Félix Fournier

1803 - 1877

Informations générales
  • Né le 2 mai 1803 à Nantes (Loire-Inférieure - France)
  • Décédé le 9 juin 1877 à Rome (Italie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Nantes (Loire-Inférieure) le 2 mai 1803, mort à Rome (Italie) le 9 juin 1877, d'une famille de colons de Saint-Domingue, il entra dans les ordres, ses études classiques terminées, et fut nommé professeur de littérature et de philosophie au séminaire de Nantes ; puis il quitta l'enseignement pour devenir vicaire, et curé de la paroisse de Saint-Nicolas de Nantes.

L'abbé Félix Fournier, dont les articles politiques, insérés dans l'Union de Nantes, avaient fait quelque bruit, appartenait, en 1848, à l'opinion légitimiste.

Le 23 avril, il fut élu, le 8e sur 13, représentant de la Loire-Inférieure à l'Assemblée constituante, par 81 719 voix (124 699 votants, 153 494 inscrits) ; la nouvelle de son élection donna lieu à un mouvement de la population ouvrière de Nantes qui brisa son mobilier, et le força de rester pendant quelques jours éloigné de son domicile. À l'Assemblée, il siégea à la droite, dont il se sépara pour se prononcer contre le rétablissement du cautionnement, contre le maintien de l'état de siège, et pour la réduction de l'impôt du sel, mais avec laquelle il vota :
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie, etc.

Après l'élection du 10 décembre, il se rallia à la politique de Louis-Napoléon Bonaparte.

L'abbé Fournier, non réélu à la Législative, reprit ses fonctions ecclésiastiques, et s'occupa activement de la reconstruction de l'église Saint-Nicolas, une des plus heureuses restaurations de l'art gothique en France.

Il fut nommé évêque de Nantes par le second Empire, le 17 mai 1870, et sacré le 10 août de la même année.