Arnold, Barthélémy Beerembroeck

1751 - 1824

Informations générales
  • Né le 23 mai 1751 à Anvers (Pays-Bas autrichiens)
  • Décédé le 30 avril 1824 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1er juillet 1814
Département
Départements de l'Empire français aujourd'hui en Belgique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député au Conseil des Anciens et au Corps législatif, né à Anvers (Pays-Bas autrichiens), le 23 mai 1751, mort à Paris (Seine), le 30 avril 1824, il était fils de Jean Beerembroeck, natif d'Aelst, près d'Eyndhoven, et d'Elisabeth Marie Siedde.

Il étudia la médecine, prit ses grades à l'Université de Louvain, puis à celle de Leyde, et visita la Hollande, l'Angleterre et l'Ecosse. Devenu, à Edimbourg, un des plus fervents adeptes du célèbre médecin Cullen, il traduisit en latin le principal ouvrage de ce réformateur; puis, il revint dans sa patrie, où il s'abstint de pratiquer la médecine, s'en tenant à ses études théoriques.

Elu, le 24 germinal an V, député du département des Deux-Nèthes au Conseil des Anciens par les simulacres de réunions électorales de la commune d'Anvers, il prit une part assez active aux délibérations, presque toujours dans le sens de la majorité. Le 9 nivôse an VI, il déclara « bienfaisante et dictée par l'intérêt général du commerce » la résolution de réduction du droit d'entrée sur les toiles de coton blanches venant de l'étranger. Le 12 fructidor, il fit approuver une résolution fixant les dépenses du ministère des relations extérieures pour l'an VII; le 14 brumaire de l'année suivante, il obtint sa radiation de la liste des émigrés, parla encore sur l'annulation des élections de juges dans le département des Deux-Nèthes, et réclama vivement, le 29 thermidor an VII, contre la publication dans le Journal des hommes libres d'un article où les directeurs Siéyès et Barras étaient pris à partie ; il demanda qu'un message fût adressé au Directoire « pour faire exécuter contre le journaliste la loi du 27 germinal au IV ». La dénonciation renvoyée au Directoire fut suivie d'effet: le Journal des hommes libres fut poursuivi.

Beerembroeck, rallié au coup d'Etat de Bonaparte, fit partie également du Corps législatif, où il fut nommé, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur pour y représenter le département des Deux-Nèthes. Il s'y montra favorable au pouvoir consulaire. Lors de l'institution de l'école centrale d'Anvers, il fut membre du jury de l'instruction publique de cet établissement, ainsi que de la commission des arts et des sciences du département des Deux-Nèthes.

Après la chute de l'Empire, Beerembroeck se fixa à Bruxelles, et reprit ses travaux scientifiques. En 1824, il entreprit un voyage à Paris et il y mourut. Il avait publié divers mémoires sur des questions médicales, entre autres des Remarques sur la paralysie des extrémités inférieures (1779).

Date de mise à jour: mars 2017