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Suspension de la session parlementaire
dans l'Hémicycle le mercredi 20 février 2002

Discours de M. Raymond Forni,

Président de l'Assemblée nationale

Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre des Relations avec le Parlement,

Mesdames et messieurs les Ministres,

Mes chers collègues,

En raison de ces deux grands rendez-vous démocratiques que sont l'élection présidentielle et les élections législatives, l'Assemblée nationale suspendra demain ses travaux. La présente session de la onzième législature n'est pas pour autant officiellement close : jusqu'au 18 juin prochain, des raisons graves et exceptionnelles peuvent toujours nous conduire à nous réunir et à siéger dans cet hémicycle.

Permettez-moi néanmoins, en ces circonstances particulières, de vous adresser quelques mots pour saluer le remarquable travail que nous avons accompli, ensemble, notamment au cours de ces derniers mois et tout au long de la législature.

Nous avons conçu, proposé, discuté, puis voté de grandes lois de la République. Nous sommes restés fidèles aux valeurs chères à nos concitoyens, et dans le plus grand respect des conditions de l'exercice démocratique, nous avons cherché à bâtir, chacun à notre manière, une société plus juste, plus solidaire et plus fraternelle. Bref, nous avons eu comme seule perspective de servir la France.

Je rends hommage à l'action de l'ensemble des députés. Tous, vous avez apporté votre contribution à cette noble tâche. Chacun a tenu son rôle en défendant ses convictions avec fermeté.

Paradoxalement, je me félicite de la vivacité de nos débats qui témoigne du dynamisme et de la vitalité démocratiques de notre pays. Comme chacun d'entre vous, je garde en mémoire que nous votons, au terme de nos discussions, les lois de la République, une et indivisible.

J'ai été particulièrement heureux de voir que le Parlement était redevenu au cours de cette législature le coeur de la vie démocratique de notre pays. Ses pouvoirs furent mieux reconnus, et ses droits mieux respectés. Notre Assemblée a occupé une place importante au centre de notre démocratie.

Ce fut le fruit de notre travail et de notre engagement commun. Je rends hommage aux fonctionnaires de l'Assemblée nationale, qui nous ont accompagnés en cette tâche.

Mais ce fut aussi le fruit de la volonté du Gouvernement. Je tiens en particulier à remercier les deux ministres des Relations avec le Parlement qui se sont succédés, Monsieur Daniel Vaillant puis Monsieur Jean-Jacques Queyranne, pour l'attention et l'efficacité dont ils ont fait preuve à l'égard de l'organisation de nos travaux.

Je salue avec émotion et je remercie chaleureusement le Premier ministre pour le respect constant et permanent qu'il a manifesté à l'égard de la Représentation nationale.

Mesdames et Messieurs les parlementaires, mes chers collègues, ensemble, nous avons exercé pendant cinq ans l'importante responsabilité de voter la loi de la République. Je suis convaincu qu'ensemble, nous avons fait progresser la démocratie.

Je vous en félicite, et je vous en remercie.