Date : jeudi 2 juillet 2020
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PLFR III : Pour des mesures financières en faveur des entreprises industrielles à vocation touristique

 

Nous le savons tous, la crise que nous traversons fragilise l’équilibre économique de nos territoires et frappe de plein fouet de nombreuses entreprises qui font leur identité.

 

Les parfumeurs, les confiseurs, les artisans verriers sont au nombre de ceux-là et perpétuent l’excellence de notre patrimoine industriel et les savoir-faire locaux.

 

Ils accueillent chaque année dans leurs ateliers de nombreux visiteurs et participent ainsi au développement touristique des territoires.

 

Le département des Alpes-Maritimes est illustratif de cette richesse entrepreneuriale et accueille sur son territoire le pôle parfumerie Grassois, les verreries de Biot ou encore les confiseurs de Tourrettes-sur-Loup, labellisés par le ministère du Tourisme et reconnus par l’association « Entreprise et Découverte ».

 

Ces filières sont génératrices d’emplois hautement qualifiés et représentent des acteurs importants du tourisme culturel.

 

Avec la crise sanitaire doublée d’une crise sociale qui s’annonce, ces importants acteurs économiques de proximité, après avoir subi les conséquences des mesures de confinement, vont pâtir, économiquement et durablement, de la diminution de leur l’activité.

 

Corrélativement, représentant une richesse touristique évidente, ce sont de nombreuses zones d’attractivité qui risquent hélas d’être impactées avec des conséquence en terme d’emploi désastreuses pour les communes du département.

 

De nombreux industriels, animés de la passion pour leur métier et pour leur territoire, risquent de voir leurs entreprises fermer.

 

Aussi, il est impératif de tout mettre en oeuvre pour sauver ces secteurs d’excellence qui font la France et la diversité de ses territoires.

 

A l’occasion de l’examen de ce projet de loi de finances rectificative, il est donc plus que jamais nécessaire d’identifier précisément les difficultés rencontrées et de soumettre au Parlement des solutions financières de sortie de crise.

 

Il est indispensable que le plan de soutien au secteur du tourisme du 14 mai dernier s’applique   en matière de maintien de l'activité partielle, de prolongation du fonds de solidarité, d’exonération de cotisations sociales ou bien encore de report des échéances de crédit à ces entreprises dont l’activité industrielle est couplée à une activité touristique.

 

La priorité étant de concentrer les efforts sur la baisse des impôts et des taxes de production de ce secteur afin qu’il regagne en énergie et prenne un nouvel élan.

 

 

Ne laissons pas la crise sanitaire avoir raison de notre patrimoine industriel, artistique et touristique qui fait la fierté de nos territoires.