Antoine, Nicolas Ludot

1761 - 1830

Informations générales
  • Né le 20 juin 1761 à Arcis-sur-Aube ( - Généralité de Châlons en Champagne France)
  • Décédé le 12 mars 1830 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 22 août 1792 au 26 octobre 1795
Département
Aube
Groupe
Plaine
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 15 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 13 avril 1798 au 26 décembre 1799
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Majorité

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-cents, né à Arcis Sur Aube (Généralité de Châlons en Champagne) le 20 juin 1761 de Nicolas Ludot, marchand et Elisabeth Cadat, de la famille du savant Jean-Baptiste Ludot (1703-1771), il était avocat à Arcis-sur-Aube. Mort le 12 mars 1830 à Paris (Seine).

Partisan modéré des idées nouvelles, il fut élu, le 7 septembre 1792, 2e député suppléant de l'Aube à la Convention, par 250 voix sur 380 votants. Le 21 août 1793, l'arrestation de Rabaut-Saint-Etienne le fit appeler à siéger comme titulaire dans l'assemblée. Il s'y fit peu remarquer, et ne prit guère la parole que pour développer un projet relatif aux écoles vétérinaires.

Elu, le 23 vendémiaire an IV, député du Pas-de-Calais au Conseil des Cinq-cents, il se mêla plus activement aux délibérations, proposa des mesures pour la surveillance des étrangers à Paris, parla sur les transactions sociales, sur les « abus de la presse », amenda le projet de Daunou sur la calomnie, appuya celui de Parisot sur la comptabilité arriérée, et celui de Favard sur le divorce, et donna encore son opinion sur la contrainte par corps, et sur diverses questions de procédure civile et criminelle, etc.

Ludot obtint sa réélection, le 24 germinal an VI, par 87 voix (199 votants). Il ne se montra pas hostile au coup d'Etat du 18 brumaire an VIII, et fut nommé, le lendemain, membre de la Commission intermédiaire du Conseil des Cinq-cents.

Le 4 nivôse, Bonaparte l'appela à siéger au Tribunat, qu'il quitta en l'an X, pour occuper le poste de grand juge à Saint-Domingue.

Date de mise à jour: décembre 2019