Jean, Etienne Balguerie

1756 - 1831

Informations générales
  • Né le 31 juillet 1756 à Montpellier ( - Généralité de Montpellier France)
  • Décédé le 11 mars 1831 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Gironde
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1827 à 1830, né à Montpellier (Généralité de Montpellier), le 31 juillet 1756 « fils légitime et naturel de Sr Jean Balguerie, négociant, et de demoiselle Marguerite Tarteiron », d'une famille de la haute bourgeoisie de Guienne, mort à Bordeaux (Gironde), le 11 mars 1831, il était le petit-fils d'un consul général de Suède à la Haye.

Il fit dans sa jeunesse de longs voyages sur mer et obtint, en qualité de capitaine au long cours, d'importants commandements dans les parages de l'Inde et de la Chine. Sa réputation de marin fixa même sur lui l'attention du gouvernement républicain. Désigné par le comité de marine de Rochefort comme très capable de commander un navire de guerre, on songea à lui en confier un dans l'escadre de l'amiral Villaret-Joyeuse ; il déclina cette mission pour se consacrer tout entier à la maison de commerce qu'il avait fondée en 1788, à Bordeaux, pour les expéditions maritimes et les armements. Ce fut Balguerie, qui, en 1817, expédia le navire le Bordelais sous le commandement du marquis de Roquefeuil, lieutenant de vaisseau, pour un voyage d'exploration autour du monde. Le voyage du Bordelais ouvrit de nouveaux débouchés au commerce français, mais fut, paraît-il, très préjudiciable aux intérêts de l'armateur qui perdit de ce chef près de 200 000 francs. Depuis lors, la fortune ne cessa de lui être contraire, et ses dernières entreprises furent malheureuses.
Le 17 novembre 1827, Balguerie, dont la notoriété et la popularité étaient des mieux assises, fut élu par le 3e arrondissement de la Gironde (Blaye) membre de la Chambre des députés, avec 728 voix sur 1 107 votants et 1 451 inscrits. Son concurrent était M. Ravez, candidat des ultraroyalistes, dont la défaite fut saluée à Bordeaux par les acclamations des libéraux. Il prit place au centre gauche, et vota avec les constitutionnels.

Mais, affaibli par l'âge et par de longs travaux, il quitta la vie politique aux élections de 1830. Il mourut l'année suivante ; les revers de fortune qu'il avait essuyés hâtèrent, dit-on, sa fin. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 5 janvier 1820.

Date de mise à jour: septembre 2015