Nicolas, Jean-Jacques, François Heurtier

1812 - 1870

Informations générales
  • Né le 21 mars 1812 à Saint-etienne (Loire - France)
  • Décédé le 10 mars 1870 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Loire
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1849, né à Saint-Etienne (Loire) le 21 mars 1812, mort à Paris le 10 mars 1870, il fit ses études au collège de Lyon et vint à Paris étudier le droit.

De retour dans sa ville natale, il s'y inscrivit comme avocat et plaida avec succés. En 1846, il succéda à son père comme membre du conseil général de la Loire, et, après la révolution de février 1848, fut appelé, en qualité de maire de Saint-Etienne, à jouer un rôle important.

Les gages qu'il donna dans cette situation au parti conservateur le firent inscrire aux élections du 13 mai 1849 sur la liste monarchiste : M. Heurtier fut élu représentant de la Loire à l'Assemblée législative, le 5e sur 9, par 35,923 voix (75,232 votants, 118,427 inscrits).

Il siégea à droite et prit une part active aux travaux parlementaires, tant comme orateur que comme membre de diverses commissions. Il parla notamment sur l'état de siège (19 juillet 1849) et en faveur du maintien des octrois. Après avoir voté pour l'expédition romaine, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., il prêta son concours à la politique particulière de l'Elysée, et fut, aussitôt après le coup d'Etat, nommé membre de la Commission consultative.

Lorsque la création du ministère de la Police entraîna la suppression du portefeuille ministériel de l'Agriculture et du Commerce, M. Heurtier fut chargé des fonctions de directeur général de ce département. En même temps il fut nommé conseiller d'Etat en service ordinaire, d'abord hors section, puis dans la section des travaux publics, de l'agriculture et du commerce. Il prit part à la conclusion du traité de commerce de 1855 entre la France et la Belgique.

Officier de la Légion d'honneur, M. Heurtier était décoré, en outre, de plusieurs ordres étrangers.