Antoine, Athanase Roux de Laborie

1769 - 1842

Informations générales
  • Né le 23 février 1769 à Albert ( - Généralité d'Amiens France)
  • Décédé le 2 juillet 1842 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Somme
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816, né à Albert (Généralité d'Amiens) le 23 février 1769, mort à Paris (Seine) le 2 juillet 1842, il fit ses études au collège de Sainte-Barbe, passa quelque temps à la congrégation de l'Oratoire, en sortit en 1790, devint secrétaire de Bigot de Sainte-Croix, ministre des Affaires étrangères, fut compromis dans une conspiration royaliste et obligé de se cacher, et fonda avec les frères Bertin le Journal des Débats.

A la suppression de cette feuille en 1811, il se fit inscrire sur le tableau des avocats, et, en 1814, fut secrétaire général adjoint du gouvernement provisoire.

Partisan des Bourbons, il suivit Louis XVIII à Gand, et fut élu, le 22 août 1815, député du grand collège de la Somme, par 108 voix (211 votants, 259 inscrits) ; il vota avec la majorité, fit un rapport favorable sur la proposition de Blangy, appuya (23 avril 1816) la proposition de Kergorlay, et échoua aux élections de 1816.

Il demanda alors d'être nommé Préfet de la Somme ; mais l'opposition de M. Lainé lui fit refuser ce poste, bien qu'il fût soutenu par Monsieur et par le clergé ; il se fit alors inscrire au barreau de Paris.

Lors des débats de l'affaire Maubreuil en 1827, l'avocat de ce dernier rappela que M. Roux de Laborie avait été accusé « d'avoir, au mois d'avril 1814, proposé à Maubreuil une mission qui avait pour but l'assassinat de l'empereur, des princes Joseph et Jérôme, et l'enlèvement du roi de Rome ». Roux de Laborie ne démentit pas ces allégations, que ses relations intimes avec les auteurs de ce complot ne rendaient que trop vraisemblables.

On a de lui :
- Eloge du cardinal d'Estouteville (1788)
- L'Unité du culte public (1789) ;
- Apologues sacrés tirés de l'Ecriture sainte, mis en vers (1818).