Mathieu, Joseph, Guillaume de Saint-Amour

1755 - 1823

Informations générales
  • Né le 22 mars 1755 à Ardres ( - Généralité d'Amiens France)
  • Décédé le 29 juillet 1823 à Zutkerque (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 avril 1799 au 26 décembre 1799
Département
Pas-de-Calais
Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Pas-de-Calais

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Cinq-cents, représentant aux Cent-jours, né à Ardres (Généralité d'Amiens) le 22 mars 1755, mort à Zutkerque (Pas-de-Calais) le 29 juillet 1823, « fils du sieur Mathieu-Joseph-Guillaume dit de Saint-Amour, officier-lieutenant d'une compagnie détaché de l'hôtel royal des Invalides en garnison en cette ville, et de dame Marie-Catherine Lavoisier », il fit ses classes au collège de Saint-Omer, puis à Paris, et obtint à dix-sept ans un brevet de sous-lieutenant dans la légion de Nassau; mais, se sentant peu de goût pour l'état militaire, il embrassa l'étude du droit et entra dans la magistrature, avec dispense d'âge, comme procureur du roi au bailliage d'Ardres.

Conseiller pensionnaire de la ville de Bourbourg, membre du bureau intermédiaire de l'assemblée provinciale de Picardie, il fut, sous la Révolution, major général de la garde nationale du Pas-de-Calais, et administrateur du département.

Elu, en 1791, député à l'Assemblée législative, il refusa ce poste et resta administrateur du département. Doulcet de Pontécoulant, conventionnel en mission dans le nord de la France, le destitua de ces dernières fonctions à cause de ses tendances fédéralistes. Cassagneau de Saint-Amour devint alors maire de sa ville natale, et plus tard commissaire du Directoire exécutif dans son canton.

Le 24 germinal an VII, il fut élu député du Pas-de-Calais au Conseil des Cinq-cents, au 3e tour de scrutin, par 290 voix sur 438 votants. Il quitta l'Assemblée au coup d'Etat de brumaire, puis se rallia à l'empire, devint conseiller général de son département, poste qu'il occupa pendant vingt-deux ans, tant comme secrétaire que comme président, et fut nommé, en 1808, directeur des contributions indirectes à Saint-Omer.

Elu à la Chambre des Cent-jours représentant de cet arrondissement, le 13 mai 1815, par 44 voix sur 76 votants, contre 19 à Carnot-Feulins, il refusa de siéger, accepta de la Restauration le poste de juge de paix de Saint-Omer (1817), et mourut en 1823.

Très versé dans les langues anciennes et la plupart des langues vivantes, on a de lui des poésies latines, françaises, espagnoles et italiennes, qu'il ne voulut jamais publier, et un volumineux manuscrit intitulé: Traité de logique et de théologie. Chevalier de la Légion d'honneur du 30 avril 1821.

Date de mise à jour: mars 2017