Louis, Jacques Savary
1755 - 1831
- Informations générales
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- Né le 5 mars 1755 à Pont-Audemer ( - Généralité de Rouen - France)
- Décédé le 8 janvier 1831 à Paris (Seine - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Révolution
- Législature
- Convention nationale
- Mandat
- Du 9 septembre 1792 au 26 octobre 1795
- Département
- Eure
- Groupe
- Girondins
- Régime politique
- Révolution
- Législature
- Conseil des Cinq-Cents
- Mandat
- Du 13 octobre 1795 au 5 novembre 1795
- Département
- Eure
- Groupe
- Modérés
- Régime politique
- Révolution
- Législature
- Conseil des Cinq-Cents
- Mandat
- Du 14 avril 1799 au 26 décembre 1799
- Département
- Eure
- Régime politique
- Consulat et Premier Empire
- Législature
- Corps législatif
- Mandat
- Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1802
- Département
- Eure
Biographies
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif de l'an VIII à 1802, né à Pont-Audemer (Généralité de Rouen, France) le 5 mars 1755, mort à Paris (Seine) le 8 janvier 1831, « fils de Louis-Jacques Savary, avocat, et de Marie-Angélique-Rose Fossard », il étudia le droit et exerça, comme son père, la profession d'avocat.
Administrateur de l'Eure au début de la Révolution, commissaire national près le tribunal criminel du département, juge suppléant au tribunal de cassation, il fut élu (9 septembre 1772) deuxième député suppléant de ce département à la Convention, par 253 voix (505 votants), et fut appelé immédiatement à remplacer Carra, optant pour Saône-et-Loire.
D'opinions très modérées, il répondit dans le procès du roi : « Je vote pour la détention, sauf les mesures à prendre en cas d'invasion du territoire de la République. » Il se lia avec les Girondins, protesta contre les événements du 31 mai et fut compris dans les 73 députés arrêtés et incarcérés.
La réaction thermidorienne le rendit à la liberté.
Rappelé alors à la Convention, il en devint secrétaire, fit rendre un décret relatif aux billets à ordre qui ne seraient pas présentés à l'échéance et remplit une mission en Belgique.
Il fut réélu, le 21 vendémiaire an IV, député au Conseil des Cinq-Cents par le département de l'Eure, avec 199 voix (270 votants). En même temps, les départements des Bouches-du-Rhône et du Lot lui donnaient aussi la majorité.
Savary donna sa démission pour raison de santé le 14 brumaire suivant, mais il fut rappelé au même Conseil le 25 germinal an VII, par les mêmes électeurs, et son adhésion au coup d'Etat de Bonaparte le fit entrer (4 nivôse an VIII) au Corps législatif, où il représenta le département de l'Eure jusqu'en 1802.