Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Claude de Ganay
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Marc Le Fur
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Arnaud Viala
Photo de monsieur le député Patrice Verchère
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Bérengère Poletti
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de monsieur le député Julien Aubert

I. – À l’alinéa 2, substituer aux mots :

« et de modifier le régime applicable aux activités de conseil, d’application et de vente de ces produits »

les mots :

« ou celle portant sur le conseil spécifique à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, mentionnées à l’article L. 254‑7 du même code ».

II. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 3, substituer aux mots :

« capitalistique des structures exerçant ces activités »

les mots :

« de la facturation, par l’établissement de factures distinctes ».

Exposé sommaire

La séparation de la vente et du conseil relativement aux produits phytopharmaceutiques ne doit pas aller jusqu’à l’impasse d’une séparation capitalistique des structures, mais en premier lieu porter sur une séparation de la facturation, par l’établissement de factures distinctes.

A l’heure où les plateformes de vente en ligne proposant des produits phytopharmaceutiques explosent, cet article créerait un appel d’air à ces ventes dans des circuits détournés, ce qui irait complètement à l’encontre de l’objectif visé par cet article : éviter les conflits d’intérêts entre conseillers et vendeurs pour permettre au final une réduction de l’utilisation de ces produits.

De plus, la séparation capitalistique des activités de vente et de conseil inciterait les structures à créer deux filiales différentes engendrant très probablement une augmentation des coûts pour les agriculteurs, qui se détourneraient du conseil pour n’acheter que des produits phyto.

C’est pourquoi cet amendement propose une séparation de la facturation des activités de conseil et de vente, tout en gardant une séparation des personnes réalisant ces activités. Cette disposition permet à la fois :

- d’éviter les conflits d’intérêts car conseiller et vendeur ne seront pas les mêmes personnes,

- faire en sorte que les agriculteurs ne se détournent pas du conseil,

- d’assurer plus de transparence auprès du producteur.