Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 14 juin 2019)
Photo de monsieur le député Guillaume Kasbarian
Photo de madame la députée Anne-Laurence Petel
Photo de monsieur le député Lénaïck Adam
Photo de monsieur le député Éric Alauzet
Photo de monsieur le député Patrice Anato
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Sophie Beaudouin-Hubiere
Photo de madame la députée Barbara Bessot Ballot
Photo de madame la députée Danielle Brulebois
Photo de monsieur le député Anthony Cellier
Photo de madame la députée Annie Chapelier
Photo de monsieur le député Dominique Da Silva
Photo de monsieur le député Yves Daniel
Photo de madame la députée Typhanie Degois
Photo de monsieur le député Loïc Dombreval
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de monsieur le député Jean-Marie Fiévet
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de monsieur le député Éric Girardin
Photo de monsieur le député Romain Grau
Photo de madame la députée Olivia Grégoire
Photo de monsieur le député Yannick Kerlogot
Photo de monsieur le député Rodrigue Kokouendo
Photo de monsieur le député Sylvain Maillard
Photo de madame la députée Cendra Motin
Photo de madame la députée Béatrice Piron
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de madame la députée Cathy Racon-Bouzon
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de madame la députée Stéphanie Rist
Photo de madame la députée Marie-Pierre Rixain
Photo de madame la députée Laurianne Rossi
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de monsieur le député Stéphane Testé
Photo de madame la députée Sabine Thillaye
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de madame la députée Alexandra Valetta Ardisson
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de madame la députée Carole Bureau-Bonnard
Photo de madame la députée Anne-Laure Cattelot

Après le cinquième alinéa de l’article L. 122‑4 du code de la voirie routière, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Des contrats pluriannuels d’une durée maximale de cinq ans conclus entre l’État et les concessionnaires déterminent les conditions de l’évolution des tarifs de péages, qui tiennent compte notamment des prévisions de couts et de recettes ainsi que des investissements et d’objectifs de qualité des services publics. Ces objectifs de qualité sont fixes par accord entre les parties ou, en l’absence d’accord, par le ministre chargé du transport routier selon les modalités fixées par le cahier des charges annexé prévu à l’article L. 122‑4 du présent code. Ces contrats s’incorporent aux conventions de délégation conclus avec l’État.

« En l’absence d’un contrat pluriannuel déterminant les conditions de l’évolution des tarifs des péages, ces tarifs sont déterminés sur une base annuelle dans des conditions fixées par voie réglementaire. Le cahier des charges annexé précise les conditions dans lesquelles le ministre chargé du transport routier peut fixer les tarifs de péages, après proposition du concessionnaire, sans préjudice des pouvoirs de l’autorité de supervision indépendante des péages autoroutiers, de manière à garantir, conformément à l’article L. 122‑4 du présent code, la rémunération et l’amortissement des capitaux investis par le concessionnaire. »

Exposé sommaire

La loi PACTE a autorisé la cession des parts détenues par l’État dans le capital d’ADP en encadrant strictement la concession attribuée à ADP. Ce cadre comporte notamment des contrats pluriannuels fixant pour 5 ans l’évolution des tarifs des redevances aéroportuaires.

Pour les concessions autoroutières, de tels contrats pluriannuels n’existent pas. Des contrats sont ponctuellement négociés, souvent dans la précipitation, et souvent au désavantage de l’État, et des Français. Comme l’a encore souligné la Cour des Comptes en avril 2019, « les plans d’investissement sont l’objet de négociations difficiles dans lesquelles les pouvoirs publics sont souvent apparus en position de faiblesse ».

Cet amendement vise donc à imposer le même mécanisme que celui prévu pour ADP pour les autoroutes, pour piloter sur plusieurs années l’évolution du tarif des péages, et pour donner le dernier mot à l’État en cas de désaccord.