Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Jean-Louis Masson
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Claude Bouchet
Photo de madame la députée Valérie Boyer
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de madame la députée Brigitte Kuster
Photo de monsieur le député Sébastien Leclerc
Photo de madame la députée Geneviève Levy
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Éric Pauget
Photo de monsieur le député Éric Straumann
Photo de monsieur le député Michel Vialay
Photo de monsieur le député Charles de la Verpillière
Photo de monsieur le député Daniel Fasquelle
Photo de monsieur le député Arnaud Viala

A l’alinéa 115, après le mot :

« exception »,

insérer les mots :

« , pour les constructions de moins de 500 m² habitables, ».

Exposé sommaire

Il est fort dangereux à moyen et long terme, et notamment en ce qui concerne la construction de logements à vocation sociale, de n’être guidé que par les principes de l’efficacité et de l’urgence. Ils ont conduit, dans l’immédiat après-guerre, pour des raisons contextuelles justifiées, à des réalisations dont nous payons encore aujourd’hui un prix social lourd. Nous sommes en train de revenir aux mêmes modes opératoires utilisés il y a plus de cinquante ans. Or, aujourd’hui, nous constatons que ce qui a été construit à cette époque n’est pas satisfaisant. Ces immeubles constituent 70 % du patrimoine des bailleurs et ils pèsent lourdement sur leur budget et sur la qualité de vie des gens qui y logent.

Aussi, il ne convient pas, singulièrement s’agissant d’un habitat social, de se priver de professionnels de la construction et de l’urbanisme tels que les architectes. Pour cette raison, il est proposé de maintenir leur intervention pour les réalisations d’ensembles supérieurs à
500 m² habitables.

La qualité architecturale, c’est l’attention à l’organisation de l’espace et à son aptitude à évoluer dans le temps, c’est la prise en considération d’un rapport entre l’intérieur et l’extérieur, c’est une réflexion sur la fluidité de l’espace. C’est le sens du partage et de l’appropriation. Nul ne peut se contenter de façades !

Ce qu’il faut, c’est penser la vraie smart City du XXIème siècle, celle de l’intelligence collective, de la prise en compte des besoins sociaux de la population, une ville douce, connectée qui permet le vivre ensemble. Comment y parvenir en privant de la réflexion architecturale une partie des logements ?