Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF625

Déposé le jeudi 25 octobre 2018
Discuté
Rejeté
(lundi 29 octobre 2018)
Photo de madame la députée Christine Hennion
Photo de monsieur le député Adrien Morenas
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Natalia Pouzyreff
Photo de monsieur le député Éric Bothorel
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de madame la députée Fadila Khattabi
Photo de madame la députée Bérangère Abba
Photo de monsieur le député Jean-Michel Mis
Photo de monsieur le député Anthony Cellier
Photo de monsieur le député Jean François Mbaye
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Denis Sommer
Photo de madame la députée Danièle Hérin
Photo de madame la députée Nicole Dubré-Chirat
Photo de madame la députée Sandrine Mörch
Photo de madame la députée Anne Genetet
Photo de madame la députée Monica Michel-Brassart
Photo de madame la députée Jennifer De Temmerman

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire080 000 000
Vie étudiante00
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires00
Recherche spatiale00
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle80 000 0000
Recherche duale (civile et militaire)00
Recherche culturelle et culture scientifique00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX80 000 00080 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Bpifrance finance des projets innovants qui lui sont présentés par les entreprises, principalement sous forme d’aides individuelles.

Elles prennent la forme d’avances récupérables et de prêts : avances récupérables pour financer la R&D des projets les plus risqués, prêts d’amorçage pour consolider la trésorerie en vue d’une levée de fonds, prêts innovation pour financer les activités de R&D ou le lancement industriel et commercial d’une innovation.

785 millions d’euros d’aides individuelles dont 327 millions d’euros de prêts ont ainsi été distribués en 2017.

Ces aides individuelles, qui sont majoritairement financées par l’État sur le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle », constituent le socle indispensable sur lequel repose l’ensemble de l’écosystème des entreprises innovantes françaises.

Elles permettent en effet d’adresser leurs besoins dès les premiers stades et sont fortement orientées vers des jeunes entreprises qui ne disposent pas encore des caractéristiques financières leur permettant d’être financées par les banques classiques.

Elles ont néanmoins été affectées par l’érosion de la dotation du programme 192. A près de 250 millions d’euros en 2011, les moyens mis à disposition par l’État ont progressivement décru pour atteindre 135 millions d’euros en 2018.

Le présent projet de loi prévoit une dotation de 115,9 millions d’euros, qui pourrait être complétée par 4,1 millions d’euros issus du fonds de modernisation de la restauration qui est clôturé, soit une dotation effective de 120 millions d’euros.

Compte tenu de l’effet de levier associé aux dotations budgétaires, toute diminution des crédits du programme 192 confiés à Bpifrance conduit à une baisse au moins triple des moyens apportés aux entreprises innovantes, pénalisante pour les PME.

A moyen terme, cette attrition des crédits risque de conduire à un assèchement du vivier des entreprises innovantes, soit un affaiblissement de la croissance potentielle de notre économie.

Aussi est-il proposé de transférer 80 millions d’euros vers l’action 02 du programme 192, en faveur du financement des projets d’innovation technologique et industrielle pilotés par Bpifrance au travers du programme « Aides à l’innovation ».

Ces crédits sont imputés sur l’action 15 du programme 150.