- Texte visé : Texte n°1974, adopté par la commission, sur le projet de loi, adopté par le Sénat d'orientation des mobilités (n°1831)
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À l’alinéa 2, après le mot :
« ferroviaire »,
insérer les mots :
« et des infrastructures routières ».
II. – En conséquence, à l’alinéa 3, après le mot :
« ferroviaire »,
procéder à la même insertion.
Cet amendement vise à inscrire dans la loi une revendication récurrente de nos concitoyens en matière d’évaluation des nuisances sonores aux abords des infrastructures de transports ferroviaires et infrastructures routières. En effet, les normes applicables en matière de seuils de nuisances sonores définies d’une part par l’arrêté du 8 novembre 1999 relatif au bruit des infrastructures ferroviaires et d’autre part, par l’arrêté du 5 mai 1995, sont élaborées selon un principe de fréquence, avec un chiffre correspondant au nombre moyen de décibels émis.
Or, ce critère généraliste ignore les problématiques propres et spécifiques à nos territoires qui peuvent réunir des infrastructures aussi bien routières que ferroviaires, augmentant l’intensité du bruit pour les riverains. De plus, les mesures sont réalisées, séparément, pour chaque infrastructure, sur une période donnée, lissée sur la journée, sans traduction réelle des conséquences humaines, sanitaires et environnementales des pics de bruit qu’elles engendrent.
Le présent amendement propose donc d’inscrire le principe d’une évaluation plus complète, adaptée aux réalités des nuisances en matière d’évaluation des nuisances sonores aux abords des infrastructures de transports ferroviaires et infrastructures routières.