Gilbert, Désiré, Joseph Bachelu

1777 - 1849

Informations générales
  • Né le 9 février 1777 à Dole ( - Généralité de Besançon France)
  • Décédé le 16 juin 1849 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 21 octobre 1830 au 31 mai 1831
Département
Jura
Groupe
Gauche dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 27 décembre 1832 au 25 mai 1834
Département
Jura
Groupe
Gauche dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 3 mars 1838 au 2 février 1839
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Gauche dynastique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1830 à 1834, né à Dole (Généralité de Besançon), le 9 février 1777, mort à Paris (Seine), le 16 juin 1849, il était fils d'un conseiller maître à la Cour des comptes de Dole, et entra en 1784 comme sous-lieutenant à l'école du génie de Metz.

Il fit, comme capitaine, la campagne du Rhin en 1795, passa en Egypte où il fut nommé chef de bataillon par Kléber à cause de sa belle conduite au siège du Caire, servit dans l'expédition de Saint-Domingue (1802) comme colonel du génie, et, après la mort du général Leclerc, commandant en chef, et dont il était l'aide de camp, fut chargé de porter en France les dépêches du commandant par intérim. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, officier du même ordre le 25 prairial suivant, passa chef d'état-major du génie au camp de Boulogne, commandant du 11e d'infanterie de ligne en 1805, et général de brigade en 1809, après une marche brillante à travers la Croatie. Créé baron de l'Empire en août 1810, il commanda en second la place de Dantzig (1811), et fut promu général de division en 1813.

Après avoir reçu de la Restauration la croix de Saint-Louis, le 19 juillet 1814, il suivit la campagne des Cent Jours, prit part au premier engagement du 15 juin 1815 sur la Sambre, et fut blessé à Waterloo.

Il rentra à Paris après le licenciement de l'armée de la Loire, et, le 15 octobre 1815, fut arrêté, incarcéré pendant quatre mois, puis exilé.

Revenu en France en 1817, il fut rayé du cadre de l'état-major par suite de la mesure générale prise par le gouvernement royal en 1824.

Le 21 octobre 1830, le département du Jura l'élut député par 140 voix sur 189 votants et 278 inscrits, contre M. Lempereur de Saint-Pierre (45 voix) ; aux élections du 5 juillet 1831, il échoua avec 93 voix, contre M. Lempereur de Saint-Pierre, qui fut élu par 110 voix : mais, le 27 décembre 1832, le 1er collège électoral du Jura lui rendit son siège à la Chambre, par 93 voix sur 166 votants et 267 inscrits, contre M. Dusillet, maire de Dole (65 voix). Il vota à la Chambre avec la gauche dynastique.

Il ne fut pas réélu à la législature suivante, mais, le 3 mars 1838, le 4e collège électoral de Saône-et-Loire (Châlons-sur-Saône) l'envoya à la Chambre, en remplacement de M. Thiard, qui avait opté pour un autre collège ; il eut 206 voix sur 388 votants et 547 inscrits, contre 176 voix données à M. Lerouge.

Réélu dans le même collège, le 2 mars 1839, par 249 voix sur 461 votants et 548 inscrits contre le général Brunet Denon (203 voix), il échoua aux élections du 9 juillet 1842, avec 219 voix contre 251 obtenues par ce même concurrent.

Retraité comme général de division le 30 janvier 1848, il avait été élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le 18 octobre 1830.

Date de mise à jour: juin 2013