Fabrication de la liasse
Adopté
(dimanche 23 février 2020)
Photo de monsieur le député Guillaume Gouffier Valente
Photo de monsieur le député Nicolas Turquois
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Huguette Bello
Photo de monsieur le député Moetai Brotherson
Photo de monsieur le député Alain Bruneel
Photo de madame la députée Marie-George Buffet
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Jean-Paul Dufrègne
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Manuéla Kéclard-Mondésir
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Compléter l’alinéa 9 par les mots :

« et des gains de productivité ».

Exposé sommaire

« Il n’y a plus aujourd’hui qu’1,7 actif pour 1 retraité, alors que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. » Cet argument, répété à plusieurs reprises par le Gouvernement pour justifier l’allongement de la durée travaillée et le plafonnement des dépenses de retraite, passe sous silence un élément important.  

Entre 1950 et aujourd’hui, d’importants gains de productivité ont été réalisés conduisant à une augmentation de la richesse produite par rapport au nombre d’heures travaillées. Un actif aujourd’hui produit plus de richesses et plus rapidement qu’un actif en 1950. Le PIB par habitant a été multiplié par 3,4 (hors inflation) entre 1960 et 2017 selon l’INSEE. Parallèlement, sur cette période, le temps de travail s’est nettement réduit.

Ces constats démontrent que les retraites ont été financées tout en réduisant le temps de travail. Elles pourront continuer à l’être à l’avenir puisque la richesse par habitant va continuer à croître.

C’est pourquoi le pilotage du système de retraite doit tenir compte des gains de productivité.

Tel est le sens de cet amendement.