Martin, Benoît, Louis Gouly

1753 - 1823

Informations générales
  • Né le 7 novembre 1753 à Saint-Martin du Mont ( - Généralité de Bourgogne France)
  • Décédé le 9 janvier 1823 à Versailles (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 15 février 1793 au 26 octobre 1795
Département
Ile-de-France (Maurice)
Groupe
Montagne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention et député au Conseil des Anciens, né le 7 novembre 1753 (Généralité de Bourgogne), mort à Versailless (Seine-et-Oise)) le 9 janvier 1823, fils d'un chaudronnier, il alla chercher fortune aux Indes.

Vers 1780, il s'installa à l'Ile de France, où il exerça la profession de médecin, et où il conquit une certaine aisance.

Elu, en 1791, secrétaire de l'assemblée coloniale, puis, le 15 février 1793, membre de la Convention pour l'Ile de France, le 1er sur 2, avec 344 voix sur 477 votants, il fut fait prisonnier par les Anglais pendant qu'il revenait en France, resta cinq mois en captivité, et ne parut que le 5 octobre à l'Assemblée, à laquelle il remit, au nom des habitants de l'Ile de France, des dons patriotiques.

Il siégea à la Montagne, ne prit la parole que dans les débats sur les colonies, et, le 13 décembre 1793, fut envoyé en mission dans l'Ain et en Saône-et-Loire. Ayant protesté contre les excès commis par son prédécesseur Javogues, cassé ses décrets sur la démolition des églises, établi le gouvernement révolutionnaire pour « ceux qui, suivant les apparences, méritent de mettre la tête à la fenêtre », il fut dénoncé par les terroristes : « Les aristocrates, écrivait l'un d'eux, la pelle leurs libérateurs (sic). »

Rappelé par la Convention qui le remplaça par Albitte, il ne fut pas inquiété, bien que dénoncé de nouveau par ce dernier comme entretenant des relations avec les émigrés. Il devint secrétaire de la société des Jacobins.

Après la chute de Robespierre, hostile aux terroristes, il appuya, le 2 prairial an III, la proposition de Bourdon de l'Oise mettant hors la loi les membres du comité insurrectionnel de l'Hôtel-de-Ville, et la mise en accusation de Bourbotte. Il rentra dans la vie privée après la session.

Date de mise à jour: novembre 2019