Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Martial Saddier
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de madame la députée Valérie Lacroute
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

Rédiger ainsi l’alinéa 5 :

« Art. L. 266-1 A. – La lutte contre la précarité alimentaire, dont l’aide alimentaire est la composante essentielle, a pour objet d’assurer une alimentation sûre, saine, diversifiée, de bonne qualité et en quantité suffisante. Elle vise à apporter une réponse à l’urgence et permet de combattre la pauvreté dans la mesure où elle constitue une porte d’entrée vers l’inclusion sociale des personnes accueillies. Elle reconnaît les personnes dans leur dignité et contribue à faciliter leur réinsertion. »

Exposé sommaire

L’actuelle définition de la lutte contre la précarité alimentaire proposée par le projet de loi ne satisfait pas les associations dans la mesure où elle tend à installer une approche distinguant deux niveaux, l’aide alimentaire mise en œuvre par les associations ne devenant qu’une « composante » d’un objectif plus large de « lutte contre la précarité alimentaire ».

Cette approche est éloignée de la réalité de l’aide alimentaire, telle que mise en place par les associations, toujours pensée comme une porte d’entrée vers un ensemble d’actions complémentaires et portée par l’engagement des centaines de milliers de bénévoles en France. Il est nécessaire que l’arsenal législatif visant à donner un cadre précis de cette action décrite s’appuie sur les pratiques à l’œuvre sur le terrain.

Les précisions apportées par cet amendement permettent de montrer le caractère complémentaire – et la plupart du temps intégré – de l’action d’aide alimentaire, avec des actions visant l’accompagnement des personnes dans la durée. Ces dernières visent à rendre effectif l’accès à leurs droits, à un logement, à des actions de prévention, à une meilleure santé, à la culture, à des départs en vacances, à la pratique sportive, et plus globalement à leur capacité à reprendre un chemin de vie meilleur.