Maximilien, Prosper Foy

1805 - 1889

Informations générales
  • Né le 15 juillet 1805 à Ham (Somme - France)
  • Décédé le 19 mai 1889 à Vesoul (Haute-Saône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Bas-Rhin
Groupe
Centre gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Ham (Somme) le 15 juillet 1805, mort à Vesoul (Doubs) le 19 mai 1889, il était fils d'un inspecteur des postes et neveu du général Foy.

Elève de l'Ecole polytechnique en 1824, puis de l'école d'application de Metz, il en sortit lieutenant du génie. Envoyé en Afrique, il y gagna le grade de capitaine et la croix de la Légion d'honneur; mais, ayant signalé dans des lettres adressées au National les fautes commises par notre administration coloniale, il fut rappelé et envoyé en disgrâce à Haguenau, où il resta jusqu'à la révolution de 1848.

Le 23 avril de cette année, il fut élu représentant du Bas-Rhin à l'Assemblée constituante, le 6e sur 15, avec 78,370 voix sur 123,968 votants et 132,186 inscrits. Il siégea au centre gauche, fit partie du comité de l'Algérie, et vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre les poursuites contre Caussidière, affaire du 23 juin,
- pour le maintien de l'état de siège,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la constitution par le peuple;
- contre l'expédition de Rome.

Il se montra hostile à la politique personnelle du prince-président. Promu chef de bataillon le 1er mai 1848, et non réélu à l'Assemblée législative, il passa colonel le 27 novembre 1859, et fut mis à la retraite en 1865. Il se fixa à Haguenau, puis, après l'annexion de 1871, à Vesoul, où il devint adjoint au maire. Commandeur de la Légion d'honneur du 30 décembre 1863.