Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :

« Les enfants victimes de violences mentionnées aux articles 222‑13, 227‑15, et article 222‑22 et suivants du code pénal, ne peuvent être mises en quarantaine, placés ou maintenus en isolement, ou être amenés à cohabiter dans le même domicile que l’auteur de ces violences lorsque celui-ci est mis en quarantaine, placé ou maintenu en isolement, y compris dans le cas où ces violences sont présumées. Si l’éviction de l’auteur des violences ne peut être exécutée, un lieu d’hébergement permettant le respect de leur vie privée et familiale leur est attribué. »

Exposé sommaire

"Par cet amendement, nous souhaitons apporter une protection supplémentaire aux enfants victimes de violences intrafamiliales, exacerbées par le confinement, 80% de ces violences étant commises par un membre de leur famille, en imposant que les enfants victimes de violences ne puissent être amenés à vivre sous le même toit que l’auteur de ces violences dans le cadre de mesures de quarantaine ou d’isolement. 


Les données sont alarmantes. Depuis le 17 mars, le nombre d’appels au 119 (allô enfance en danger) a augmenté de 20%, avait annoncé Adrien Taquet. Les appels considérés comme urgents ont quant à eux explosé de 60%, selon des données issues d’une comparaison entre les 3 premières semaines du confinement une période équivalente en février. Une disposition similaire a été proposée par le groupe socialiste et républicain pour les femmes victimes de violences, nous souhaitons donc l’étendre aux enfants.