Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de madame la députée Sophie Auconie
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Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député André Villiers
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

I. - A l'alinéa 7, substituer aux mots:

« à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement »

les mots :

« la conclusion d’un accord collectif qui prévoit les conditions dans lesquelles »

II. - En conséquence, au même alinéa, après le mot :

« salarié, »,

insérer les mots :

« peuvent être modifiées ».

Exposé sommaire

Les normes gouvernant le temps de travail, et par conséquent les congés payés, obéissent avant tout à un souci de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. Par ailleurs, les réformes successives ont entendu accorder, dans ces matières, une place centrale à la négociation collective et notamment, à la négociation d’entreprise.

Certes, l’organisation des congés payés au sein de l’entreprise relève du pouvoir de direction et d’organisation de l’employeur, mais il est aujourd’hui soumis à une réglementation stricte (dont certaines dispositions sont d’ordre public) qui permet précisément d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs. Il est donc difficilement envisageable de permettre à un employeur de les modifier et d’y déroger unilatéralement, en dehors de tout cadre collectif, sans prendre le risque de nuire à la 

santé des travailleurs et d’être confronté à des décisions arbitraires.

Seule la négociation collective permet d’assurer un socle commun de garanties pour l’ensemble des salariés et ce, dans le respect des prescriptions minimales en la matière. 

Au-delà, cet amendement inscrit le dialogue social comment essentiel pour gérer les répercussions économiques et sociales de la crise.

Amendement rédigé en collaboration avec la CFDT