sa mise en place, le pôle territorial déquilibre élabore un projet de territoire pour le compte et en partenariat avec les établissements publics de coopération intercommunale qui le composent.

(16) « Sur décision du comité syndical du pôle, les conseils généraux et les conseils régionaux intéressés peuvent être associés à lélaboration du projet de territoire.

(17) « Le projet de territoire définit les conditions du développement économique, écologique, culturel et social dans le périmètre du pôle territorial déquilibre. Il précise les actions en matière de développement économique, daménagement de lespace et de promotion de la transition écologique qui sont conduites par les établissements publics de coopération intercommunale ou, en leur nom et pour leur compte, par le pôle territorial déquilibre. Il doit être compatible avec les schémas de cohérence territoriale applicables dans le périmètre du pôle. Il peut comporter des dispositions relatives à toute autre question dintérêt territorial.

(18) « Lorsque le périmètre du pôle territorial déquilibre recouvre celui dun parc naturel régional, le projet de territoire doit être compatible avec la charte du parc. Une convention conclue entre le pôle et le syndicat mixte chargé de laménagement et de la gestion du parc naturel régional détermine les conditions de coordination de lexercice de leurs compétences sur leur périmètre commun.

(19) « Le projet de territoire est soumis pour avis à la conférence des maires et au conseil de développement territorial et approuvé par les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui composent le pôle territorial d’équilibre et, le cas échéant, par les conseils généraux et les conseils régionaux ayant été associés à son élaboration.

(20) « Sa mise en œuvre fait lobjet dun rapport annuel adressé à la conférence des maires, au conseil de développement territorial, aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre membres du pôle et aux conseils généraux et conseils régionaux ayant été associés à son élaboration.

(21) « Il est révisé, dans les mêmes conditions, dans les douze mois suivant le renouvellement général des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui le composent.

(22) « II.  Pour la mise en œuvre du projet de territoire, le pôle territorial déquilibre, dune part, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui composent le pôle et, le cas échéant, les conseil généraux et les conseils régionaux ayant été associés à son élaboration, dautre part, concluent une convention territoriale déterminant les missions déléguées au pôle territorial déquilibre par les établissements publics de coopération intercommunale et par les conseils généraux et les conseils régionaux pour être exercées en leur nom.

(23) « La convention fixe la durée, létendue et les conditions financières de la délégation ainsi que les conditions dans lesquelles les services des établissements publics de coopération intercommunale, des conseils généraux et des conseils régionaux sont mis à la disposition du pôle territorial déquilibre.

(24) « III.  Le pôle territorial déquilibre et les établissements publics de coopération intercommunale qui le composent peuvent se doter de services unifiés dans les conditions prévues à larticle L. 5111-1-1 du présent code. Le pôle territorial déquilibre présente, dans le cadre de son rapport annuel sur lexécution du projet de territoire, un volet portant sur lintégration fonctionnelle et les perspectives de mutualisation entre les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui le composent.

(25) « Art. L. 5741-3 (nouveau).  I.  Lorsque le périmètre du pôle territorial déquilibre correspond à celui dun schéma de cohérence territoriale, le pôle peut se voir confier, par les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui le composent, lélaboration, la révision et la modification de ce schéma.

(26) « Lorsque le périmètre du pôle territorial déquilibre recouvre partiellement un ou plusieurs schémas de cohérence territoriale, le pôle peut assurer, à la demande des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui le composent et pour son seul périmètre, la coordination des schémas de cohérence territoriale concernés.

(27) « II.  Le pôle territorial déquilibre peut constituer le cadre de contractualisation infra-régionale et infra-départementale des politiques de développement, daménagement et de solidarité entre les territoires.

(28) « Art. L. 5741-4 (nouveau).  I.  Lorsquun syndicat mixte composé exclusivement détablissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre remplit les conditions fixées au I de larticle L. 5741-1, il peut se transformer en pôle territorial déquilibre.

(29) « Cette transformation est décidée, sur proposition du comité syndical, par délibérations concordantes des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre membres du syndicat. Le comité syndical et les organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre se prononcent dans un délai de trois mois à compter de la notification à leur président de la délibération proposant la transformation. À défaut de délibération dans ce délai, leur décision est réputée favorable.

(30) « Lensemble des biens, droits et obligations du syndicat transformé sont transférés au pôle territorial déquilibre qui est substitué de plein droit au syndicat dans toutes les délibérations et tous les actes de ce dernier à la date de la transformation. Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusquà leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale. La substitution de personne morale aux contrats conclus par le syndicat nentraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant. Lensemble des personnels du syndicat mixte est réputé relever du pôle territorial déquilibre, dans les conditions de statut et demploi qui sont les siennes.

