François, Frédéric Gindriez

1806 - 1862

Informations générales
  • Né le 12 juillet 1806 à Dijon (Côte-d'Or - France)
  • Décédé le 7 juin 1862 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Saône-et-Loire
Groupe
Extrème gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1849, né à Dijon (Côte-d'Or), le 12 juillet 1806, mort à Paris le 7 juin 1862, il se fit connaître, sous Louis-Philippe, par ses opinions nettement républicaines.

Commissaire du gouvernement provisoire dans la Côte-d'Or en février 1848, il fut inscrit l'année d'après, lors des élections à l'Assemblée législative, sur la liste des candidats du parti avancé, et élu le 13 mai, le 9e, représentant de Saône-et-Loire à l'Assemblée législative par 72,912 voix (109,200 votants, 152,441 inscrits). M. Gindriez siégea à la Montagne et vota constamment avec la minorité démocratique:

- contre l'expédition de Rome,
- contre les poursuites intentées pour l'affaire du 13 juin à plusieurs représentants,
- contre la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- contre la loi restrictive du suffrage universel.

Il combattit la politique de l'Elysée, protesta contre le coup d'Etat du 2 décembre et accompagna Baudin sur la barricade du faubourg Saint-Antoine. Il le suppliait de ne pas se faire tuer inutilement et le tirait par le pan de sa redingote lorsque Baudin tomba frappé d'une balle. Ce fut Gindriez qui alla chercher le corps du représentant à l'hôpital Sainte Marguerite où il avait été déposé et qui le ramena à son domicile, rue de Clichy. Expulsé de France, Gindriez se retira à Bruxelles. Il rentra dans son pays natal lors de l'amnistie générale de 1859.

Date de mise à jour: mai 2016