Date : mardi 24 mars 2020
Cible : Sur l'ensemble du texte

Le moment de crise que nous vivons aura pour notre société toute entière des conséquences dont il est aujourd’hui difficile de mesurer la portée même si nous pressentons tous que la secousse sera considérable. La première urgence est évidemment d’ordre sanitaire. Et requiert la mobilisation de tous. 

Le deuxième combat, à mener en même temps, est celui qui concerne notre économie et au delà notre cohésion sociale.

C’est de récession dont il est question et contre cette récession, il faut des mesures d’exception, quoi qu’il en coûte pour nos finances publiques. Et il les faut en France, en Europe et au niveau mondial puisque personne ne sera épargné, aucun pays, aucun continent ne sera à l’abri longtemps. La solidarité doit s’organiser à tous les niveaux.

Il y avait donc urgence à décider. Le projet de loi préparé en un temps record nous y invite avec plusieurs volets qui sont les premières réponses à l’inquiétude qui frappe les entreprises, les salariés, les indépendants, les libéraux, en somme tout ce qui fait notre tissu économique.

Aujourd’hui il s’agit de soulager tout notre appareil productif : garanties de l’Etat sur les prêts bancaires afin de soulager les trésoreries ; aides aux petites entreprises et aux indépendants ; mesures relatives à l’activité partielle. Ces premières mesures, à apprécier en regard des décisions prises au niveau européen, par la Commission et par la Banque centrale, permettront, il faut le souhaiter, d’amortir le premier choc.

A court terme, ce sont aussi les instances internationales qui doivent être sollicitées : FMI, Banque mondiale, OMC, G20, G8… Chacun doit prendre sa part afin de soutenir l’activité économique partout dans le monde.

Ce projet, chacun en mesure bien la nécessité. Il est une première étape. Tout doit être fait pour sauver la confiance de nos concitoyens dans la capacité de l’Etat, de nos partenaires, à relever un tel défi.