Fabrication de la liasse
Rejeté
(mercredi 11 avril 2018)
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de monsieur le député Jean-Marie Sermier
Photo de madame la députée Valérie Beauvais
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Jacques Cattin
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Bernard Perrut
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Jean-Jacques Gaultier
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin

Six mois après la promulgation de la présente loi et avant l’élaboration des prochains contrats de plan État-Région, le Gouvernement remet au Parlement un rapport décrivant les dispositions financières engagées par l’État visant à l’entretien et au maintien des "lignes capillaires" ainsi que les conditions des transferts éventuels de ces lignes aux régions.

Exposé sommaire

L’État doit consentir un effort financier pour mettre à niveau le réseau secondaire dans le délai qui nous sépare de la mise en concurrence. L’État doit pouvoir assurer la mobilité de tous nos concitoyens et la desserte de l’ensemble des territoires.

Il serait illusoire et déraisonnable de considérer que les régions, seules, pourraient suffire à combler des années d’entretien défectueux. 

Par ailleurs, de même qu’elle doit permettre une amélioration de la qualité du service offert aux usagers des transports ferroviaires, l’ouverture à la concurrence ne doit pas se faire au détriment d’une desserte équilibrée de nos territoires. Les « petites lignes » jouent en effet un rôle essentiel pour les habitants des zones rurales et territoires enclavés et seront d’autant plus nécessaires demain que, du fait de la limitation de vitesse à 80 km/h et d’un allongement des temps de déplacement, le réseau routier secondaire deviendra moins attractif.

La réforme en cours doit être fondée sur des objectifs de service public et d’aménagement du territoire et pas seulement sur des considérations économiques.