Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après le premier alinéa de l’article 53 de la Constitution, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Tout traité de commerce doit se conformer aux règles fondamentales établies dans le cadre de l’Organisation internationale du travail. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, nous proposons d’intégrer le respect des règles fondamentales de l’Organisation internationale du travail dans les accords commerciaux.

Fondée en 1919, à la suite de la Première Guerre mondiale, pour “poursuivre une vision basée sur le principe qu’il ne saurait y avoir une paix universelle et durable sans un traitement décent des travailleurs” l’OIT a pour mission de rassembler gouvernements, employeurs et travailleurs de ses États-membres dans le cadre d’une institution tripartite, en vue d’une action commune pour promouvoir les droits au travail, encourager la création d’emplois décents, développer la protection sociale et renforcer le dialogue social dans le domaine du travail.

Or, nombreux sont les traités commerciaux signés par la France depuis les années 1970 qui entrent en contradiction directe avec les règles fondamentales de l’OIT (au détriment des Français comme de leurs partenaires, d’ailleurs). Ainsi, afin de rétablir de l’ordre dans notre ordonnancement juridique, nous proposons de hiérarchiser les traités signés par la France (puisque cela est autorisé) en faisant de la Constitution de l’OIT une norme de valeur supérieure à tout traité commercial que la France signera dorénavant.