Charles, François, Hyacinthe Caissotti Di Chiusano

1756 -

Informations générales
  • Né le 10 novembre 1756 à Turin (Piémont - Royaume de Sardaigne)
  • Décédé à une date inconnue

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 7 octobre 1803 au 4 juin 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Italie

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Corps législatif en l'an XII, né à Turin (Piémont - Royaume de Sardaigne), le 10 novembre 1756, mort à une date inconnue, enseigna dans le régiment d'Asti (infanterie du roi de Sardaigne) le 23 octobre 1769, devint capitaine en 1786, et major en 1792. Il se trouva aux affaires de Sospello, d'Agasino, de Poruso, et du Molinetto, et tint tête aux Français dans plus d'un combat important. Lieutenant-colonel (1794) du régiment de Verceil, il soutint, lors d'une attaque du petit Saint-Bernard, la retraite de l'armée piémontaise avec deux bataillons, et sauva plusieurs pièces d'artillerie. En 1795, il fut chargé du commandement d'un bataillon de grenadiers réuni au régiment de Verceil, et envoyé avec cette colonne sur le point menacé de Valgrisanche (vallée d'Aoste); au moment où les Français surprenaient les Piémontais au col Dumont, il reçut un coup de feu qui lui traversa la cuisse gauche. Puis il reprit le camp de Plonta, fut employé (1796) Ligurie et dans le Piémont, promu colonel et se distingua encore à l'attaque de la Bicoca, dont nos troupes s'emparèrent avec peine.
Le colonel Caissotti prit part à la bataille de Mondovi (22 avril 1796) perdue par les Autrichiens. Fait prisonnier, et délivré un moment après par ses grenadiers, il couvrit la retraite de la colonne de gauche de l'armée. Réformé le 18 novembre de la même année, il n'eut plus de commandement militaire Jusqu'en l'an IX. Mais quand le Piémont eut été réuni à la France, Caissotti devint maire de Coui. De retour à Turin on l'an VIII, il servit dans la garde nationale de cette ville comme chef de bataillon, et le 25 prairial an IX, il en commanda la 4e demi-brigade. Venu en députation à Paris, en l'an XII, pour exprimer à l'empereur les voeux des Piémontais, il fut nommé commandeur de la Légion d'honneur, et député au Corps législatif (14 vendémiaire an XII), pour le département de la Stura (chef-lieu : Coni). Le 15 octobre 1809, il fut créé chevalier de l'Empire. Entré dans l'armée française avec le grade de colonel de cavalerie, il reçut de Napoléon divers commandements militaires, entre autres celui du département de la Sesia. Admis à la retraite le 24 février 1812, il se retira à Turin, puis redevint, en 1815, étranger à la France.