Pierre, Etienne, René, Marie Dumanoir le Pelley

1770 - 1829

Informations générales
  • Né le 2 août 1770 à Granville ( - Généralité de Caen France)
  • Décédé le 6 juillet 1829 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Manche
Groupe
Centre
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 septembre 1817 au 16 mai 1818
Département
Manche
Groupe
Centre
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 20 octobre 1818 au 17 août 1822
Département
Manche
Groupe
Centre

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816 et de 1817 à 1822, né à Granville (Généralité de Caen) le 2 août 1770 « fils de Louis Pierre Etienne Le pelley sieur dumanoir, capitaine de navire et de dame Jeanne Elisabeth Lucas son épouse », mort à Paris (Seine) le 6 juillet 1829, il entra dans la marine en 1787 comme élève de port, devint sous-lieutenant l'année suivante, et fit campagne sur les côtes d'Afrique et à la Guyane.

Lieutenant en 1790, adjoint à l'état-major de l'amiral Martin, il assista au combat du Sans-culotte contre les Anglais. Capitaine de vaisseau en l'an III et commandant du Berwick, il fit partie de l'escadre du contre-amiral Richery, qui s'empara d'un convoi dans la Méditerranée, et fut ensuite chargé d'aller ruiner les établissements anglais de Terre-Neuve. En l'an V, il assista à la malheureuse expédition d'Irlande et eut à recueillir l'équipage du Scévola, abordé par la Révocation; en l'an VI, il prépara l'expédition d'Egypte, dirigea le convoi attaché à l'armée et fut nommé commandant du port d'Alexandrie.

Il accompagna Bonaparte lors du retour en France (17 vendémiaire an VIII). Contre-amiral peu de temps après, il commanda, de l'an IX à l'an XI, plusieurs divisions à Brest et à Saint-Domingue; il était à Cadix lors du combat d'Algésiras, et il encourut le reproche de n'avoir pas secouru à temps l'amiral Linois.

Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), commandeur de l'ordre (25 prairial), il fut mis provisoirement à la tête de l'escadre de Toulon après la mort de l'amiral Latouche (2 fructidor an XII), fut remplacé bientôt par Villeneuve, assista au combat du 3 thermidor an XIII, contre l'amiral Calder; resta immobile à Trafalgar, bien qu'il eût quatre vaisseaux sous ses ordres, perdit ces vaisseaux au combat de Villano, le 13 frimaire an XIV, fut blessé et tomba entre les mains des Anglais.

Rentré en France en 1808, il passa devant un conseil de guerre qui l'acquitta. En 1811, l'Empereur le nomma commandant de la marine à Dantzig; il fut blessé pendant le siège et, à la capitulation, fut emmené prisonnier à Kiew; c'est de là qu'il envoya son adhésion à la déchéance de l'empereur.

Mis en liberté en juillet 1814, nommé, par le roi chevalier de Saint-Louis, et créé comte le 2 décembre de la même année, il fut, le 22 août 1815, élu député du collège de département de la Manche, par 121 voix (171 votants, 276 inscrits), et successivement réélu, le 20 septembre 1817, par 1,042 voix (1,218 votants, 2,031 inscrits), et, le 20 octobre 1818, par 866 voix (1,382 votants, 2,137 inscrits). Il siégea obscurément au centre.

Grand Officier de la Légion d'honneur (24 avril 1817), il fut nommé vice-amiral le 27 janvier 1819, et commandeur de Saint-Louis le 23 août 1820.

Date de mise à jour: mai 2015