Antoine, Félix Jouvet
1796 - 1869
- Informations générales
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- Né le 23 juin 1796 à Martres-d'artières (Puy-de-Dôme - France)
- Décédé le 2 janvier 1869 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- IIIe législature
- Mandat
- Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
- Département
- Puy-de-Dôme
- Groupe
- Opposition libérale
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- IVe législature
- Mandat
- Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
- Département
- Puy-de-Dôme
- Groupe
- Opposition libérale
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- Ve législature
- Mandat
- Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
- Département
- Puy-de-Dôme
- Groupe
- Opposition libérale
- Régime politique
- Deuxième République
- Législature
- Assemblée nationale constituante
- Mandat
- Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
- Département
- Puy-de-Dôme
- Groupe
- Centre gauche
Biographies
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
Député de 1837 à 1842, représentant du peuple en 1848, né à Martres-d'Artières (Puy-de-Dôme) le 23 juin 1796, mort à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 2 janvier 1869, avocat, que son éloquence dans une discussion de mur mitoyen rendit un moment célèbre à Clermont, plusieurs fois bâtonnier de l'ordre, maire de Busséol de 1822 à 1848, il fit de l'opposition radicale au gouvernement de la Restauration, fut nommé conseiller général du Puy-de-Dôme en 1830, puis élu successivement député, dans le 2e collège du Puy-de-Dôme (Clermont-Ferrand),
- le 21 juin 1834, avec 147 voix (262 votants, 364 inscrits), contre 100 à M. Félix de Leyval ;
- le 4 novembre 1837, avec 229 voix (436 votants, 498 inscrits), contre 215 à M. Cavy, ancien notaire;
- le 2 mars 1839, avec 245 voix (437 votants).
Mais, le 9 juillet 1842, il échoua avec 176 voix contre 251 à l'élu M. de Morny.
Il siégea constamment dans l'opposition et soutint toutes les mesures libérales proposées par la gauche de la chambre.
Nommé maire de Clermont-Ferrand après la révolution de février il fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Puy de-Dôme à l'Assemblée constituante, le 2e sur 15, par 107,624 voix (125,432 votants, 173,000 inscrits). Il donna alors sa démission de maire, fit partie du comité de la justice, où il se signala par son activité, et vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- et contre l'interdiction des clubs.
Il ne fut pas réélu à la Législative.