Pourçain Martel

1748 - 1836

Informations générales
  • Né le 26 avril 1748 à Saint-Pourçain-sur-Sioule ( - Généralité de Moulins France)
  • Décédé le 25 avril 1836 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 5 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Allier
Groupe
Gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Cinq-cents, né à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Généralité de Moulins) le 26 avril 1748 d'Antoine Martel, marchand et Marguerite Gillet, mort à Paris (Seine) le 25 avril 1836, il était notaire à Saint-Pourçain à la Révolution.

En 1790, il joignit à ces fonctions celles de juge de paix, et fut élu, le 5 septembre 1792, membre de la Convention pour le département de l'Allier, le 3e sur 7, « à la pluralité des voix ». Il vota dans le procès du roi « pour la mort dans les vingt-quatre heures ». Il avait repoussé l'appel au peuple en disant : « Citoyens, je consulte la raison, la justice et l'humanité; je réponds que je ne crois pas devoir renvoyer au peuple la mission qu'il m'a donnée, parce que la désobéissance est attentatoire à la souveraineté du peuple; d'ailleurs j'ai pensé que l'appel au peuple n'était qu'une mesure pusillanime, je dis non. »

Après la session, il devint député de l'Allier au Conseil des Anciens, par 71 voix (161 votants). Il en sortit en 1798.

Employé comme commissaire à la comptabilité intermédiaire, il conserva cet emploi jusqu'à la suppression de la commission, et fut nommé dans les contributions indirectes. Ayant voté l'Acte additionnel en 1815, il fut atteint par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, partit de Paris le 9 mai suivant, et se retira à Liège où il vécut dans l'indigence, sa retraite d'employé des contributions indirectes ayant été supprimée. En 1820, son banquier Humann et M. Dalphonse, député, demandèrent qu'on lui rendît sa pension de 972 francs.

Il rentra en France après la révolution de 1830, et mourut à Paris, « au jour et à l'heure, dit le Journal des débats du 1er mai 1836, où il accomplissait sa 88e année. »

Date de mise à jour: décembre 2018