Maurice, Georges, Ernest Riquet de Caraman

1845 - 1931

Informations générales
  • Né le 10 avril 1845 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 28 septembre 1931 à Orsay (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 4 avril 1901 au 31 mai 1902
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Non inscrit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 avril 1845 à Paris mort le 28 septembre 1931 au Château de Bouron, près d'Orsay (Seine-et-Oise). Député de Seine-et-Oise de 1901 à 1906.

Fils de Victor, Charles, Antoine de Riquet, duc de Caraman, qui fut attaché d'Ambassade en Espagne, puis Auditeur au Conseil d'Etat, Maurice de Caraman débuta dans la diplomatie, comme son père.

Propriétaire d'un important domaine à Saint-Jean-de-Beauregard, arrondissement de Rambouillet, il s'intéressa bientôt à la politique, et se fit élire maire de Saint-Jean-de-Beauregard et conseiller général de Seine-et-Oise pour le canton de Limours.

Un siège de député s'étant trouvé vacant dans la circonscription de Rambouillet pour pourvoir au remplacement de Marcel Habert déchu de son mandat à la suite de sa condamnation en Haute-Cour de Justice, Maurice de Caraman fit acte de candidature à l'élection partielle du 21 mars 1901 et fut élu au deuxième tour de scrutin par 8.049 voix contre 5.203 à M. Bascou, sur 15.354 votants.

Il s'inscrivit au groupe progressiste. En cette fin de législature, il n'appartint à aucune commission et se borna à déposer une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit en faveur des victimes d'un ouragan en Seine-et-Oise (1901).

Il retrouva son siège aux élections générales du 27 avril 1902, au premier tour de scrutin, dans la même circonscription, par 7.973 voix contre 3.952 à M. Vian, et appartint à diverses commissions. Auteur de deux propositions de loi tendant, la première, à établir un droit de douane sur les tourbes étrangères (1903), la deuxième à modifier les articles 23 et 24 de la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail (1905), il posa au Ministre des Travaux publics une question sur l'état du chemin de fer de Paris à Chartres (1902), et se fit entendre dans plusieurs débats sur : le projet de loi déclarant d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Paris-Montparnasse à Chartres (1902) ; le projet de résolution relatif à une convention à conclure avec les compagnies de chemins de fer de l'Ouest et d'Orléans (1904) ; la proposition de loi sur le recrutement de l'armée (service de deux ans) pour plaider la cause des familles nécessiteuses des hommes incorporés (1904) ; le budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1905 pour parler des tourbes étrangères (1904) ; le projet et les propositions de loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat pour traiter la question des édifices religieux, des archevêchés, etc. (1905) ; le budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1906 qui lui permit de parler à nouveau des tourbes étrangères (1906). Enfin, il posa au Ministre des Travaux publics une question sur le prolongement jusqu'à Dourdan du chemin de fer de Limours (1905).

Il échoua au deuxième tour des élections générales des 24 avril et 8 mai 1906 où il ne recueillit que 7.364 voix contre 8.710 à M. Gast, sur 16.163 votants.

Il ne s'est pas représenté en 1910.

Il est mort au château de Bouron, près d'Orsay, le 28. septembre 1931, âgé de 86 ans.