Léon, Frédéric Rondeau

1793 - 1857

Informations générales
  • Né le 6 décembre 1793 à Argenton (Indre - France)
  • Décédé le 2 septembre 1857 à Montargis (Loiret - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Loiret
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né à Argenton (Indre) le 6 décembre 1793, mort à Montargis (Loiret) le 2 septembre 1857, il fut longtemps agréé au tribunal de commerce de la Seine, puis se fit inscrire au barreau, s'occupa d'agriculture, se rangea sous Louis-Philippe dans l'opposition libérale, et présida le banquet réformiste de Montargis.

Nommé, à la révolution de février 1848, sous-commissaire du gouvernement provisoire à Montargis, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Loiret à l'Assemblée Constituante, le 2e sur 8, par 67,859 voix (73,249 votants, 88,000 inscrits). Il prit place à gauche, fit partie du comité du travail, et vota:

- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre L. Blanc,
- mais contre celles qui visaient Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- pour l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome.

Ce fut lui qui, dans la journée du 15 mai, ayant reconnu, dans un café du quai d'Orsay, Sobrier, rédacteur de la Commune de Paris, et l'un des envahisseurs de l'Assemblée, le fit immédiatement arrêter.

Après la session, il se présenta, le 8 juillet 1849, à l'Assemblée législative dans le Loiret, en remplacement de M. Roger décédé, mais il échoua avec 2,007 voix, contre 23,006 à l'élu, M. de Lamartine, et 7,309 à M. Madier de Montjau. Hostile à l'empire, il posa sa candidature d'opposition au Corps législatif dans la 3e circonscription du Loiret, le 22 juin 1857; mais il n'obtint que 4,847 voix contre 13,685 à l'élu, candidat officiel M. de Grouchy. Il mourut quelques mois après.