Armand, Dominique, Ange, Louis de Gourgue

1777 - 1841

Informations générales
  • Né le 5 juillet 1777 à Paris ( - Généralité de Paris - France)
  • Décédé le 10 août 1841 à Vayres (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1820 au 17 août 1822
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1822 au 24 décembre 1823
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Tarn-et-Garonne
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1820 à 1827, pair de France, né à Paris (Généralité de Paris, France) le 5 juillet 1777, mort à Vayres (Gironde) le 10 août 1841, il émigra pendant la Révolution, devint sous la Restauration maître des requêtes au conseil d'Etat, gentilhomme de la chambre du roi, chevalier de la Légion d'honneur, et fut élu, le 13 novembre 1820, au collège de département, député de Tarn-et-Garonne, par 163 voix sur 190 votants et 234 inscrits.

M. de Gourgue vota avec les royalistes, fut réélu, le 13 novembre 1822, dans le 2e arrondissement du même département (Moissac), par 269 voix (301 votants), puis, le 25 février 1824, par 260 voix (304 votants) ; il appuya le ministère Villèle et prit d'ailleurs peu de part aux travaux parlementaires.

« Les gens qui suivent le plus exactement les débats de la Chambre ne se rappellent pas avoir entendu parler ce député; ceux qui lisent les journaux avec la plus scrupuleuse attention n'ont jamais vu son nom dans les bulletins de séance. C'est un bon député du centre, ne s'écartant jamais de sa consigne ; du reste assez brave homme. » (Biographie des députés de la Chambre septennale, 1826)

M. de Gourgue, compris dans l'ordonnance du 5 novembre 1827, entra à la Chambre des pairs et y siégea jusqu'à l'avènement de Louis-Philippe.