Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jacques Marilossian
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de monsieur le député Olivier Damaisin
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de madame la députée Séverine Gipson
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Laurence Vanceunebrock
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de monsieur le député Jean-Marc Zulesi
Photo de monsieur le député Grégory Besson-Moreau
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Amélia Lakrafi
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de madame la députée Corinne Vignon
Photo de monsieur le député Jean-François Eliaou
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Ardouin
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Florence Provendier

À l’alinéa 1, après le mot :

« comportant »,

insérer les mots :

« une atteinte à la dignité de la personne humaine, ».

Exposé sommaire

Cet amendement propose d’élargir les contenus illicites publiés sur internet à ceux portant atteinte à la dignité de la personne humaine.

Suggéré par l’Association pour la Recherche et l’Archivage de la Mémoire Arménienne (ARAM), le concept de « dignité de la personne humaine » est un principe à valeur constitutionnelle suite à la décision dite « Bioéthique » du 27 juillet 1994 formulée par le Conseil constitutionnel.

Elle fait référence à la première phrase du Préambule de la Constitution de 1946 ainsi rédigée : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race (mot supprimé par la réforme constitutionnelle en juillet 2018), de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ».

Dans une décision d’octobre 1995, le Conseil d’Etat rappelle que « le respect de la dignité de la personne humaine est une des composantes de l’ordre public ».

Pour reprendre enfin l’exposé du motif de la proposition de loi, « ce qui n’est pas toléré dans la rue ou dans l’espace public ne doit pas l’être sur Internet ».

Il convient donc d’insérer l’atteinte à la dignité de la personne humaine dans les contenus illicites publiés sur Internet.