Louis-Gabriel-Auguste Andigné de Mayneuf

1763 - 1839

Informations générales
  • Né le 12 avril 1763 à Le Lion d'Angers ( - Généralité de Tours - France)
  • Décédé le 17 mai 1839 à Chambellay (Maine-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1816 au 22 juillet 1820
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 novembre 1820 au 24 décembre 1823
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Ultras
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 25 février 1824 au 5 novembre 1827
Département
Maine-et-Loire
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de Maine-et-Loire de 1815 à 1827, né au Lion d'Angers (Généralité de Tours, France), le 12 avril 1763, mort à sa terre des Halliers, commune de Chambellay (Maine-et-Loire), le 17 mai 1839, il était le cousin du général Louis-Marie-Auguste-Fortuné d'Andigné qui avait été pair de France en 1815.

Voué d'abord à l'état ecclésiastique, Louis-Gabriel d'Andigné de Mayneuf des Alliers fit ses premières études au collège de La Flèche. Destiné plus tard à la magistrature, il fut (1788) conseiller au parlement de Bretagne, puis, quand arriva la Révolution, il se retira dans ses terres et s'occupa d'agriculture.

Poursuivi et incarcéré à deux reprises, en 1793 et sous le Directoire, il prit le rôle de médiateur lors des troubles de l'an VII, et contribua à la pacification de sa région.

Il entra, en l'an XIII, au conseil général de Maine-et-Loire, dont il devint le président. La Restauration, qui le trouva maire de Chambellay, le nomma de plus président du collège électoral de Segré et favorisa sa candidature à la députation, pour le département de Maine-et-Loire : il fut élu, le 22 août 1815, par 120 voix sur 211 votants et 276 inscrits. Il siégea au côté droit, vota toujours avec la majorité de la Chambre « introuvable », prit la parole en faveur des émigrés, et prononça, le 22 janvier 1816, un long discours pour demander que le clergé fût autorisé à recevoir des legs et fondations.

Réélu après la dissolution, le 4 octobre 1816, par 117 voix sur 224 votants et 269 inscrits, puis, le 14 novembre 1820, par 236 voix sur 401 votants et 424 inscrits, il reprit sa place à droite, parmi les « ultras », et vota toutes les lois d'exception, ainsi que la loi dite du double vote.

Le collège de Segré le renvoya encore à la Chambre de 1824, par 102 voix sur 201 votants et 220 inscrits, contre son parent d'Andigné de la Blanchaye (V. ce nom) qui en obtint 98, comme candidat libéral.

Le suffrage du député de Segré fut acquis à tous les actes du ministère de M. de Villèle, à la création du 3 %, etc.

Nommé premier président de la Cour d'Angers, par ordonnance du 6 août 1824, et quelques jours après, chevalier de la Légion d'honneur, il se démit de ses fonctions en 1830, et se confina dans sa terre des Halliers-en-Chambellay.