Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 13 juin 2019)
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de monsieur le député Stéphane Demilly
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de monsieur le député Pierre-Yves Bournazel
Photo de monsieur le député Guy Bricout
Photo de monsieur le député Pascal Brindeau
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de madame la députée Laure de La Raudière
Photo de madame la députée Béatrice Descamps
Photo de madame la députée Frédérique Dumas
Photo de monsieur le député Antoine Herth
Photo de monsieur le député Jean-Christophe Lagarde
Photo de monsieur le député Vincent Ledoux
Photo de madame la députée Patricia Lemoine
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de monsieur le député Pierre Morel-À-L'Huissier
Photo de monsieur le député Christophe Naegelen
Photo de madame la députée Maina Sage
Photo de madame la députée Nicole Sanquer
Photo de monsieur le député Francis Vercamer
Photo de monsieur le député Jean-Luc Warsmann
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

I. – À l’alinéa 2, après le mot :

« ferroviaire »,

insérer les mots :

« et des infrastructures routières ».

II. – En conséquence, à l’alinéa 3, après le mot :

« ferroviaire »,

procéder à la même insertion.

Exposé sommaire

Cet amendement vise à inscrire dans la loi une revendication récurrente de nos concitoyens en matière d’évaluation des nuisances sonores aux abords des infrastructures de transports ferroviaires et infrastructures routières. En effet, les normes applicables en matière de seuils de nuisances sonores définies d’une part par l’arrêté du 8 novembre 1999 relatif au bruit des infrastructures ferroviaires et d’autre part, par l’arrêté du 5 mai 1995, sont élaborées selon un principe de fréquence, avec un chiffre correspondant au nombre moyen de décibels émis.

Or, ce critère généraliste ignore les problématiques propres et spécifiques à nos territoires qui peuvent réunir des infrastructures aussi bien routières que ferroviaires, augmentant l’intensité du bruit pour les riverains. De plus, les mesures sont réalisées, séparément, pour chaque infrastructure, sur une période donnée, lissée sur la journée, sans traduction réelle des conséquences humaines, sanitaires et environnementales des pics de bruit qu’elles engendrent.

Le présent amendement propose donc d’inscrire le principe d’une évaluation plus complète, adaptée aux réalités des nuisances en matière d’évaluation des nuisances sonores aux abords des infrastructures de transports ferroviaires et infrastructures routières.