Jean-Pierre Sers

1746 - 1809

Informations générales
  • Né le 10 mai 1746 à Terre-Clapier ( - Généralité de Toulouse - France)
  • Décédé le 16 septembre 1809 à Montredon-Labessonnié (Tarn - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 2 septembre 1791 au 20 septembre 1792
Département
Gironde
Groupe
Girondins

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député en 1791, membre du Sénat conservateur, né à Plégades, commune de Terre-Clapier (Généralité de Toulouse, France) le 10 mai 1746, de Pierre Sers et Elisabeth Bonnefous, bourgeois, mort à Montredon-Labessonnié (Tarn) le 16 septembre 1809, il était négociant, armateur et officier municipal de Bordeaux lorsqu'il fut élu, le 2 septembre 1791, député de la Gironde à l'Assemblée législative, le 9e sur 12, par 206 voix (407 votants).

Dans ses notes manuscrites, Bernadeau l'appelle « l'homme du parti mercantile et protestant, accusé d'avoir fait le monopole des grains en plusieurs occasions mémorables. » Il prit place parmi les Girondins, aux côtés de Vergniaud, et s'associa à leurs votes; il s'opposa à la levée de la suspension du maire et du procureur de la commune de Paris après le 20 juin, attaqua Dumouriez sur les dangers des frontières et les mouvements qui se faisaient dans son armée, combattit le projet d'organisation d'un corps de 1,200 « tyrannicides », et blâma la journée du 10 août et les massacres de septembre.

Président du directoire de la Gironde et non réélu à la Convention, il fut cependant porté sur le décret qui mettait les Girondins hors la loi, et ne dut qu'à la protection de Jean Bon Saint André sa radiation de cette liste fatale.

Partisan du 18 brumaire, il fut appelé au Sénat conservateur le 4 nivôse an VIII, nommé membre de la Légion d'honneur le 9 vendémiaire an XII, et commandeur de l'ordre le 25 prairial suivant. Désigné en l'an XIII comme candidat aux fonctions de trésorier du Sénat, où il s'était occupé de questions financières et de comptabilité, il ne fut pas nommé.

Créé comte de l'empire, le 1er mars 1808, M. Sers était aussi membre du nouveau Consistoire de l'Eglise réformée.