Jules, Ghislain Cassagneau de Saint-Amour

1800 - 1861

Informations générales
  • Né le 3 juin 1800 à Zutkerque (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 11 décembre 1861 à Saint-amour (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, né à Zutkerque (Pas-de-Calais) le 3 juin 1800, mort à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 11 décembre 1861, fils de Mathieu Joseph Cassagneau qui avait été député au Conseil des Cinq-cents et de mademoiselle Julie Gousse de Saint-Laurent, propriétaire à Saint-Omer, il se fit connaître de bonne heure comme amateur de littérature et d'art et comme publiciste; à la mort de son père, en 1823, il sollicita le poste de juge de paix du canton d'Audruicq qui le demandait; mais il lui eût fallu une dispense d'âge que le gouvernement lui refusa.

Il resta donc à l'écart des fonctions publiques, après comme avant la révolution de 1830, fut chargé, en 1835, par le ministre de la Guerre, d'un rapport sur la colonne du camp de Boulogne, et refusa à la même époque les fonctions de sous-préfet dans son département.

Conseiller municipal de Saint-Omer, il fut, élu le 23 avril 1848, représentant du Pas-de-Calais à l'Assemblée constituante, le 13e sur 17, par 75,591 voix (161,957 voix, 188,051 inscrits). Il fit partie du comité de l'intérieur et vota ordinairement avec la droite :

- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- contre l'abolition de l'impôt des boissons.

Non réélu à la Législative, il ne se rallia pas à la politique de l'Elysée, et fut, à deux reprises différentes, mais sans succès, candidat indépendant au Corps législatif dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais; le 29 février 1852, il réunit 3,481 voix contre 20,375 à l'élu officiel, M. Lefebvre-Hermant et 884 à M. Papeuleu; le 9 décembre 1860, il obtint 15,197 voix, contre 17,623 à M. Le forgeant de Monnecove, élu, et 3,620 à M. Derbesse.

M. de Saint-Amour fournit de nombreux articles au Dictionnaire de la Conversation, au Dictionnaire du Notariat, à l'Artiste, au Constitutionnel, au Moniteur Universel, aux Débats. On lui doit aussi des Notices sur la ville de Dieppe, sur la ville du Havre, etc.