Jacques, Edouard Bérard

1789 - 1869

Informations générales
  • Né le 12 octobre 1789 à Montpellier ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 10 juin 1869 à Montpellier (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Hérault
Groupe
Opposition dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1837 à 1839, né à Montpellier (Généralité de Montpellier) le 12 octobre 1789, mort à Montpellier (Hérault), le 10 juin 1869, il fit de bonnes études classiques, et médicales et entra, pour se consacrer spécialement à la chimie, dans le laboratoire d'Arcueil, où il resta huit ans, sous la direction du célèbre Berthollet. En 1812, il remporta, conjointement avec M. de la Roche, le grand prix de physique de l'Académie des sciences, dont il devait, en 1818, être élu membre correspondant, et publia, avec succès, plusieurs mémoires sur des questions spéciales : la chaleur spécifique du gaz, la maturation des fruits, etc.

Nommé, en 1834, professeur de chimie générale et de toxicologie à la Faculté de médecine de Montpellier, il exerçait encore ces fonctions quand il fut, le 4 novembre 1837, élu, par 288 voix sur 528 votants et 697 inscrits, député du 2c collège de l'Hérault. « Libéral modéré », dit un biographe, il vota plusieurs fois avec l'opposition dynastique, dans la session de 1838-39, et fut, notamment, l'un des 213 députés qui se prononcèrent contre l'adresse de 1839, amendée d'une manière favorable au ministère par MM. Debelleyme, Jussieu et de la Pinsonnière.

Il ne fut pas candidat au renouvellement de 1839 ; lors des élections du 9 juillet 1842, il se présenta, mais vainement, et ne réunit que 339 voix contre 410 accordées à l'élu, M. de Larcy.

La nuance libérale de certains de ses votes à la Chambre le fit écarter pendant quelque temps de sa fonction de doyen de la Faculté de médecine ; mais il ne tarda pas à y être réintégré.

Conseiller municipal de Montpellier en 1852, Bérard ne joua plus, jusqu'à sa mort, qu'un rôle politique secondaire.

Il était membre de la chambre de commerce, de la Société des sciences et lettres et de la Société d'agriculture de Montpellier.