Jean, Joseph Raepsaet

1750 - 1832

Informations générales
  • Né le 25 décembre 1750 à Audenarde (Pays Bas autrichiens)
  • Décédé le 15 février 1832 à Audenarde (Belgique)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 15 septembre 1803 au 4 juin 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

député au Corps législatif de l'an XI à 1814, né à Audenarde (Pays Bas autrichiens) le 25 décembre 1750, mort à Audenarde (Belgique) le 15 février 1832, étudia le droit à Louvain, devint, en 1772, greffier de la châtellenie d'Audenarde, en 1778 secrétaire des « hautspointres » de cette ville, et fut, en 1787, un des députés qui prirent part contre l'Autriche à la rédaction de l'acte de confédération des Flandres. Détenu à Bruxelles, puis à Anvers, il fut rendu à la liberté par les Etats de Flandre, et accepta de François II la mission de réorganiser la magistrature. L'entrée des troupes françaises en Belgique l'obligea à se retirer en Zélande. Hostile à la République, il fut impliqué dans une émeute de paysans (brumaire an VII), et, saisi comme otage, fut conduit à Paris d'où il devait être déporté à Cayenne ; mais on le remit en liberté au bout de six mois. Après quelques années passées dans la retraite, Raepsaet fut désigné (28 fructidor an XI) par le Sénat conservateur pour représenter au Corps législatif français le département de l'Escaut; il y siégea pendant toute la durée de l'Empire, ayant obtenu, le 11 février 1808, le renouvellement de son mandat. Nommé, en 1815, membre de la commission chargée de présenter un projet de loi fondamentale pour le royaume des Pays-Bas, il fit voter la création d'une seconde Chambre, remplit dans la suite les fonctions de conseiller d'Etat extraordinaire, mais refusa tout mandat électif. Membre de l'Institut des Pays-Bas et de l'Académie royale de Bruxelles, il avait traité, dans un grand nombre de Mémoires historiques, des questions relatives aux antiquités et au droit de l'ancienne Flandre.