Fabrication de la liasse
Adopté
(mercredi 1 juillet 2020)
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de madame la députée Laure de La Raudière
Photo de madame la députée Agnès Firmin Le Bodo
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de madame la députée Aina Kuric
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur

I. – À la première phrase de l’alinéa 2, supprimer les mots :

« à l’exclusion des 14° à 16° ».

II. – Compléter cet article par les deux alinéas suivants :

« V. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

« VI. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration des droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »

Exposé sommaire

Ce sous-amendement ,lié à l'amendement 2157 de la commission des finances, prévoit la possibilité pour l’ensemble des établissements et services intervenant dans le secteur social et médico-social de verser cette prime exceptionnelle à leurs salariés. Les professionnels du secteur et notamment de la protection juridique des majeurs aujourd’hui exclus de ce dispositif, ont été fortement mobilisés pendant la période de crise sanitaire liée à la Covid-19, faisant face à un surcroît d’activité, adaptant quotidiennement leurs méthodes de travail et avec un accès limité aux équipements de protection individuelle.

Les exclure de l’accès à cette prime exceptionnelle ne nous semble donc ni opportun ni justifié et pourrait entrainer des conséquences en termes de responsabilité employeur pour les associations du secteur social et médico-social à but non-lucratif plurisectorielles qui souhaiteraient verser la prime à leurs salariés mais se verraient contraintes d’exclure certains salariés ne relevant pas des champs couverts par le dispositif actuel, faute de sécurisation juridique.