Lucien, Thrasybule Lenglet

1796 - 1874

Informations générales
  • Né le 17 mars 1796 à Arras (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 2 mars 1874 à Arras (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Nord
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils d'Etienne Géry Lenglet qui avait siégé au Conseil des Anciens, représentant en 1848, né à Arras (Pas-de-Calais) le 17 mars 1796, mort à Arras le 2 mars 1874, il manifesta de bonne heure des opinions libérales.

Ses études de droit terminées, il s'inscrivit au barreau de Douai, et, en même temps, collabora activement au Progrès du Pas-de-Calais, feuille démocratique. En 1830, Dupont de l'Eure le nomma procureur du roi à Saint-Omer, puis conseiller à la cour de Douai : mais il resta dans l'opposition sous Louis-Philippe, et prit part à la campagne des banquets réformistes. Il fut, le 1er août 1846, le candidat des libéraux dans le 10e collège du Nord (Valenciennes), où il obtint 111 voix contre 438 à l'élu, M. de Maingoval, député sortant, 188 à M. Portalis et 110 à M. Boulanger.

Promu, après la révolution de février, procureur général près la cour d'appel d'Amiens, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Nord à l'Assemblée constituante, le 24e sur 28, par 118,013 voix (234,867 votants, 278,352 inscrits). Il siégea à gauche et vota avec la fraction modérée du parti républicain :

- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'interdiction des clubs,
- pour l'amnistie, etc.

Non réélu à la Législative, M. Lenglet reprit son siège à la cour de Douai jusqu'à sa mise à la retraite, le 28 juillet 1866. Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 7 septembre 1867.