Bénédict Fould

1792 - 1858

Informations générales
  • Né le 21 novembre 1792 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 28 juillet 1858 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Aisne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Aisne
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Aisne
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1842, né à Paris le 21 novembre 1792, mort à Paris le 28 juillet 1858, était le fils d'un banquier israélite qui avait longtemps fait le commerce des rouenneries et des toiles peintes, avant de fonder à Paris l'importante maison de banque Fould-Oppenheim et Cie. Il se trouva de bonne heure placé à la tête de la maison paternelle, et sa situation dans le monde financier le fit entrer (1827) au tribunal et à la chambre de commerce.

Le 14 février 1833, il fut proclamé député du 3e collège électoral de l'Aisne (Saint-Quentin) avec 107 voix contre 106 à M. Harlé (Isaac), en remplacement de M. Dufour de Nelle, démissionnaire; mais il y avait eu erreur dans le recensement officiel des votes, et cette erreur fut rectifiée au bénéfice de M. Harlé.

M. B. Fould fut plus heureux le 14 mai 1834, et devint député de Saint-Quentin, par 178 voix (279 votants, 302 inscrits), contre 90 à M. Imbert. Il vota le plus souvent avec la majorité, dont il se sépara parfois dans les discussions de douanes et d'industrie. En 1835, il proposa un amendement à l'article 573 du projet de loi sur les faillites et les banqueroutes, et parla sur le budget des finances, L'année suivante, il fut rapporteur du projet de loi relatif aux crédits supplémentaires de 1835. En 1837, il combattit le projet de loi sur les caisses d'épargne, et se mêla activement aux débats soulevés par la question des sucres, par celle des chemins de fer, et par le budget des dépenses.

Réélu député, le 4 novembre 1837, par 247 voix (291 votants, 351 inscrits), contre 30 à M. Arago, il donna son avis sur la loi des faillites et banqueroutes, sur le remboursement des rentes, sur le budget des affaires étrangères, etc., et obtint encore sa réélection, le 2 mars 1839, par 250 voix (288 votants, 352 inscrits). Il parut plusieurs fois à la tribune dans cette législature : à propos de la prorogation du privilège de la Banque de France, du budget, du travail des enfants dans les manufactures, des ventes à l'encan de marchandises neuves, du traité de commerce, etc.

Il ne fut pas réélu le 9 juillet 1842, n'ayant obtenu que 93 voix contre 220 à M. de Cambacérès, et il échoua encore le 1er août 1846, avec 161 voix contre 302 au même concurrent, réélu. Chevalier de la Légion d'honneur le 26 octobre 1843.