Marc, Antoine Huguet

1757 - 1796

Informations générales
  • Né le 27 mars 1757 à Moissat ( - Généralité de Riom - France)
  • Décédé le 10 octobre 1796 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 3 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Creuse
Groupe
Majorité réformatrice
Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 4 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Creuse
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député à l'Assemblée législative de 1791, et membre de la Convention, né à Moissat (Généralité de Riom, France) le 27 mars 1757, de Me Joseph Huguet, notaire royal, et de Julienne Dumas, fusillé à Paris (Seine) le 10 octobre 1796, il entra dans les ordres, devint curé d'une petite paroisse de l'Auvergne, et, ayant embrassé le parti de la Révolution, fut nommé évêque constitutionnel de la Creuse.

Elu, le 3 septembre 1791, député de ce département à l'Assemblée législative, le 7e et dernier, par 154 voix (286 votants), il opina avec la majorité réformatrice.

Il fut ensuite (4 septembre 1792) réélu député de la Creuse à la Convention, le 1er sur 7, avec 187 voix (370 votants). Huguet siégea à la Montagne, et, dans le procès du roi, s'exprima ainsi au 3e appel nominal : « Louis est coupable de haute trahison ; je vais au fait, je vote pour la mort, avec l'amendement de Mailhe, Je demande ensuite que vous portiez la peine de mort contre ceux qui insulteront les non-votants pour la peine capitale. »

Son attachement aux institutions républicaines jeta Huguet, après le 9 thermidor, dans la plupart des complots révolutionnaires. Lors de l'envahissement de la Convention, le 12 germinal an III, il prit parti pour les envahisseurs : « Peuple, criait-il, n'abandonne pas tes droits ! » Dénoncé pour ces paroles par André Dumont, il fut, le soir même, arrêté avec Duhem, Foussedoire et Amar. Emprisonné au château de Ham, il dut sa liberté à l'amnistie du 4 brumaire an IV; mais, compromis de nouveau dans la conspiration jacobine du camp de Grenelle (24 fructidor de la même année), il fut saisi avec ses amis au milieu du camp, livré à une commission militaire, condamné à mort et fusillé.

Date de mise à jour: avril 2019