Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Guillaume Peltier
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député David Lorion
Photo de madame la députée Marie-Christine Dalloz
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de monsieur le député Olivier Dassault
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Jean-Carles Grelier
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Marianne Dubois
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Rémi Delatte

Dans un délai d’un an, le Gouvernement présente au Parlement des dispositions visant à rendre obligatoire la prise en compte dans les marchés publics des performances en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, dans le respect du droit européen en vigueur.

Exposé sommaire

La restauration collective représente un levier stratégique de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Chaque année, ce sont 3 milliards de repas qui sont servis dans les différents secteurs de la restauration collective dont 39 % dans les établissements sociaux et de santé, 38 % dans les entreprises et administrations, 15 % en milieu scolaire et 8 % dans les autres types d’établissements (loisirs, armée, prisons, etc.).

Depuis le 1er septembre 2016, l’État, les collectivités territoriales et les établissements publics ont l’obligation de mettre en place une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire au sein des services de restauration qu’ils gèrent (article 102 de la loi de transition énergétique pour la croissance verte). Dans le second Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire (2017‑2020), l’État s’est engagé à suivre la mise en œuvre de cette obligation et à accompagner les acteurs de la restauration collective dans la mise en place de leurs plans d’actions (mesure 6B). Afin de pouvoir répondre au mieux à ces engagements, il semble nécessaire de pouvoir clarifier les critères de performance en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire qui peuvent être intégrés dans les marchés publics et de systématiser leur application en les rendant obligatoires. Les marchés publics peuvent en effet constituer un levier majeur pour généraliser les bonnes pratiques en restauration collective (approvisionnement en circuits courts et de proximité, travail sur la qualité des produits, la présentation des plats et la taille des portions, amélioration dans la prévision du nombre de convives…). L’intégration de ces nouveaux critères permettrait de compléter l’ordonnance n° 2015‑899 du 23 juillet 2015 relative aux marchés publics.