(31) « Art. L. 5741-5 (nouveau).  Le conseil syndical du pôle territorial déquilibre peut proposer aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre qui le composent de fusionner dans les conditions prévues à larticle L. 5211-41-3.

(32) II.  Les syndicats mixtes constitués exclusivement détablissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ayant été reconnus comme pays avant lentrée en vigueur de larticle 51 de la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sont transformés en pôles territoriaux déquilibre par arrêté du représentant de lÉtat dans le département où est situé le siège du syndicat mixte.

(33) Dans le délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le représentant de lÉtat dans le département informe les organes délibérants du syndicat mixte et de ses membres du projet de transformation.

(34) Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre membres peuvent sopposer à la transformation, dans un délai de trois mois à compter de la notification par le représentant de lÉtat dans le département du projet de transformation, par délibérations concordantes des organes délibérants des deux tiers au moins des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre représentant plus de la moitié de la population totale de ceux-ci, ou des organes délibérants de la moitié au moins des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre représentant les deux tiers de la population totale. À défaut de délibération prise dans les trois mois de linformation par le représentant de lÉtat dans le département, leur décision est réputée favorable à la transformation.

(35) À défaut dopposition, la transformation est décidée à lissue du délai de trois mois, par arrêté du représentant de lÉtat dans le département où est situé le siège du syndicat mixte.

(36) Lensemble des biens, droits et obligations du syndicat mixte sont transférés au pôle territorial déquilibre, qui est substitué de plein droit au syndicat dans toutes les délibérations et tous les actes de ce dernier à la date de larrêté de transformation. Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusquà leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale. La substitution de personne morale aux contrats conclus par le syndicat nentraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant. Lensemble des personnels du syndicat mixte est réputé relever du pôle territorial déquilibre, dans les conditions de statut et demploi qui sont les siennes.

(37) En cas dopposition, les contrats conclus par les pays avant labrogation de larticle 22 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 dorientation pour laménagement et le développement du territoire par la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 précitée sont exécutés dans les conditions antérieures jusquà leur échéance.

(38) « II bis (nouveau).  Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre membres dassociations ou de groupements dintérêt public reconnus comme pays en application de larticle 22 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 précitée, dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 précitée, peuvent, par délibérations concordantes, constituer un pôle territorial déquilibre.

(39) « III.  Au deuxième alinéa de larticle L. 5111-1 du même code, après le mot : « métropolitains, », sont insérés les mots : « les pôles territoriaux déquilibre, ».

Article 45 sexies

(Suppression maintenue)

TITRE III

DISPOSITIONS RELATIVES AUX AGENTS
ET AUX COMPENSATIONS FINANCIÈRES

Chapitre Ier

Dispositions relatives au transfert
et à la mise à disposition des agents de lÉtat

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Article 54 bis A

(Non modifié)

(1) I.  Le dernier alinéa de larticle 98 de la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 de simplification et damélioration de la qualité du droit est complété par les mots : « , à lexception des activités de gestion des programmes opérationnels interrégionaux mentionnées au 1° du I de larticle 45 quater de la loi n°     du       de modernisation de laction publique territoriale et daffirmation des métropoles ».

(2) II.  Lorsquil est fait usage de la possibilité prévue au 1° du I de larticle 45 quater de la présente loi de confier la gestion des programmes opérationnels interrégionaux à des groupements dintérêt public, ces groupements se substituent aux collectivités territoriales pour la mise en œuvre des articles 46 à 54.

(3) III.  Les fonctionnaires de lÉtat affectés à un service ou une partie de service transféré à un groupement dintérêt public en application du 1° du I de larticle 45 quater ayant opté pour le statut de fonctionnaire territorial sont répartis entre les régions membres du groupement, après accord entre elles, et intégrés dans un cadre demplois de la fonction publique territoriale, dans les conditions fixées au II de larticle 49, par décision de lautorité territoriale. Celle-ci procède à leur mise à disposition ou à leur détachement de plein droit auprès du groupement.

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Chapitre II

La compensation des transferts de compétences

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TITRE IV

DÉVELOPPEMENT, ENCADREMENT ET TRANSPARENCE DES MODES DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS DES ACTEURS PUBLICS LOCAUX

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Article 59

(Non modifié)

(1) I et II.  (Non modifiés)

(2) III.  Larticle L. 4321-1 du même code est complété par un 11° ainsi rédigé :

(3) « 11° Les dotations aux provisions, notamment pour risques liés à la souscription de produits financiers. »

(4) IV et V.  (Non modifiés)

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