Henri, Félix de Pélissier

1763 - 1844

Informations générales
  • Né le 8 novembre 1763 à Castres ( - Généralité de Toulouse France)
  • Décédé le 23 janvier 1844 à Jonquières (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Tarn
Groupe
Ultras

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1815 à 1816, né à Castres (Généralité de Toulouse) le 8 novembre 1763, « de messire Maurice de Pélissier ancien mousquetaire gris et de dame Margueritte de Barbara de Boisseson » mort au château de Jonquières (Tarn) le 23 janvier 1844, il entra, le 8 novembre 1778, à 15 ans, comme cadet au régiment d'infanterie du Maine, puis servit en qualité de lieutenant aux dragons de Condé (1er octobre 1779).

Il émigra à la Révolution, servit à l'armée des princes avec le grade de capitaine dans la Légion de Mirabeau, devint major le 10 décembre 1791, lieutenant-colonel le 28 avril 1792, colonel le 8 septembre 1793, fut blessé à l'attaque des lignes de Wissembourg le 13 octobre suivant, commanda en second, en 1794, la légion de Mirabeau, fut de nouveau blessé à Ober-Ramlach le 13 août 1796, et, en 1798, fut mis à la tête d'une compagnie de la garde noble à pied.

Chevalier de Saint-Louis du 26 novembre 1793, il rentra en France en 1801, après le licenciement définitif de l'armée de Condé, resta sans emploi sous l'Empire, mais obtint, après l'abdication, en 1814, de la bienveillance du duc d'Angoulême, le commandement provisoire de Toulouse. Promu maréchal de camp le 23 août 1814, et commandeur de Saint-Louis le 27 décembre suivant, il était commandant à Nîmes, lorsque Napoléon débarqua au golfe de Juan. Il fit d'inutiles efforts pour amener ses troupes à combattre l'empereur, fut arrêté à Montpellier, et, rendu à la liberté sur parole, obtint l'autorisation de se retirer dans sa terre de Jonquières.

A la seconde Restauration, il se porta candidat à la députation, et fut élu, le 22 août 1815, député du grand collège du Tarn, par 132 voix (175 votants, 245 inscrits); il prit place dans la majorité ultra royaliste de la Chambre introuvable, et fut appelé successivement au commandement militaire du Tarn (15 août 1816), à celui de la Vendée (21 avril 1820), et à celui de l'Aube (6 juin 1821). Chevalier de la Légion d'honneur du 18 mars 1820, officier du 23 mai 1825, il fut admis à la retraite le 5 mars 1832.

Date de mise à jour: mars 2015